Par une pratiquante en Chine

(Minghui.org)

Le Maître a dit dans « Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à Atlanta 2003 »

« Vous savez que, lorsque je transmets la Loi, je ne fais pas de distinction entre les groupes sociaux ou les classes sociales, je ne fais pas de différences entre les riches et les pauvres, les différentes professions ou la position hiérarchique. Je ne regarde rien de cela, je regarde seulement le cœur de la personne. Vous devez aussi agir ainsi lorsque vous allez clarifier la vérité. Vous ne devez pas penser que c’est un personnage important de haut rang et vous créer un obstacle dans votre esprit, comme si vous étiez là pour quémander son aide. La vraie situation, c’est que vous êtes en train de le sauver, vous êtes en train de lui donner l’occasion de choisir son avenir, c’est sûr. Alors vous devez considérer la clarification de la vérité pour apporter le salut aux gens de ce monde comme la chose la plus importante. »

Pendant mes années de cultivation et dans le processus de la clarification de la vérité aux gens, j’ai toujours considéré de tout mon cœur qu’il était extrêmement urgent et important d’expliquer les faits de la persécution à la police et aux dirigeants de mon unité de travail. Cependant la peur que je ressentais et les nombreuses notions que j’avais formées au cours de cette vie m’ont créé beaucoup d’obstacles mentaux qui m’ont empêchée de clarifier la vérité. J’ai particulièrement dû lutter, après avoir été libérée d’une peine d’emprisonnement de trois ans dans un camp de travaux forcés, avec la crainte d’avoir la police à ma recherche dans le but de m’arrêter. Comment pouvais-je aller les voir et leur parler ? Ainsi pendant longtemps je suis restée loin de mon logement et j’ai manqué de précieuses opportunités pour clarifier la vérité aux dirigeants de mon unité de travail et à la police. Ils avaient été trompés par la propagande médiatique et commettaient beaucoup de péchés envers le Falun Dafa. Les forces perverses ont profité de mes lacunes pour diffamer de manière insidieuse le Dafa et persécuter les pratiquants. Je ressentais de la peine mais je n’avais pas de pensées suffisamment fortes pour dépasser mes propres barrières mentales.

I. Clarifier la vérité aux dirigeants de l’unité de travail pour modifier l’environnement de cultivation

Après le 20 juillet 1999, lorsque la persécution contre le Falun Dafa a commencé, mon chef de section me parlait presque quotidiennement, cherchant à me convaincre de renoncer à ma croyance du Falun Dafa. Il menaçait de me dénoncer au « bureau 610 » (1) si je refusais d’obtempérer.

Après avoir découvert que le chef du département de la sécurité était en charge de la question du Falun Gong, j’ai été lui parler. Parce qu’il y avait d’autres personnes présentes il n’était que peu disposé à m’écouter. J’ai commencé par lui expliquer la manière dont mes maladies avaient été guéries une fois que j’avais commencé à pratiquer le Falun Gong. Il a commencé à éprouver de l’intérêt pour ce que je lui disais. Puis je lui ai demandé de ne plus agir, quelle que soit la manière, contre le Falun Gong. Je lui ai parlé du principe que le bon est rétribué par le bon et que le mal est rétribué par le mal. Finalement je lui ai dit avec sincérité « dorénavant à chaque fois que mon chef aura une discussion avec moi je viendrai à votre bureau vous parler de faits concernant le Falun Gong. Ce sera bénéfique pour vous. » Il n’y a pas répondu négativement. Après avoir discuté avec lui la deuxième fois il n’était plus gêné d’écouter mes propos même s’il y avait d’autres personnes dans la pièce. Je pouvais lui parler ouvertement du Falun Gong. La police qui était présente a aussi appris les faits concernant le Falun Gong. Quand je me suis rendue à son bureau pour la troisième fois il a souri et a dit « Le chef de votre département vous a-t-il encore parlé ? Je lui ai déjà demandé de ne plus vous déranger. » Depuis lors le chef de mon département n’a plus jamais essayé de me convaincre de renoncer à ma croyance dans le Falun Gong.

