(Minghui.org)

Mme Zhang Haiyan, âgée de 34 ans, venait de Wangjiazirantun, village de Xiyou, ville de Hujia, conté de Heishan, province de Liaoning. Elle avait débuté sa pratique du Falun Gong en 1996. Peu après, sa mauvaise vision et sa jambe droite arquée étaient retournées à la normale.

Après que la persécution du Falun Gong ait débuté en 1999, elle a fermement maintenu sa croyance en Falun Gong. À la mi-septembre 2001, elle s’est rendue à Beijing pour faire appel. La police de Beijing l’a arrêtée et a ensuite demandé à sa station de police locale et aux fonctionnaires locaux de la ramener. Après qu’elle ait été ramenée, elle a été sauvagement battue par la police locale. Ensuite elle a été envoyée au centre de détention Heishan. Environ deux mois plus tard, elle a été condamnée à deux années d’éducation par le travail forcé et transférée au camp de travail de Masanjia.

Alors qu’elle était dans le camp de travail, elle a subi plusieurs tortures. Elle a été suspendue pendant de longues périodes de temps. Son corps entier était attaché et elle était battue. Puis, les policiers lui ont fait croiser ses jambes l’une sur l’autre et presser ses paumes sur sa poitrine. Ensuite, les policiers l’ont menottée et l’ont obligée à maintenir cette position pendant très longtemps. Plus tard, elle a débuté une grève de la fin pour protester, ce qui lui a valu d’être torturée encore plus sévèrement. Après presque deux ans, elle était sur le point de s’écrouler mentalement. En février 2003, quand sa famille est venue lui rendre visite, ils ont remarqué que sa tête était enveloppée de gaze, ses mains étaient sévèrement enflées et elle ne pouvait pas parler. Un mois plus tard, le 21 mars 2003, le camp de travail a dit à sa famille de venir la chercher. Zhang était complètement désorientée mentalement et ne pouvait plus s’occuper d’elle-même. Lorsque sa famille est venue au camp de travail, les autorités du camp ont dit, « Nous ne la laissons partir que pour un mois. Dans un mois, nous viendrons la chercher pour la ramener ici. » Lorsqu’elle est retournée chez elle, les membres de sa famille ont trouvé 3 cicatrices profondes sur sa tête et son cou.

La torture a causé des séquelles majeures à Zhang Haiyan, à la fois physiquement et mentalement. Dans les 10 mois qu’elle a été à la maison, elle n’a jamais osé parler à personne, pas même à son mari et à  ses enfants. Les membres de sa famille n’ont jamais osé lui parler fort, parce qu’ils ne voulaient pas lui faire peur. Même lorsqu’un enfant du voisinage criait, elle était effrayée au point que son visage devenait pâle et elle tremblait de tout son corps. Le 18 janvier 2004, elle est morte.

Les responsables de la persécution de Zhang Haiyan :

La brigade de la sécurité nationale du département de police du conté de Heishan

La station de police de la ville de Hujia

Le camp de travail Masanjia

2004-4-22

Traduit au Canada le 7 mai 2004