(Minghui.org)

Il y a un peu plus de deux ans, je n’avais étudié la Loi que depuis un an, j’étais alors encore très jeune dans ma cultivation. Je travaillais comme consultant en archivage de documents, j’avais un contrat avec un service du Gouvernement fédéral. Je trouvais que la vie était plutôt belle et ils me payaient très bien. Même si j’étais capable de faire mon travail , j’avais la réputation d’être un peu « malin » ou rusé. Cette réputation était bien méritée, car voyez-vous, je savais comment descendre au bureau et partir tôt ; je pouvais aller et venir comme il me plaisait. Mais ce merveilleux contrat était sur le point de finir et alors j’ai dû prendre des mesures pour trouver un nouveau travail.

J’ai décidé de m’éloigner complètement du monde de l’informatique, alors j’ai eu l’idée de créer mon propre travail avec une compagnie ou une organisation. J’ai trouvé deux occasions potentielles. La première était de développer un programme pour enfants dans un centre communautaire. La deuxième était de développer le secteur des événements spéciaux et de la promotion dans un centre de remise en forme équipé qui, je dois ajouter, n’était même pas encore construit.

J’ai finalement été engagé au centre communautaire. J’étais très excité le premier jour pour aller travailler, seulement je découvre en arrivant que je n’avais pas de travail ! Ils ont dit que je n’avais pas de travail à cause du directeur exécutif qui m’avait engagé, il venait d’être licencié pour détournement de fonds. J’étais de nouveau sans travail. Quelques jours plus tard, j’ai reçu un appel du centre de remise en forme disant qu’ils étaient finalement prêts à accepter mon offre et à me prendre avec eux.

Quand j’ai commencé à travailler, j’ai tout de suite commencé à voir différentes opportunités qui s’ouvraient. La première chose que j’ai faite était de proposer des cours de Falun Gong à la salle de gym. Après tout, Yoga et Tai Chi étaient proposés tous les jours. Tout d’abord, basé sur ma compréhension de l’époque, j’étais très regardant en ce qui concerne de pouvoir offrir le cours. J’étais inquiet sur la question du paiement. Le Maître nous a dit que nous ne devons jamais recevoir de paiement pour enseigner les exercices de Falun Gong autrement son Fashen (corps de la Loi) reprendra tout ce qui nous a été donné. Ce problème a été finalement résolu quand j’ai fait l’arrangement que chacun, s’il suit les cours de Falun Gong, pourra entrer dans la salle de gym gratuitement.

Peu de temps après le début des cours, j’ai eu une confrontation avec quelques uns des autres cadres. J’étais debout dans le bureau, portant ma veste jaune de Falun Dafa avec l’emblème du Falun devant. Les autres cadres ont ensuite commencé à se moquer du Falun et de moi. Ma pensée à l’époque était que je devais simplement tolérer les insultes et ne créer aucun problème. Après avoir quitté le bureau, j’ai réalisé que j’avais fait le mauvais choix. Par chance, il était prévu que je retourne pour une réunion du personnel plus tard ce jour-là. J’étais résolu sur le fait que je devais clarifier la vérité à tous, même si ça me coûtait mon travail.

En retournant au bureau, nous avons eu notre réunion du personnel. Nous étions près de terminer la réunion lorsque, avec le cœur le plus droit, j’ai finalement fait une interruption. J’ai dit à tout le monde que calomnier Falun Gong n’était pas du tout une bonne chose et que si ça se reproduisait dans le futur, je serais obligé de les rectifier. Le propriétaire du club est intervenu et a dit : « Vous savez, personne ici ne sait rien sur le Falun Gong. Puisque nous terminons la réunion plus tôt, pourquoi ne prendriez-vous pas les quinze minutes qui suivent pour tout nous dire à ce sujet ? » J’étais bouleversé ! Après la réunion, deux de mes collègues m’ont couru après pour acquérir le livre du Maître Falun Gong.

Je suis rapidement devenu connu par les membres du club de gym. J’ai rapidement réalisé que mon comportement était très important. Je devais être à la hauteur des critères d’un disciple de Dafa. C’était spécialement vrai, car j’étais connu comme la personne à qui parler pour toute question sur le Falun Gong. Dans mes emplois précédents, je n’avais jamais reçu de compliments sur mon travail, parce que, comme je l’ai dit avant, j’étais très rusé. Depuis que je travaillais au centre de remise en forme, je travaillais dur en fait quand j’étais au bureau. C’était évident au point que j’ai entendu par hasard deux employés parler de moi un jour. Ils disaient (je les cite) que personne ne travaillait plus dur que moi ! De nouveau, seulement en suivant les principes universels du Maître Zhen-Shan-Ren j’ai pu recevoir un tel compliment véritable.