Après mon retour de Beijing en septembre 2002, le chef du département de la sécurité et deux autres dirigeants de mon unité de travail sont venus me parler « Nous ne vous questionnerons pas sur le lieu ou vous vous êtes rendue et vous n’avez pas non plus besoin de nous le dire. Si cela vous fait plaisir de pratiquer dans votre maison le matin, faites nous simplement savoir quand vous avez besoin de partir en voyage. » J’ai souri et je leur ai dit « Pourquoi devrais-je vous informer de la manière dont je profite des congés légaux et de mes week-end ? » J’ai continué à leur clarifier la vérité et ils m’ont sourie aimablement. Plus tard le chef du département de sécurité a été transféré dans une autre unité de travail.

Au mois de septembre 1999 les employés du bureau disciplinaire d’investigations et de surveillance du parti sont venus me parler. Ils m’ont demandé de choisir entre le parti et le Falun Gong, prétendant qu’un membre du parti n’est pas autorisé à pratiquer le Falun Gong. Je leur ai dit que je n’allais ni arrêter ma pratique ni quitter le parti communiste. J’ai expliqué ma position et je leur ai indiqué que notre Maître nous demande de devenir de meilleures personnes et des employés modèles. « Le parti n’a-t-il pas non plus besoin de tels membres ?  Si vous me renvoyez du parti, cela nuira au parti, ainsi je n’abandonnerai aucun des deux. » Pendant le repas de fête du nouvel an 2000, quatre chefs importants de mon unité de travail se sont approchés de moi et m’ont saluée.

II. Clarifier la vérité à la police qui m'a persécuté

1. Depuis le moi de novembre 2002, le téléphone de ma maison a été mis sur écoute. Lorsque la police écoutait les conversations, à chaque fois que le Falun Gong était mentionné, ils m’ordonnaient de me rendre à la station de police. Ainsi plus je leur rendais visite, plus ils en apprenaient sur le Falun Gong. Ils m’ont suggérée de changer mon numéro de téléphone. Lorsqu’ils vérifiaient les documents retraçant les conversations téléphoniques de pratiquants ils n’y jetaient qu’un œil rapide ou les ignoraient. Une fois j’ai remarqué qu’il y avait un portrait de notre Maître traînant sur leur bureau. Ils l’avaient confisqué lors de la fouille d’une maison d’un pratiquant. Je leur ai dit qu’ils ne devaient pas le brûler et je leur ai prié de me donner le portrait. C’est ce qu’ils ont fait.

2. Durant le mois de juin 2000 un pratiquant d’un autre comté a été arrêté. Sous la torture le pratiquant a été contraint de dévoiler à la police qu’il avait des contacts avec moi. Cette information a été soumise au bureau de sécurité publique de la province, transférée au bureau de sécurité publique de la ville et plus tard transférée au bureau de sécurité publique du district. Ils m’y ont emmenée dans le but de vérifier les déclarations mais n’ont pas pu obtenir les « preuves » qu’ils recherchaient. Ils ont envoyé des personnes pour fouiller ma maison. Sur le chemin du retour vers mon domicile les deux policiers ont dit qu’ils allaient fouiller ma maison avec attention, mais en prononçant la phrase sur un ton ironique, comme s’ils étaient en train de plaisanter. Je leur ai clarifié la vérité tout en envoyant des pensées droites. L’un d’entre eux a commencé à avoir mal dans le bas de son dos et s’est soudainement senti très mal. Je lui ai donné quelques médicaments et lui ai offert le reste des pilules contenues dans la bouteille. Il a apprécié et a dit « Vous n’avez pas eu de salaire pendant des mois et vous ne pouvez pas vous faire rembourser vos dépenses médicales par votre unité de travail. » Je lui ai dit « Grâce à Me Li et au Falun Dafa, j’ai un corps beaucoup plus sain et ne souffre d’aucune maladie. J’ai acheté ce médicament avant 1996 pour la douleur que j’avais dans le bas de mon dos. Maintenant que je pratique le Falun Gong je ne ressens plus de douleur et je n’en ai ainsi plus l’usage. » Je leur ai beaucoup parlé. Pour le moins, ils ont annoncé au chef de leur bureau par téléphone « Il n’y rien dans sa maison. Laissons la chez elle et nous revenons au poste. »

