(Minghui.org)

Le Maître a dit :

« Vous vous souvenez, je vous ai dit souvent une phrase, un disciple de Dafa pense d'abord aux autres dans chaque chose qu'il fait. Chaque fois qu’une chose se passe, qu’une situation apparaît, même une petite chose, ma première pensée est d’abord pour les autres, puisque cela est devenu naturel, je pense tout simplement d'abord aux autres. Si vous pouviez tous y parvenir, alors pendant que vous prouvez la Loi il n'y aurait pas ce phénomène des disputes continuelles ; si vous disposiez réellement de cette base solide, et que vous pouviez toujours vous calmer pour penser aux autres et regarder en vous-mêmes lors de l'apparition d'une chose quelconque, je pense que vous pourriez bien accomplir de nombreuses choses. » (Enseignement de la Loi à la conférence de la Loi de Boston en 2002)

Qu’est-ce qui est réellement demandé quand nous sommes supposés « penser aux autres » et « regarder en nous-mêmes » ?

A cause des impuretés et du manque de droiture de mon cœur, je n’ai pas continué à améliorer ma compréhension des principes de la Loi. Auparavant, chaque fois que je lisais ce paragraphe, je pensais que « penser aux autres » et « regarder en soi-même » signifiait d’abord identifier les attachements de mes compagnons de pratique et les regarder comme un miroir me permettant de voir en moi. En même temps, je devais être tolérant, magnanime et supporter les attachements de mes compagnons de pratique.

Maintenant, en étudiant Expliquer la Loi lors de la conférence de la Loi dans l’Ouest des Etats-Unis pendant le festival des Lanternes 2003 du Maître, j’ai une compréhension totalement différente de ce que signifie « penser aux autres » et « regarder en soi-même ».

Le Maître a dit dans cette conférence :

            « Les disciples de Dafa doivent vis-à-vis de toutes choses avoir une attitude positive, il ne faut pas regarder le mauvais côté chez les autres, il faut toujours voir le bon côté chez les autres. En fait, savez-vous, à l’époque lorsque je vous ai transmis Dafa, pendant le cours, beaucoup de pensées des gens ordinaires se dégageaient de la salle, certains ont manifesté dans leur pensée de très mauvaises choses, mais je ne regarde pas du tout cela. Je ne regarde que le bon côté chez vous, je peux alors vous sauver. Si je regardais toujours le mauvais côté chez vous, comment vous donnerais-je le salut ? Plus je le regarderais, plus je serais irrité, comment pourrais-je vous sauver ? (Applaudissements) Donc, dans toutes les situations, il ne faut pas être entraîné par les comportements des gens ordinaires, ni par le cœur de l’homme ordinaire, ni par le sentiment de ce monde. Accordez plus d’attention aux qualités des autres, regardez moins le mauvais côté des autres. » (Expliquer la Loi lors de la conférence de la Loi dans l’Ouest des Etats-Unis pendant le festival des Lanternes 2003)

Personnellement, j’ai compris cette signification : « Regarde plus ce qui est positif chez les autres et moins les mauvaises choses. » C’est une exigence que le Maître place en nous dans notre cultivation pendant la rectification de la loi. C’est une connotation importante de ce que signifie « penser aux autres » et « regarder en soi-même ». N’est-ce pas aussi le véritable sens de l’« immense tolérance » et de « comprendre toute chose avec bonté » ? En cultivant pendant la rectification de la loi, utilisez la pensée droite pour estimer la bienveillance, les qualités remarquables et l’excellence des compagnons de pratique. Après y avoir réfléchi, reconnaissez vos propres déficiences, fautes et erreurs, et débarrassez-vous en complètement. C’est le véritable sens de « regarder à l’intérieur ».

Au cours de ma cultivation passée, j’ai toujours fixé mes yeux sur les soi-disant « déficiences » de mes compagnons de pratique. Leurs « déficiences » étaient mesurées et définies par ma propre compréhension et mes propres critères. Quand je rencontrais un problème, à chaque fois inconsciemment j’extériorisais d’abord le problème ; c’est-à-dire que je regardais les fautes des autres compagnons de pratique, sans regarder à l’intérieur véritablement et activement, trouver mes propres attachements d’abord et les éliminer. Voici le sens véritable de mettre la charrue avant les bœufs. C’est le comportement conventionnel inhérent à une personne ordinaire et typique de l’égoïsme. Ce n’est pas ce qu’un disciple de Dafa devrait faire. C’est une déformation et une incompréhension des principes que le Maître nous a enseignés.

Ceci est simplement ma compréhension personnelle.

Traduit en Europe le 6 mai 2003