(Minghui.org)

Le 23 juillet 1999, je marchais en direction de mon centre de pratique de Falun Dafa de la localité comme d’habitude, apportant mon lecteur de cassettes. Rien ne s’est passé le lendemain alors que je me dirigeais ver le centre de pratique. Cependant, le 25 juillet, après ma pratique en groupe, j’ai été entraîné vers une voiture par la patrouille et amené au poste de police de la ville pour détention. J’ai refusé de signer les notes officielles de mon interrogatoire. Quand les policiers m’ont demandé la raison, j’ai expliqué que les médias chinois sont des outils de propagande politique utilisés pour fabriquer des histoires contre le Falun Gong. Je leur ai dit que je ne voulais pas qu’ils dénaturent mes mots pour alléguer que j’ai renoncé au Falun Gong, ce qui nuirait à la grande Loi et duperait les gens. Ils sont restés silencieux. Le lendemain, la presse a interviewé la police à propos de mon cas et, parce que j’ai maintenu des pensées droites, la police a expliqué sa compréhension de la grande Loi aux médias en répétant mes mots originaux au journaliste. Plus tard, le journal a publié un article d’une bonne longueur. L’éditeur a même amélioré certains de mes mots ambigus, pour donner plus de précision à l’article. Le reportage était très positif à un moment où des nuages noirs se rassemblaient, et il a eu un grand impact.

Le même jour, la police m’a détenu à nouveau  pendant 10 jours. Le 3e jour, le gérant de mon unité de travail a apporté beaucoup de nourriture pour me donner quand il est venu me voir. Il m’a laissé avec 500 Yuan, dont 300 ont été pris par les autorités pour une chambre et les frais d’hébergement. Il a déménagé mes livres sur le Falun Gong à un autre lieu pour les garder en sécurité. Le matin du 10e jour, le gérant a conduit une voiture en direction de la prison pour me prendre. Lors du trajet à destination de la résidence, il m’a dit : « Va à la maison, prends une douche et change de vêtements, agis comme si rien ne s’était passé. Fais attention la prochaine fois! » Après ma douche, la police est arrivée plus tard et a essayé de forcer le gérant de me licencier. Mon gérant a répondu : « Même si c’est en raison de sa pratique du Falun Gong, je vous dis, je ne le renverrai pas même si vous lui donnez une peine d’emprisonnement, sans parler de la détention de 10 jours. Allez-vous-en ! » La police a quitté les lieux à ce moment-là.

Plus tard, tous les P.d.g. des compagnies privées ont été obligés d’exprimer leur position envers le Falun Gong. Mon patron a expliqué comment ma productivité au travail s’était améliorée après que j’aie commencé la pratique du Falun Gong, et il a réitéré son attitude positive envers la grande Loi, ce qui l’a rendu célèbre dans son cercle de partenaires en affaires. C’est extraordinaire!

En été 2000, j’ai été détenu et jeté en prison. J’ai refusé de dire mon nom et ai commencé une grève de la faim. J’ai pratiqué les cinq exercices chaque jour jusqu’à ma libération. Il faisait extrêmement chaud cet été, et je me sentais déshydraté, mais je continuais à expliquer la vraie situation sur le Falun Gong aux détenus. Le chef de la cellule était un voleur reconnu coupable, qui était encore très jeune mais qui avait cependant volé plusieurs fois. Après avoir entendu mes mots pleins de vérité et de compassion, il a dit : « Selon la loi, je peux être condamné à 12 ans de prison, mais j’aimerais que tu me fasses la promesse de m’envoyer le livre Zhuan Falun si jamais tu sors de prison. » J’ai accepté avec joie.

Après 15 jours, le 26 juin, j’ai été transféré dans une autre cellule. Cela coïncidait avec la «Journée mondiale anti-drogues » et la moitié des prisonniers là-bas étaient soit des trafiquants de drogues ou des toxicomanes. J’ai écrit un article expliquant l’origine des crimes reliés à la drogue et comment la grande Loi peut les améliorer, améliorer leur moralité, et changer leurs vies. J’ai collé le papier au mur. Le directeur adjoint du centre de détention et le directeur du camp sont venus un après l’autre le lire, ils n’ont rien dit, mais ils ont simplement appelé le chef de la cellule. Quand il est revenu, il s’est assis près de moi et m’a dit que mon article était très bon, mais que nous étions maintenant en prison, et nous devrions alors déchirer la deuxième partie. J’ai répliqué avec droiture que c’étaient mes vraies pensées, qu’elles étaient basées sur des faits, et que cet article ne devrait pas être déchiré en deux, mais devrait rester tel quel.

Le lendemain, j’ai été libéré et les codétenus étaient très contents pour moi. Deux jours plus tard, je suis retourné visiter le centre de détention avec des enveloppes contenant des imprimés sur le Falun Gong et je les ai remis au directeur adjoint et le directeur des cellules. J’ai expliqué les faits sur le Falun Gong et leur ai dit de chérir ces imprimés ! Ils ont tout accepté avec joie.

Le lendemain, j’ai pris le train à destination de Pékin pour me rendre à la place Tienanmen.

Le 17 février 2004.

Traduit au Canada le 19 mai 2004.