3. Au mois de septembre 1999, le principal contact du centre d’assistance de Falun Dafa de la ville et moi avons été arrêtés et emmenés au poste de police. Au poste nous avons étudié la Loi et avons pratiqué les exercices. A cause de cela les policiers ont été privés de leur bonus. Ils nous ont ainsi enfermé une journée entière dans une pièce glaciale sans lumière alors qu’à ce moment nous nous trouvions en plein mois de novembre et qu’il faisait très froid. Nous avons entamé une grève de la faim pour protester contre notre mauvais traitement. Un des policiers est venu me parler et je lui ai clarifié la vérité. Après plusieurs conversations, son attitude envers le Dafa et sa manière de penser m’ont semblée avoir bien évolué. Il m’a pour le moins demandé si les exercices pouvaient guérir les maladies du cœur. Je lui ai dit que oui. Il a dit qu’il commencerait à pratiquer le Falun Gong lorsque le Falun Gong serait à nouveau permis en Chine. Il m’a dit que je pouvais manger quelque chose et qu’il ne le rapporterait pas aux autorités supérieures. Je lui ai dit que non, que ce n’était une manière d’agir conforme à des pratiquants cultivant selon « Authenticité Bienveillance Tolérance. » J’ai été relâchée trois jours après avoir commencé la grève de la faim.

4. Au cours des « deux réunions » du mois de mars 2003, la police de la section d’investigation criminelle du bureau de sécurité s’est rendue à ma maison et y est restée pendant trois jours. Ils voulaient trouver des « preuves » mais n’y sont pas parvenus. Ils m’ont arrêtée et ont fouillé ma maison. J’ai envoyé des pensées droites pour éliminer les arrangements de la perversité et pour renier toute sentence de camp de travaux forcés (des camarades pratiquants ont aussi envoyé des pensées droites pour me soutenir lorsqu’ils ont appris que j’avais été arrêtée).J’ai tout de suite ressenti un fluide chaud se déverser du haut de ma tête. De quoi devais-je avoir peur ? La police a aussi été trompée et manipulée par les autorités supérieures. Ils font aussi partie des gens qui doivent être sauvés. Je savais que je devais les sauver avec bienveillance. Alors que j’avais ces pensées j’ai remarqué qu’ils n’étaient plus en colère. Un policier est resté à mes côtés pendant que les autres allaient fouiller. Je lui ai clarifié la vérité. Il a écouté avec attention et a dit « ma mère pratiquait aussi le Falun Gong et je sais que vous êtes tous de bonnes personnes. » Peu de temps après les deux autres policiers sont revenus. L’un d’entre eux a dit « vieille dame vous cachez les choses très bien, nous n’avons rien trouvé. » L’autre policier était tellement fatigué qu’il n’est même pas revenu dans la pièce (je savais que c’était grâce à la force du Maître et à la coopération des camarades pratiquants). Il a aussi dit « Votre belle fille vous a tellement aidé, elle est vraiment grandiose. » Dans l’après midi j’ai été envoyée dans la section du centre national de protection. Lorsque le chef de section m’a vue il m’a souri et m’a dit « Je ne vous ai pas revue depuis longtemps. Vous avez l’air plus jeune. » Je lui ai souri et j’ai dit « Plus je pratique moins je vieillis. De plus vous arrêtez des personnes qui pratiquent le Falun Gong, qui ose le pratiquer ? » Il m’a dit que si j’acceptais le verdict du camp de travaux forcés on me relâcherais après un ou deux mois sous caution. Je lui ai dit que je ne faisais rien de mal et que donc je n’y resterais pas une seule journée. Il a dit « vous êtes réellement une bonne personne. Laissez-moi demander au bureau de sécurité de la ville. » J’ai envoyé des pensées droites pendant qu’il téléphonait. Il leur a dit que j’avais plus de 60 ans (en vérité je n’en avais que 50) et que j’étais en mauvaise santé. Il leur a aussi dit que j’avais été détenue pendant une année et qu’il était plus sûr de me libérer sous caution. Le bureau de la ville a donné son accord. Il a appelé ma famille et leur a demandé de venir me chercher. Je suis rentré avec fierté et avec droiture le soir chez moi. Cette expérience m’a enseigné le fait que j’ai en moi encore beaucoup d’attachements, tels que l’attachement à la peur, à la poursuite de résultats, à la vanité, et au désir de me faire remarquer. Je devrais renforcer mon étude de la Loi.

