Les pratiquants de Falun Gong protestant la soumission de l’Article 23 par le gouvernement de Hong Kong à LegCo pour une deuxième lecture. Le 5 juillet, les pratiquants ont tenu un sit-in à l’extérieur de LegCo pour protester.

(Minghui.org)

Face à la pression de 500 000 personnes de Hong Kong faisant une impressionnante marche le 1er juillet, le chef exécutif de Hong Kong Tung Chee-hwa a finalement répondu: La législation de l’article 23 serait soumise à LegCo pour une seconde lecture après avoir fait trois amendements au brouillon de la législation. Des gens de différents milieux ont exprimé que cette réponse n’était pas acceptable. Les amendements n’étaient pas suffisants pour résoudre les inquiétudes des résidents de Hong Kong.

La présidente de l’Association des Reporters de Hong Kong Mme Cheong Bingling a dit que l’amendement ne pouvait éliminer les inquiétudes de l’association. L’ajout de l’intérêt public comme défense n’a répondu qu’à une seule des demandes du cercle de médias. Pour ce qui est des autres préoccupations incluant la suppression de publications influentes, le gouvernement n’a donné aucune réponse. Elle a exprimé sa déception et son ressentiment.

Mme Cheong a ajouté que l’association assisterait au rallie du 9 juillet à l’extérieur de LegCo. Elle a fait appel auprès de ses collègues dans le cercle de médias pour qu’ils y participent.

Le porte-parole du Falun Gong à Hong Kong Kan Hung-cheung a dit que même si le gouvernement de Hong Kong avait fait trois nouveaux amendements au projet de loi sur la sécurité nationale, cela n’était pas suffisant pour résoudre les inquiétudes des gens.

Il a signalé que les mesures pour les publications influentes suffoquaient encore les droits humains et les libertés. Ils ont demandé de retirer la législation ou de la mettre en suspens indéfiniment.

Le président du Mouvement des Résidents de Hong Kong Supportant l’Union du Mouvement Démocratique de Chine pense que les trois amendements que le gouvernement de Hong Kong a proposé étaient seulement dans le but d’apaiser la colère des gens de Hong Kong mais ne répondait pas aux demandes des 500 000 personnes. Il a dit que l’union n’accepterait pas une loi raboutée et a demandé au gouvernement de stopper la législation sur la sécurité en entier.

L’Organisation de Surveillance des Droits Humains à Hong Kong a fait appel auprès du gouvernement de la Région d’Administration Spéciale pour stopper la législation de l’Article 23 et consulter l’opinion publique, incluant à savoir s’il y a un besoin de faire passer la loi dans le moment présent. L’organisation a aussi pressé le gouvernement de la RAS de commencer des consultations sur la réforme de la Constitution de Hong Kong et de tenir des élections générales.

L’Union Étudiante représentant 8 universités a dit qu’ils invitaient le gouvernement de Hong Kong à faire des amendements sur les mesures controversées mais qu’elle ne pouvait accepter que le gouvernement continue la deuxième lecture de l’Article 23 le 9 juillet. L’Union Étudiante espère qu’assez de temps a été alloué pour consulter le nouvel amendement et l’Union Étudiante débutera une grève de la faim à l’extérieur de LegCo le 7 juillet.

De plus, plusieurs organisations Chrétiennes et Catholiques ont aussi exprimé qu’elles ne pouvaient accepter la hâte du gouvernement de Hong Kong à faire l’amendement du projet de loi sur la sécurité. Lucy Hu du Club Chrétien a fait appel aux Chrétiens pour aller manifester à l’extérieur de LegCo le 9 juillet.

Traduit au Canada le 13 juillet 2003.