(Minghui.org)

Voice of América,  le 9 avril 2003, de Taiwan

Contrarié par leur déportation, des pratiquants du Falun Gong à Taiwan ont décidé d’intenter un procès contre le Gouvernement de Hong Kong. C'est la première fois que des résidents de Taiwan poursuivent le Gouvernement de Hong Kong pour violation de droits humains.

En février 2003, presque 80 pratiquants du Falun Gong ont étés déportés de force quand ils sont arrivés pour passer aux douanes à Hong Kong. Au sujet de cet incident, l’Association de Falun Dafa à Taiwan a tenu une conférence de presse mercredi et a annoncé la tenue de ce procès légal. Chang Ching-hsi, directeur et porte-parole pour l’Association de Falun Dafa à Taiwan, a indiqué que les pratiquants du Falun Dafa de Taiwan avaient obtenu  des visas légaux pour entrer à Hong Kong et pour participer à des activités légales dans la région. Mais qu'ils avaient été  détenus de force et que  la police les avaient déportés en  usant de violence. Plusieurs pratiquantes avaient  subi des blessures dûes aux mauvais traitements de la part de la  police.

Zhu Wanqi, un des pratiquants déportés, a dit  que c’est inacceptable que, dû à une coopération avec Beijing, le Gouvernement de Hong Kong réprime le Falun Gong. À travers l’histoire des droits humains, il n’y a aucun cas où une société  libre et sous l'autorité de la loi,  aurait aidé un Gouvernement anti-droits humains et  anti-démocratique à réprimer des gens avec des visas légaux venant de sociétés libres, sous l'autorité de la  loi. Durant les cinq dernières années, l’image crée de Hong Kong comme image de la liberté et d'une société vivant sous l' « autorité  de la loi, » a été détruite et la bulle de la politique d'  « Un pays, Deux systèmes » a éclaté.

Vice-présidente de Taiwan, Annette Lu, a tenu une conférence de presse afin d’appuyer le  Falun Gong

L’Association de Falun Dafa de Taiwan a intenté un procès légal devant un Tribunal à Hong Kong et a livré des preuves  des blessures des pratiquantes et la preuve des traitements inappropriés effectués par les fonctionnaires des douanes. Un avocat des droits humains,  à Hong Kong,  a fourni les preuves au Tribunal.

L’ incident de la déportation a attiré l’attention du Gouvernement taiwanais. Le 2 mars 2003, Annette Lu, Vice-présidente de Taiwan et porte-parole pour le Groupe de consultation en droits humains de Taiwan a tenu une conférence de presse dans l’édifice du président et a exprimé son appui aux pratiquants du Falun Gong déportés. Elle a dit que cet incident de déportation est une grand indice de danger pour l’effondrement des droits humains à Hong Kong, après cinq ans d'application de la politique de  « Un pays, Deux systèmes. » C’est une grande tragédie. Elle a souligné que le peuple de Taiwan devrait accorder son attention au fait que les leaders du Gouvernement chinois  manipulent le Gouvernement de Hong Kong pour qu'il viole les droits humains.

Le procès contre le Gouvernement de Hong Kong mené par des pratiquants taiwanais du Falun Gong est le premier en son genre à Taiwan et à Hong Kong. Chang Ching-hsi, le directeur et porte-parole pour l’Association de Falun Dafa à Taiwan espère que le Gouvernement de Hong Kong s’excusera publiquement auprès des  victimes pour les erreurs de ses fonctionnaires des douanes et de sa police. Il devra aussi fonder une organisation spéciale ou avoir une agence gouvernementale pour mener une enquête sur la violation des droits de l’homme.

Zhu Wanqi, une pratiquante taiwanaise du Falun Gong et aussi avocate, a dit qu’elle n’est pas certaine des résultats du  procès, mais que c’est plus important de demander au Gouvernement de Hong Kong de montrer du respect pour les droits humains et la liberté de croyance. « Chacun de nos pratiquants du Falun Gong détenait un visa légal. Aucun d’entre nous n'avait de mauvais dossier. Nous devions être capables d’entrer à Hong Kong avec dignité et de participer à des activité légales dans la région locale. Nous voulons toujours entrer à Hong Kong. Peut-être quelques personnes pensent qu’elles devraient se tenir le plus loin possible d'Hong Kong à cause de la pneumonie atypique, mais nous pratiquons une logique différente. Parce que si aujourd’hui personne ne veut s'avancer pour parler des droits humains, la violation des droits humains contrôlés par les pouvoirs autocratiques derrière la scène, continueront. »

Traduit au Canada le 16 avril