III. Après avoir clarifié la vérité au personnel du « bureau 610 » de mon unité de travail, je n’étais plus sans logement

1. Le Maître a dit,

« Sans avoir la bienveillance d’un disciple de Dafa on n’est alors pas un pratiquant, si un disciple de Dafa ne peut pas prouver la Loi, il n’est pas un disciple de Dafa (Commentaires sur l’article « la majesté de Dafa » de ; points essentiels pour un avancement assidu II)

Au cours de la clarification de la vérité aux entités vivantes et dans le processus de les sauver j’ai réalisé que ces actions étaient honorables à cause du comportement bienveillant des pratiquants. Les gens ordinaires croient en la véracité des paroles des pratiquants de Falun Dafa et ils ont réalisé que le Falun Dafa est bon. Chaque mot et chaque action de notre part est pour valider Dafa. Toutefois, depuis le début de l’année 2001, j’ai été dans l’impossibilité de retourner chez moi et d’y rester. J’ai découvert que c’était dû à mon manque de profondeur dans la clarification de la vérité. Par l’étude de la Loi et par les signes du Maître j’ai réalisé que je devais retourner chez moi. Je suis rentrée chez moi au mois de février 2002, mais j’ai développé l’attachement à la peur. A chaque fois que j’entendais le son d’une voiture de police ou même le son de n’importe quel véhicule je pensais ; « Sont-ils venus m’arrêter ? » Lorsque quelqu’un montait les escaliers je regardais à travers le judas pour m’assurer que ce n’était pas un policier. A chaque fois que je voyais une voiture de police je me cachais. Plus j’avais peur, plus le nombre de fois ou une voiture de police s’est parquée devant ma maison augmentait. Maître a dit,

« J'ai dit auparavant, j'ai dit qu'en fait tout ce qui se passe dans la société des gens ordinaires, est favorisé aujourd'hui par les cœurs des disciples de Dafa. » (de; Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux Etats-unis 2002).

Parce que mon propre cœur n’était pas droit, j’ai dû faire face à des tribulations pendant longtemps. Grâce à une étude constante de la Loi et à une recherche intérieure, j’ai décidé que je devais clarifier la vérité à la police. Une fois que cette pensée droite a émergée, les voitures de polices se sont parquées moins fréquemment devant ma maison. Parfois des policiers venaient mais ils repartaient immédiatement. Une fois je suis allée activement clarifier la vérité aux deux policiers chargés de me surveiller, leur expliquant pourquoi j’avais décidé de pratiquer le Falun Gong, les changements que j’avais expérimentée après le début de ma pratique et d’autres sujets importants. Je leur ai dit « Nous sommes tous de bonnes personnes qui suivent les principes de « Authenticité Bienveillance Tolérance ». Nous voulons être de bonnes personnes. Pourquoi êtes vous ici pour surveiller de bonnes personnes ? » Ils m’ont répondu qu’ils savaient que les pratiquants étaient tous de bonnes personnes ; Ils obéissaient simplement aux ordres reçus par leurs supérieurs. Ils étaient aussi conscients que certaines personnes les critiquaient pour ne pas être capable de discerner entre le bon et le mal aussi bien que de ne pas arrêter les mauvaises personnes mais au contraire d’arrêter les bonnes. Ils ont dit « nous ne ferons pas cela. » Ils ne sont jamais revenus à ma maison.

