(Minghui.org)

Le  22 avril, 2004, Lorne W. Craner, secrétaire d'état adjoint des Etats-Unis pour la défense de la démocratie, les droits de l'homme et l’emploi, a parlé à une audience devant  le Comité des Relations Extérieures du Sénat, disant que la situation des droits de l'homme en Chine demeure critique. Craner a indiqué:"Les mauvais traitement du gouvernement chinois envers ses citoyens est évident. Récemment, nous avons remarqué une plus grande surveillance de l'Internet et la détention de ceux qui expriment des avis au sujet de la démocratie. Les activistes de la démocratie et plusieurs croyants spirituels ou religieux, y compris les bouddhistes tibétains, les musulmans d'Uighur et le Falun Gong, continuent de subir de cruelles tortures. Nous avons reçu les rapports de pratiquants religieux étant maltraités et battus en prison. Nous avons régulièrement soulevé la nécessité de réformer la situation en prison, de respecter le droit pour les enfants de recevoir une formation religieuse, et notre extrême déception concernant l‘énorme injustice contre les groupes religieux. Monsieur le président, cette administration a à plusieurs reprises - et aux niveaux les plus élevés - exprimé de fortes inquiétudes, publiquement et en privé, au sujet de la détention de personnes pour l'expression pacifique de leur foi ou leurs idées politiques et la restriction de la liberté religieuse. Nous allons continuer notre action."

Craner a précisé, "ces inquiétudes  ont été aggravées par le refus  du gouvernement chinois de respecter les engagements faits envers les officiels des ETATS-UNIS de travailler avec les rapporteurs spéciaux de l'ONU sur la torture et l'intolérance religieuse et le groupe de travail sur la détention arbitraire faite pendant la réunion  sur les droits de l'homme de décembre 2002."

Il a continué : "Une telle situation a incité le Président Bush d’autoriser le département d'état à soumettre une résolution critiquant la situation de la Chine en matière des droits de l'homme lors de la réunion de la Commission de droits de l'homme de l'ONU à Genève ce mois-ci."  Craner a ajouté : "Nous avons invité des membres de la Commission à nous joindre en exprimant des 'inquiétudes concernant des rapports continuels de restrictions graves à la liberté d'assemblée,d’association, d’expression, de conscience et de religion, les procès légaux qui font toujours  défaut à des normes internationales en procédure et en transparence, les arrestations et autres graves peines pour ceux cherchant à exercer leurs droits  fondamentaux."

Bien que le gouvernement chinois ait réussi d’ obtenir un nombre suffisant de membres pour voter en faveur d'une " motion non action", Craner a indiqué, " notre travail à Genève n’a tout de même  pas été en vain. En effet, le rapporteur spécial de l'ONU sur la torture visitera la Chine fin juin. Et maintenant l'Union Européenne examine soigneusement la situation des droits de l'homme pour considérer s’il vont  lever son embargo sur la vente des armes contre la Chine.  En introduisant cette résolution à la Commission, nous avons fortement  manifesté notre souci constant au sujet de la situation de droits de l'homme en Chine  D'autres pays et le gouvernement chinois lui-même ont été obligés de tenir compte de notre souci.  Et ceux qui combattent courageusement chaque jour pour faire entendre leurs voix savent que les Etats-Unis ne les ont pas abandonnées et n'abandonneront pas."

Craner a indiqué : "nous avons une obligation de dénoncer le manque de liberté et de protection des droits de l'homme en Chine parce que nous voyons le peuple de la Chine le dénoncer  eux-mêmes chaque semaine." 

"En d'autres termes, nous voyons certains citoyens Chinois faire des choses extraordinaires semaine après semaine, mois après mois.  Et je crois que nous avons la responsabilité de soutenir ces efforts extraordinaires et d'essayer d'augmenter l'espace politique et légal de sorte que le différent Chinois puisse être éliminé.,"   a dit Craner.

En fin de compte, Craner a  récapitulé: "en ce qui concerne la Chine, je crois que notre meilleure politique est de dénoncer les abus des droits de l'homme, comme nous avons fait ce mois-ci à Genève, et d'encourager les réformes qui font encore large défaut là-bas, comme nous le  faisons annuellement à travers le programme du Département d’Etat concernant la démocratie, les droits de l'homme et  les règles de la loi."