(Minghui.org)

Huang Zhao est morte. Le régime de Jiang a enlevé la vie d’une belle, bonne et pacifique jeune pratiquante tout simplement parce qu’elle persévère dans sa croyance en Vérité, Compassion, Tolérance.

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Huang Zhao était née en avril 1972. Elle habitait au no 33 du Bâtiment no 3, Shangzhakou dans le district Qiaokou, ville de Wuhan, province Hubei et était une employée de l’Administration du Grain du district Qiaokou, à Wuhan.

Huang avait pratiqué plusieurs genres d’exercices de qigong avant de commencer à pratiquer le Falun Gong. Elle comprenait bien la difficulté de trouver une voie de cultivation droite. Dans la deuxième moitié de 1995, la première fois qu’elle a entendu parler du Falun Gong, elle a emprunté avec sérieux le livre Falun Gong (version révisée) de la personne qui lui en avait parlé. Après avoir obtenu Zhuan Falun, elle était devenue encore plus intéressée à lire le livre. Elle avait lu et récité avec assiduité les enseignements. Vers 1999, elle était capable de réciter Zhuan Falun en entier. Cela avait développé sa ferme croyance, ce qui lui a donné la force de persister même après le début de la persécution. Durant les cinq années de la brutale persécution, elle est toujours restée à l’avant plan durant la rectification de la Loi et n’a jamais cédé face aux personnes malveillantes. Elle a utilisé sa vie pour composer un magnifique chapitre pour aider le Maître dans la rectification de la Loi.

Huang comprenait profondément combien le Dafa était précieux. Peu de temps après avoir obtenu la Loi, elle a essayé de répandre le Falun Dafa. Elle allait souvent de la ville de Wuhan à sa ville natale, la ville de Yidu de la province de Hubei, pour promouvoir et enseigner les exercices du Falun Dafa, et elle utilisait toujours Vérité, Compassion, Tolérance pour guider sa vie quotidienne, traiter les autres avec bonté, et aider bénévolement les autres. Par exemple, elle fournissait du logement à certaines personnes qui venaient de la campagne pour travailler dans la ville de Wuhan. Ils vivaient dans sa maison pendant plusieurs mois. Elle essayait de son mieux de s’occuper d’eux. Par ses mots et actions les gens autour d’elle respectaient le Falun Dafa et Vérité, Compassion, Tolérance.

Après que la persécution ait commencé en 1999, elle est allée à Pékin en décembre 1999 pour faire appel et clarifier les faits à propos du Falun Gong au gouvernement. À ce moment-là, la police a cerné le Bureau d’appels du Conseil d’Etat. Les policiers ont utilisé toutes sortes de moyens pour empêcher les gens d’entre au Bureau d’appels. Ayant un esprit droit et déterminé, elle a franchi plusieurs niveaux de sécurité et est entrée avec succès au Bureau d’appels où elle a dit aux fonctionnaires : « Falun Dafa est bon! » Elle a été détenue illégalement pendant 15 jours.

Après son retour de Pékin, elle a commence à distribuer des imprimés concernant la clarification de la vérité, affiché des panneaux et suspendu des bannières. Elle est aussi retournée à sa ville natale dans la ville de Yidu pour encourager les compagnons de pratique là-bas d’aller de l’avant pour clarifier la vérité sur la persécution. Plus tard, elle est retournée à sa ville natale à nouveau pour aider les compagnons de pratique là-bas à avancer avec assiduité.

Une fois je me souviens, avant le nouvel an 2000, elle et moi écrivions des panneaux pour clarifier la vérité. Parce que j’avais peur, je choisissais toujours d’écrire dans des endroits où il n’y avait pas beaucoup de monde, mais elle a écrit très calmement dans ces endroits où les gens pouvaient voir facilement. Une fois quand elle écrivait les panneaux, je suis resté à ses côtés et lui ai dit qu’une personne s’approchait. Elle a continué à écrire sans même lever sa tête. Elle étudiait la Loi avec beaucoup d’assiduité.

En janvier, juste avant la Fête du printemps de 2001, les mauvaises personnes commençaient à arrêter les pratiquants du Falun Gong partout dans le pays afin d’empêcher les pratiquants de voyager à destination de Pékin pour faire appel durant ce jour férié. Elle a été aussi arrêtée et envoyée au Centre de lavage de cerveau Ertouwan dans le district Qiaokou.