2. Après le retour à mon domicile, le chef du « bureau 610 » est venu personnellement dans mon secteur pour voir si je pratiquais encore le Falun Gong. Certaines personnes l’ont défié : « Pourquoi venez-vous demander des renseignements sur elle, pourquoi ne demandez-vous pas à votre mère si elle pratique encore le Falun Gong ? » La mère du chef avait une fois eu une eu une thrombose au cerveau. Il l’avait alors envoyée à un site de pratique et la maladie de sa mère avait été guérie après qu’elle ait commencé à pratiquer le Falun Gong. Ce fait était connu par beaucoup de personnes. Lorsque j’ai entendu qu’il venait pour me surveiller, j’ai tout d’abord envoyé des pensées droites pour éliminer la perversité qui le contrôlait et puis je me suis rendue à sa maison et l’ai attendu au-dehors. Je l’ai vu partir avec sa femme et je les ai donc accostés pour les saluer. Il a dit « C’est bien que vous soyez de retour. » Je lui ai dit « Etes vous venu pour me surveiller l’autre jour ? J’ai entendu que vous avez continuellement demandé à d’autres personnes si j’étais revenue et si je pratiquais toujours le Falun Gong. Je veux vous dire quelques mots. Vous savez que le Falun Gong est bon puisque vous avez envoyé votre mère au site de pratique et que grâce à cela sa maladie a été guérie. Comment pourriez vous retourner de la bonté par une mauvaise action ? Au lieu d’apprécier les pratiquants de Falun Gong vous prenez même part à la persécution. ! Puisque vous avez été assigné au « bureau 610 » vous devriez garder un esprit clair et ne pas commettre d’actes mauvais en persécutant le Falun Gong. » Il a insisté sur son point de vue et a déclaré « de nos jours les pratiquants de Falun Gong ont changé de ce qu’ils avaient été. » Plus tard j’ai essayé par différents moyens de lui clarifier la vérité. Je profitais de la moindre occasion pour lui parler à lui et à ses parents et j’ai dit à ses parents d’insister pour qu’il cesse de commettre de mauvaises actions préjudiciant le Falun Dafa, que quoiqu’il faisait il n’agissait que pour quelques petits profits temporaires. Je leur ai aussi dit que ce n’était pas trop tard pour qu’il arrête ses mauvaises actions. Un jour avant la campagne d’arrestation massive de 2002, son père m’a avertie que la police du district avait planifié de fouiller chaque maison et que dans celles ou on trouverait des livres ou des documents les personnes seraient arrêtées si elles ne signaient pas la garantie d’abandon de la pratique du Falun Gong. Il m’a dit de me cacher quelque part. J’ai immédiatement averti tous les camarades pratiquants. Durant cette campagne massive d’arrestations, notre région a eu le moins de pertes. Cela nous démontre qu’a chaque fois qu’une personne comprend la vérité, elle va prendre la bonne décision pour se positionner correctement. Plus tard cette personne a quitté le « bureau 610. »

Le Maître a dit dans « Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Washington DC 2002 »

« Là où un problème apparaît, là il est nécessaire que vous alliez clarifier la vérité, apporter le salut. »

