(Minghui.org)

Le 18 octobre 2004, les pratiquants de la ville de Tangshan se sont réunis en commémoration du décès de M. Cui Fengqi un camarade pratiquant, qui a été persécuté à mort. Sa mort était une injustice intolérable, et les pratiquants ainsi que d'autres personnes au cœur juste sont de nouveau témoins de la catastrophe provoquée par la persécution du Falun Gong par Jiang Zemin, et par sa politique perverse qui voulait « ruiner leurs réputations, les ruiner financièrement, et les détruire physiquement. » Ce qui suit vous apportera de plus amples informations sur la persécution subie par M. Cui Fengqi et sa femme.

M. Cui Fengqi, âgé de 40 ans était un employé à l'usine de production de charbon et gaz de la Corporation Tangshan Steel dans la province de Hebei. Il est devenu en pleine forme et en bonne santé à la suite de sa pratique du Falun Gong en 1998. Il était également plein d'énergie au travail. Basé sur sa propre expérience, M. Cui croyait fermement qu'il n'y avait rien de mal à pratiquer la vérité, la compassion, et la patience. Après que Jiang Zemin ait eu institué la suppression illégale du Falun Gong le 20 juillet 1999, M. Cui Fengqi a été illégalement détenu à son lieu de travail à plusieurs reprises.

Au début du mois de mars 2001 Xiao Hongli, le secrétaire du parti de l’usine a mené d’autres à faire une fouille illégale chez M. Cui. Quand il s’est présenté au travail à la seconde période de relève, M. Cui Fengqi a été illégalement détenu à la succursale de la sécurité publique de l’usine. Entre-temps ils ont refusé de laisser son épouse rentrer à la maison à la fin de son travail. Vers la fin de l'après-midi, leur enfant devait rentrer de l'école à la maison, donc le directeur adjoint Zhang Huaiming (présentement le président du syndicat de l'usine) est allé à la succursale de sécurité publique et leur a dit de laisser M. Cui retourner chez lui brièvement pour organiser la garde de son enfant, l'implication étant que M. et Mme Cui ne seraient pas libérés. En outre, le personnel de la succursale de la sécurité publique, à savoir Cai Zhiqiang, Xu Haichun, et Zhao Weidong, ont été de nouveau envoyés chez M. Cui pour saccager la maison, bien qu'ils n’aient eu aucun droit légal de le faire. Cette nuit-là, M. et Mme Cui ont été détenus au centre des invités de l’usine dans des chambres séparées et sous l’oeil aux aguets des gardiens de l'usine. Vers minuit, M. et Mme Cui se sont vus en allant aux toilettes, et avec des pensées droites le couple a pu se sauver de la détention, un acte qui a finalement fait d’eux des fugitifs sans foyer. L'usine de production de charbon et de gaz a mis à pied M. et Mme Cui en utilisant l'absentéisme du couple comme excuse.

Le 18 avril 2001 M.Cui Fengqi et sa femme sont revenus pour voir leur enfant et leurs parents, mais le bureau de la sécurité publique de l’usine a envoyé des policiers chez eux dans une tentative de les arrêter illégalement encore une fois. M. et Mme Cui n’avait pas d’autre choix que de fuir de nouveau, et de quitter la ville afin d’éviter la persécution.

Le 18 juillet 2001, M. et Mme Cui sont revenus à nouveau chez eux pour s'occuper de leur enfant. Le 20 août, la succursale publique de la sécurité de l’usine a illégalement arrêté le couple et a saisi leur argent et leurs affaires personnelles. Mme Cui a été illégalement détenue au bureau public de la sécurité de la Corporation de Tangshan Steel tandis que M. Cui était détenu à la succursale publique de la sécurité de l’usine de production de charbon et de gaz.

Un jour, la belle-mère de M. Cui a emmené son fils à l'usine pour lui rendre visite. Xiong Guilin, le directeur de la succursale de la sécurité publique de l’usine a donné l’ordre aux gardiens de l’usine Xu Haichuan et Zhao Weidong de traîner M. Cui jusqu’à l'entrée de l’usine. Suivi par des gardiens d'usine, Xiong Guilin était à la tête du cortège, exhibant M. Cui au public, et hurlant, « Cui Fengqi est un criminel notoire, sur la liste nationale des criminels les plus recherchés. » Ce traitement diffamatoire devant ses parents et des spectateurs lui a causé d’immenses souffrances.