En 2001, Huang a été envoyée au centre de détention no 1 de la ville de Wuhan pour avoir produit de la documentation clarifiant la vérité et révélé les mensonges concernant l’épisode de l’auto-immolation sur la Place Tienanmen. Parce qu’elle pratiquait le Falun Dafa dans le centre de détention, elle a été menottée et suspendue pendant sept jours et nuits. Plus tard, sans aucun procès, elle a eu une condamnation de deux années de travaux forcés. Mais, les employés du centre de détention n’ont pas réussi, deux fois de suite, à l’envoyer à un camp de travail. La première fois, le véhicule la transportant au camp de travail tremblait beaucoup en cours de route et a failli se renverser. La deuxième fois, elle manifestait de graves symptômes de maladie et le camp de travail a refusé de l’admettre. Plus tard, elle a été autorisée de quitter le centre de détention sur caution pour des traitements médicaux, et a été envoyée encore à un centre de lavage de cerveau, où elle a compris la signification de «… quelle que soit la voie que vous prenez, quels que soient vos buts et souhaits, personne n’interviendra dans vos affaires. » (Leçon 3 de Zhuan Falun). Alors elle a émis des pensées droites qu’elle pourrait certainement s’en sortir et qu’elle n’acceptait pas la persécution. Comme elle s’y attendait, peu de temps après, son corps a manifesté à nouveau des symptômes de maladie grave. Ses proches ont été avisés de la ramener chez elle. C’était en été 2002 et elle avait été déjà détenue illégalement pendant un an.

Vers la fin de 2002, Huang s’est mariée à un pratiquant très déterminé nommé Liu Ning. Il est allé à Pékin plusieurs fois pour faire appel en faveur du Falun Dafa et il a été détenu illégalement plusieurs fois. Au début de 2001, il a été condamné à un an de travaux forcés. Dans le camp de travail Hewan, ville de Wuhan, Liu a totalement résisté à la persécution et a refusé de faire les travaux forcés ou de participer à toutes les autres activités, telles que l’appel des détenus. Vers le début de 2002, quand il a été libéré sur caution pour des traitements médicaux, il avait presque perdu la vue des deux yeux et était presque complètement paralysé. Huang et Liu s’encourageaient mutuellement et travaillaient avec assiduité dans leur chemin de validation de la Loi.

Les malfaiteurs les harcelaient constamment et leur ordonnaient d’écrire des « lettres de garantie », et ils ont aussi menacé d’incarcérer encore le couple. Le couple a été obligé de quitter leur domicile afin d’éviter à nouveau la persécution. Même dans cette situation extrêmement difficile, le couple a pris la responsabilité de valider la Loi et de clarifier la vérité. Ils s’assuraient aussi de lire trois leçons de Zhuan Falun chaque jour. Ils vivaient frugalement et dans ces conditions si difficiles, il ne prenaient souvent que deux repas par jour. Occasionnellement, une pomme était un repas.

Tard dans la nuit du 1er avril 2003, le chef de section no 1 nommé Jin Zhiping du district Qiaokou a mené plusieurs personnes dans la maison qu’ils louaient. Ils n’ont pas présenté de documents juridiques et n’ont suivi aucune procédure judiciaire. Ils ont enlevé le couple et saccagé leur résidence. Trois jours plus tard, ils ont laissé la famille de Liu le ramener à la maison, et vivre en résidence surveillée. Quelques jours plus tard, en tentant d’éviter l’assignation à domicile, Liu est tombé et a subi une fracture compliquée aux jambes. Peu de temps après, il a été arrêté à nouveau quand il visitait sa belle-mère.

Du 4 au 15 avril, les parents de Huang se sont rendus au Département de police de Qiaokou pour demander sa libération et demander que la police suive des procédures légales. Cependant, la police n’a suivi aucune procédure légale; ni donné aucune explication, ni révélé le lieu de son emprisonnement. Le 16 avril, la police a informé la famille de Huang que Huang Zhao était morte le matin du 16 avril à l’hôpital no 1 de la ville de Wuhan.

Huang est morte seulement 15 jours après son arrestation. Après son décès, la police n’a pas donné la permission d’examiner sa dépouille mortelle ni permis à sa famille de voir le cadavre. Les détails au sujet de la mort de Huang Zhao demandent une investigation approfondie.

Le père de Huang est vétéran de la guerre et handicapé. Maintenant sa fille est morte lors de son incarcération parce qu’elle croyait en Vérité, Compassion, Tolérance. En plus de ses parents et frères, la grand-mère de Huang, âgée de 80 ans, est aussi à la maison. C’est démoralisant de voir ces trois personnes âgées abattues par le décès de leur jeune parent.

Après le meurtre de Huang Zhao, le département de police a assigné beaucoup de policiers en civil pour surveiller la résidence de la famille. Ils ont inspecté et interrogé les passants. Le département de police a aussi envoyé une personne rester dans la maison de la famille. Les policiers ont répandu des rumeurs que Huang Zhao s’était suicidée. Ils n’ont pas autorisé les proches à venir offrir leurs condoléances. Leur téléphone est mis sur écoute. Le département de police envoie aussi les policiers, les gens et les fonctionnaires du voisinage à tour de rôle visiter la maison pour utiliser des méthodes de persuasion afin de couvrir le crime. La famille et les amis de Huang Zhao sont affligés et indignés. Ils ont apporté une couronne de fleurs et l’ont mise à l’extérieur du bâtiment où se trouve la résidence de la famille endeuillée. Au milieu de la couronne se trouve le mot « injustice » en gros caractères. Les policiers malveillants sont allés jusqu’à enlever le mot « injustice ».

Wuhan City Police Department No. 1 Section, 86-27-85395240

Le 27 avril 2004

Traduit au Canada le 8 juillet 2004.