Chaque matin entre 6 et 7 heures les personnes responsables de la sécurité dans mon unité de travail se rendaient vers les bâtiments de résidence pour rechercher et enlever les documents de clarification de la vérité. Parfois ils venaient tôt le matin vers 3-4 heures pour arrêter les pratiquants. Eveillée par les mots du Maître, j’ai pensé ; ces gens ont eu suffisamment d’occasions de lire les documents, cependant ils croient encore aux mensonges montrés à la télévision. Je dois leur clarifier la vérité. Ainsi je me suis rendue chez le chef de la sécurité du personnel et je lui ai parlé avec compassion. Au début il argumentait encore. Après ma deuxième visite son attitude a beaucoup changé. Dans le but de mieux clarifier la vérité, je me suis rendue au magasin tenu par ses parents et j’ai parlé à sa famille entière. Pendant ce temps j’ai regardé en moi pour m’améliorer et améliorer la manière dont je lui clarifiais la vérité. Trois visites plus tard il m’a dit de ne pas distribuer des documents appartement par appartement car c’était trop évident, mais qu’autrement ils laisseraient faire parce qu’ils étaient aussi lassés d’essayer d’arrêter les pratiquants de Falun Dafa. Il a dit « si l’un d’entre nous vous aperçoit en train de distribuer des documents c’est OK ; si nous sommes deux c’est OK ; mais c’est difficile de ne rien entreprendre lorsque nous sommes trois à vous avoir vus. » J’ai aussi parlé à la patrouille de police, les avertissant qu’ils étaient en train de commettre de mauvaises actions contre le Falun Gong. Pendant ce temps nous avons aussi adapté notre manière de distribuer des documents de clarification de la vérité, essayant d’être moins visibles lorsque nous mettions des documents dans certains appartements d’un immeuble et un peu plus dans un autre bâtiment. Les patrouilles de polices ont dit qu’elles n’allaient pas intervenir puisque leur chef ne le faisait pas non plus. A vrai dire lorsque la patrouille de police m’a vue plus tard distribuer des documents ils n’ont pas essayé de m’arrêter. Pendant les années 2002 à 2004 la distribution de documents s’est énormément simplifiée et nous n’avons eu que peu de pertes. Personne dans mon unité de travail n’a été arrêté.

IV. Clarifier la vérité aux chefs de ceux qui m’ont persécutée en exigeant le dédommagement total des salaires

Depuis les arrestations massives du mois d’avril 2002, j’ai été forcée de quitter ma maison pour éviter d’être persécutée d’avantage. Mon unité de travail a bloqué mon salaire et tous les bonus. J’ai compris que je ne devais pas subir passivement la persécution mais qu’au contraire je devais parler aux chefs et expliquer les faits de la persécution du Falun Dafa. Cependant les chefs ne voulaient pas parler avec moi et utilisaient toutes sortes d’excuses pour ne pas me recevoir. Ainsi je leur ai écrit des lettres (j’ai fait six copies à chaque fois et les ai envoyées) pour exposer leur persécution envers ma personne. Je leur ai expliqué le principe de la rétribution karmique que « le bon est rétribué par le bon et le mal par le mal » et leur ai suggéré de choisir la bonne voie dans le futur. J’ai clairement mentionné dans ma première lettre que s’ils ne comprenaient toujours pas la vérité ou refusaient de résoudre mon problème je continuerais à leur écrire. Après avoir envoyé ma deuxième lettre je n’ai toujours pas reçu de réponses de leur part. J’ai regardé en moi et j’ai trouvé mon attachement. J’ai rectifié cette omission. Quatre jours plus tard j’ai envoyé la troisième lettre. Le secrétaire des cadres seniors du bureau est venu me dire qu’ils avaient reçu ma lettre et qu’ils allaient discuter du problème de mon salaire mais qu’ils voulaient que je signe une « lettre de garantie. » (2) Je lui ai dit « Est-ce que l’un d’entre vous peut me signer une lettre garantissant que je ne tomberai pas malade ? Puisque vous ne connaissez toujours pas les faits par rapport au Falun Gong, je dois continuer d’écrire mes lettres jusqu’à ce que vous compreniez. » En même temps j’ai regardé en moi à la recherche d’un attachement. Si je ne faisais pas les choses en me basant sur les principes du Falun Dafa, en tant que pratiquante, alors la force du Falun Dafa ne serait pas avec moi. J’ai à nouveau écrit une lettre. Plusieurs jours plus tard le secrétaire est venu à ma maison « La personne en charge des relations humaines a dit que vous étiez trop obstinée pour écrire une lettre de garantie. Ainsi le bureau des cadres seniors va écrire un rapport pour vous, je vais le signer, et faire signer le secrétaire administratif des ressources humaines et ainsi cela sera réglé. » Mais deux semaines plus tard je n’avais toujours pas récupéré mon salaire. Ma compréhension était qu’il fallait que je clarifie la vérité à plus de ces personnes. J’ai appelé le secrétaire du bureau des cadres des aînés. Le secrétaire a dit « le secrétaire administratif des relations humaines a refuser de signer le rapport parce que vous n’avez pas écrit de lettre de garantie. » J’ai réalisé que j’avais expliqué les faits concernant le Falun Dafa à tous les cadres et membres du comité du parti excepté le secrétaire administratif des ressources humaines. Je lui ai écrit une lettre exposant les mauvaises actions qu’il avait entreprises en persécutant le Falun Dafa. Je lui ai écrit « Vous êtes nommé fonctionnaire dans le but de satisfaire les besoin des gens. De plus vous avez lu des livres du Falun Dafa dans le passé, je suis sûre que vous n’allez rien faire qui puisse nuire au Falun Dafa. Je vais vous écrire une lettre chaque jour pour vous clarifier la vérité. Lorsque vous avez le temps, lisez s’il vous plaît mes lettres. J’ai aussi ma part de responsabilité parce que je ne vous ai pas clarifié les faits plus tôt. Ce n’est pas trop tard pour vous corriger et agir d’une manière appropriée. N’attendez pas le jour ou justice sera rendue à tous les malfaiteurs. Autrement vous vous sentirez trop coupable pour faire face à vos amis, votre famille et vos collègues. » Après que je lui ai envoyé six lettres, le chef de section du « bureau 610 » et le secrétaire du bureau des cadres vétérans sont venus à ma maison et m’ont présenté des excuses « je suis venu en hâte et je n’ai pas eu le temps d’enlever mon uniforme de police, est ce que cela vous dérange ? » J’ai dit « non cela ne me dérange pas. Mon Maître dit que nous ne devons que regardez le cœur des personnes et leurs intentions. » Il a dit « Nous sommes venus vous donner les trois décisions prises par le secrétaire ;