Le centre où je travaille a une population vraiment spéciale. 80% des membres sont des membres du personnel du Sénat, du Congrès et du service exécutif du Président. Le Maître doit avoir arrangé ça pour mon travail de rectification de la loi. Il y avait un problème, pourtant, car je ne savais pas qui travaillait pour quel bureau. Je n’ai pas essayé de chercher des réponses. J’ai simplement traité chacun avec beaucoup de compassion. Doucement, un à un, les gens ont commencé à se révéler eux-mêmes. Comme ils le faisaient, je leur clarifiais la vérité à propos du Falun Gong. Encore plus étonnant, beaucoup de gens du Congrès américain avaient des emplois à temps partiel. A cause de cela, j’ai fini par placer beaucoup de ces personnes dans mon propre groupe. A cause du cœur pur que j’essayais toujours de développer et des relations personnelles que j’avais, beaucoup de ces personnes du Congrès m’ont en fait écouté et nous avons eu des échanges très complets en ce qui concerne le Falun Gong.

Il y a beaucoup de magnifiques histoires qui se sont passées au centre de remise en forme, mais j’aimerais bien raconter deux histoires qui se sont passées récemment. Les deux histoires sont en lien avec la délivrance de Charles Li.

La première histoire s’est passée un matin il y a quelques semaines. Un membre qui travaille pour le Département d’Etat des Etats-Unis s’est approché de moi et a demandé à me parler en privé. Maintenant, je dois admettre que je n’avais pas la pensée droite à ce moment-là, car je pensais qu’elle allait être fâchée que je l’approche à la salle de gym chaque fois qu’il y a des problèmes avec des pratiquants d’outre-mer. J’aurais dû avoir plus de foi dans le Maître. Nous nous sommes assis sur le canapé et elle était presque en larmes. Elle voulait que je délivre un message à tous les pratiquants. En tout premier, elle m’a demandé si je savais exactement ce qu’elle faisait au Département d’Etat. J’ai finalement répondu que je ne savais pas exactement. Elle m’a informé qu’elle était directrice de haut niveau. Son message était que vraiment elle était en train de s’occuper de Charles Li et elle ne voulait pas que les autres pratiquants pensent ou croient qu’elle ne le faisait pas. Elle était en train de faire des choses qu’elle n’aurait jamais fait pour personne d’autre dans une prison étrangère. Ensuite elle m’a dit qu’elle était très impressionnée par la manière dont les pratiquants étaient venus en aide à Charles Li et, à son avis, nous avions fait toutes les choses justes pour assurer sa libération. Je lui ai dit que j’étais très touché par ses efforts sincères et qu’un futur magnifique l’attendait très certainement.

La deuxième histoire est à propos de la période où j’ai pris la pétition « Libérer Charles Li » au travail pour récolter des signatures. Un couple avec lequel j’étais très familier est venu au bureau où j’avais les pétitions. J’ai d’abord parlé à la femme et je lui ai soigneusement expliqué la situation dans laquelle se trouvait Charles Li. Elle avait hâte de signer la pétition. Je me suis ensuite tourné vers son mari et j’ai expliqué que sa signature pourrait aider à sauver une vie. Il a commencé à s’en aller en m’expliquant qu’il était désolé mais qu’il ne pouvait pas signer. Sans lui faire la moindre pression, je lui ai proposé de prendre au moins des documents et qu’ainsi il serait au courant de la situation. Je me sentais le cœur lourd parce qu’il avait décidé de ne pas signer la pétition. Le couple ensuite a quitté le bâtiment. Deux semaines plus tard, j’ai revu le couple. La femme m’a dit que son mari me cherchait. Quand je l’ai vu, j’ai compris qu’il avait été tellement ému par ce que je lui avais dit qu’il était allé trouver son chef pour le convaincre d’écrire une lettre au Département d’Etat. Il m’a tendu une copie de la lettre, et je n’ai pas mis beaucoup de temps pour réaliser que son chef était un Sénateur très important. J’étais si ému par son action pour libérer Charles Li que j’ai presque pleuré. De plus, avec cette lettre, j’ai été impressionné par la compréhension que le Sénateur a du Falun Gong.

Le Maître a arrangé que je rencontre beaucoup de sénateurs et de membres du Congrès des Etats-Unis. Les arrangements du Maître m’ont permis de faire des choses telles que faire des randonnées avec les sénateurs, me joindre à eux pour regarder du squash et beaucoup d’autres interactions personnelles magnifiques.

Je ressens que les sénateurs et les membres du Congrès viennent de corps célestes de très haut niveaux. Lorsque nous sauvons ces personnes élues démocratiquement, nous sommes réellement en train de sauver un nombre immense d’êtres vivants. Nos efforts, la pensée droite que nous avons et les liens du passé que nous avons eu avec eux vont fondre leurs cœurs.

Merci Maître, pour cet arrangement merveilleux et pour la chance de cultiver Falun Dafa.

Maître, je vais faire mieux.

Traduit en Europe le 7 mai 2003