Le 27 août 2001, les gardiens de la sécurité de l'usine, Cao Zhiqiang et Qiu Liansheng ont ramené Mme Cui des sièges sociaux de la succursale publique de la sécurité de l’usine pour continuer sa détention illégale. L'après-midi du 5 septembre 2001, M. et de Mme Cui Fengqi ont été dupés et on les a amenés à suivre les gardiens de la sécurité de l'usine Cao Zhiqiang, Qiu Liansheng, Xu Haidong, Zhao Weidong et d'autres, qui les ont détenus au centre de détention no 2 de la ville. La cellule des hommes n’avait aucuns aménagements: pas de papier toilette dans la salle d’eau et seulement l’eau froide des urinoirs pour se laver. Cette situation atroce a causé encore plus d’angoisse physique et mentale à Cui Fengqi.

Le 10 octobre 2001, le personnel de l'usine de production de charbon et gaz, Zhao Sheng, Cai Zhiqiang, Ciu Liansheng, and Zhao Weidong ont emmené M et Mme Cui du centre de détention de la ville au centre de lavage de cerveau. M. Cui n’a pas pu passer l'examen physique et il commençait à souffrir d’un problème de vue embrouillée. D’après le statut de son emploi, il a été classifié comme handicapé, ainsi il a été finalement libéré pour traitement médical. En attendant, Mme Cui a été détenue au centre de lavage de cerveau pour davantage de persécution. Dans de telles circonstances répréhensibles elle a présenté des signes de problèmes cardiaques, une mauvaise circulation, un pouls rapide, des maux de tête, etc., et elle a été plus tard libérée pour traitement médical soit le 20 décembre 2001. Après être retournés à la maison, M. et Mme Cui ont appelé l’administration de l’usine à plusieurs reprises exigeant qu’on leur rende les plus de 10.000 yuans en liquide et les autres objets personnels confisqués, y compris la carte d'identité de Mme Cui, qui avait été illégalement retenue, mais leurs efforts ont été vains.

Au début du mois de juillet 2004, comme elle avait besoin de sa carte d'identité, Mme Cui et son époux ont de nouveau fait appel auprès du directeur du « Bureau 610 » Han Yushu et de l'ancien secrétaire du parti de l’usine, Xiao Hongli pour le retour de la carte. Plus tard, ils ont fait la même demande au secrétaire du parti de la succursale, Zhang Quanli, mais sans résultat. À 16 h30, l'après-midi du 21 juillet, les gardiens de la sécurité de l'usine menés par Cai Zhiqiang sont venus chez M Cui et ils n’ont pas arrêté de frapper à la porte pour le harceler. Tard dans la nuit, après 2 h00 du matin, le personnel de la sécurité de l'usine est retourné et a continué à frapper à sa porte. Ils ont également essayé d’ouvrir la porte de force et ils ont hurlé par l'espace entre la porte et le chambranle. Ce harcèlement a sévèrement interféré dans la vie de tous les jours de la famille Cui.

Puisque leur argent et leurs propriétés personnelles avaient été confisqués et que M. Cui était maintenant handicapé, ils n'avaient pas d’argent pour payer son traitement médical pour les dommages physiques et mentaux qu'il avait reçu en raison de la persécution. Cette circonstance a mené à la mort précoce de M. Cui Fengqi. Il n’avait que 40 ans lorsqu’il est mort, et il laisse dans le deuil son épouse et son enfant en bas âge, ainsi que sa vieille mère. Après son décès en raison de la persécution le 15 octobre 2004, ses parents sont entrés en contact avec la direction d'entreprise pour obtenir une aide financière pour les dépenses occasionnées par les obsèques, mais l'usine n’a envoyé personne, ainsi ses parents ont dû payer l'incinération du corps de M. Cui avec leur propre argent.

La persécution et la mort de M. Cui Fengqi ont ébranlé toute la famille qui est dans un état de traumatisme mental au-delà de tout remède. Néanmoins, l'organisation de l'usine n'a aidé à résoudre aucunes des demandes raisonnables et essentielles de la famille.

*« Bureau 610 » [http://fr.minghui.org/news/0307/24/E38196_2003717_fr.htm] - un service créé spécifiquement pour persécuter le Falun Gong; il dispose d'un pouvoir absolu sur chaque niveau de l’administration du parti et sur tous les autres systèmes politiques et judiciaires