1. Sans la permission de l’unité de travail la ville et le bureau de sécurité publique n’ont pas le droit de venir arrêter les pratiquants des unités de travail

2. Restaurer tous vos avantages de salariée

3. Dorénavant, personne n’interférera dans votre pratique du Falun Gong. Je vais vous laisser mon numéro de téléphone portable. Il sera allumé 24 heures sur 24. Peu importe qui viendrait vous harceler, téléphonez moi.

Je les ai remercié. Du fond de mon cœur j’ai éprouvé de la reconnaissance envers notre Maître qui m’a donné ces opportunités de clarifier la vérité. J’ai été témoin de la puissance du Falun Dafa.

A travers des années de cultivation et de rectification de la Loi, j’ai fait l’expérience de la bienveillance de notre Maître et de la noblesse du Falun Dafa. J’ai aussi réalisé que pour les pratiquants, chaque mot et chaque acte sont une manière de clarifier la vérité. Bien que j’ai en fin de compte éliminé beaucoup de conceptions humaines et des attachements, ces notions et ses attachements m’ont ralentie, m’ont rendu incapable de clarifier la vérité aux chefs plus tôt et ils ont ainsi commis de mauvaises actions contre le Dafa pendant un laps de temps. Je serais plus diligente dans le futur, accomplissant ma promesse et profitant de chaque opportunité pour faire connaître à plus de gens la vérité sur le Falun Dafa.

(1) « Le bureau 610 » est une agence spécifiquement créée pour persécuter le Falun Gong, qui a la puissance absolue et se trouve au-dessus de tous les niveaux administratifs du parti et de tous les autres systèmes politiques et judiciaires

(2) « Lettre de garantie » - lettre déclarant que la personne regrette d’avoir pratiqué le Falun Gong et garantit de ne plus pratiquer à nouveau, de ne pas se rendre à Beijing pour faire appel en faveur du Falun Gong et de ne plus jamais s’associer avec des pratiquants de Falun Gong