Jiang contrôle les informations de CCTV sur la guerre en Irak et envoie un « convoi spécial » pour monopoliser les nouvelles sur l’épidémie de pneumonie (Photo)

(Minghui.org)

CCTV a lancé une campagne de propagande de première importance qui prétend que l’épidémie de pneumonie atypique ou SARS, est maintenant contenue. À mesure que l’on entend de plus en plus que le nombre de personnes infectées à l’étranger continue d’augmenter, les parents de certains étudiants chinois, inquiets, ont appelé leurs enfants aux États-Unis. Ils leur demandent où en est l’épidémie aux États-Unis et leur demande même de rentrer en Chine pour éviter d’être frappé par l’épidémie.

CCTV a également interviewé des touristes à Pékin et dans d’autres villes touristiques. Durant l’interview, le journaliste a pris soin de ne pas aborder le sujet sensible de la SARS. Ensuite, ces interviews ont été publiées avec d’autres éditions spéciales pour dire que la SARS a été « contrôlée ». Le but est de tromper le peuple chinois et de le convaincre que les étrangers ne voient pas d’inconvénient à venir faire du tourisme en Chine. Pour l’instant tous les rapports venant de l’étranger sur le développement de l’épidémie en Chine ont été censurés.

À Pékin on a rapporté que Jiang et ses complices ont dépêché un « convoi spécial » vers CCTV pour superviser les informations sur la guerre en Irak et l’épidémie de pneumonie. Jiang a commenté personnellement les informations sur CCTV traitant de la guerre en Irak. Le développement de la pneumonie a été classé parmi les « secrets d’État. » Les résumés sont revus exclusivement par une équipe de propagande qui doit rendre compte à Jiang. On a appris que les plus hauts dirigeants chinois sont divisés sur la politique à adopter pour traiter du sujet de la SARS.

À Hong Kong, à Singapour et dans d’autres régions du monde, la propagation de l’épidémie reste préoccupante. Les autorités chinoises ont prétendu à plusieurs reprises que cette maladie grave était contrôlée de manière efficace en Chine. À Pékin, un médecin du nom de Jiang Yanyong, de l’Hôpital Général No. 301 de l’Armée de la Libération du Peuple (PLA), a écrit aux médias pour condamner le fait que les départements de santé chinois cachent la vérité.

La BBC a cité le Docteur Jiang Yanyong qui disait qu’à la date du 3 avril, rien qu’à l’Hôpital Général No. 301 de la PLA, on a dénombré 60 cas de malades de la SARS, dont sept sont morts. D’après les chiffres fournis par Zhang Wenkang, le Ministre chinois de la Santé Publique, il y avait seulement 19 cas de SARS à Pékin, dont quatre morts. Le Docteur Jiang a dit aux journalistes que lui et d’autres médecins et infirmières étaient très mécontents d’apprendre les chiffres que Zhang Wenkang avait déclarés.

Dr. Jiang a par ailleurs remarqué que dès le mois de mars, lorsque le Congrès du Peuple et la Conférence de Consultation Politique du Peuple Chinois se sont réunis à Pékin, des hauts fonctionnaires du ministère de la santé ont convoqué les dirigeants de grands hôpitaux pour leur annoncer qu’il y avait déjà des cas de SARS à Pékin. On a imposé aux hôpitaux de garder le secret pour préserver la stabilité durant les deux conférences. En réponse à ces critiques, un porte parole du Ministère de la Santé Publique a dit que les hôpitaux militaires ne sont pas sous la responsabilité de Zhang Wenkang [et que donc les décès n’étaient pas l’affaire de Zhang.]

À Pékin, des médecins ont révélé que leurs hôpitaux respectifs étaient bondés de patients soupçonnés d’être infectés par la SARS. D’après ces estimations, il est absolument impossible qu’il n’y ait que 19 cas de morts à Pékin.

Le magasine Time, Associated Press, et Voice of America ont aussi rapporté que l’Organisation Mondiale de la Santé a de nouveau recommandé au gouvernement chinois de fournir un rapport complet et public sur le nombre de patients infectés et de morts.

Le gouvernement chinois a été critiqué pour la lenteur de sa réaction et son manque de transparence au sujet de la propagation de l’épidémie de SARS. Dès novembre dernier, on a rapporté le premier cas de SARS dans la province de Guangdong, en Chine, mais aucune information n’a été communiquée à l’extérieur avant février, ce qui a directement contribué à la propagation de l’épidémie à grande échelle à Hong Kong et dans d’autres régions du monde. Des intellectuels chinois et des experts de la Chine à l’étranger ont commenté que durant les 13 années du règne de Jiang, le gouvernement chinois a recouru aux mensonges et à la tromperie sur de nombreux sujets majeurs. Par exemple, le massacre du 4 juin 1989, l’incident du poison à Nanjing, la persécution du Falun Gong, le crash des avions chinois et américains, etc., y compris la récente guerre en Irak. À mesure que l’épidémie de SARS se répand dans le monde et affecte partout la vie des gens, les mensonges coutumiers du régime de Jiang sont complètement dévoilés.

Traduit de l’anglais le 17 avril 2003: