Par Cindy Zeillhofer

Le 14 juillet 2004

Les journalistes se sont vus hier, refuser l’entrée du parc du Musée d’Art de Prétoria, pour reporter sur la visite du vice premier ministre Chen Zhili venu faire la promotion de la culture chinoise. L’équipe des Les Nouvelles de Prétoria chargée de couvrir la visite ainsi que la manifestation pacifique des pratiquants de Falun Gong à proximité du musée, ont été interdits, apparemment par des fonctionnaires de la sécurité chinoise de même traverser le parc pour récupérer leur véhicule.

Après avoir brièvement interviewé plusieurs participants qui s’étaient rassemblés sur le trottoir opposé du musée, le journaliste et le photographe de Les Nouvelles de Prétoria sont retournés au musée.


Cependant, même après avoir montré leur carte de la presse, les journalistes n’ont pas encore eu l’autorisation de traverser la chaussée pour récupérer leur véhicule, dans le stationnement.

Plusieurs demandes ont été faites auprès des fonctionnaires chinois afin qu’ils déclinent leur identité mais ils ont carrément refusé. Ils faisaient seulement le geste ‘ne pas entrer » avec leurs mains.

Ceci a mené les journalistes à demander l’aide des membres du Service de la Police sud africaine. Un capitaine de la police, leur a « donné l’autorisation » de traverser le parc. Les chinois ont insisté pour marcher près d’eux, en les bousculant tout le long du chemin jusqu’à l’entrée du musée. Le média a demandé l’accès au musée, ce à quoi un organisateur a répondu : « Vous êtes trop en retard pour rentrer ».

Les pratiquants de Falun Gong manifestaient pacifiquement sous le regard attentif des fonctionnaires de la sécurité chinoise, non identifiés.

Ils représentaient clairement ce qu’ils désignent sous « persécution de millions de Chinois à tous les niveaux dans tout le système éducatif ».


Jie Liu, le porte parole du groupe a dit dans une déclaration qu’au moins 61 étudiants, instituteurs et professeurs avaient été torturés à mort pour être membres et pratiquants de Falun Gong.

Les représentants de Falun Gong ont engagé Rudolph Jansen, de « Avocats des Droits Humains ». Jansen a dit que le cas était dans sa phase préliminaire et devrait être porté devant les tribunaux, ce serait une première pour la justice sud-africaine d’ « exerce de juridiction universelle en regard d’un crime »

Il a ajouté : « Nous attendons qu’un projet de loi passe au Parlement avant de pouvoir continuer ».

Jansen a dit qu’il y avait 16 autres pays, actuellement, avec des causes de lutte contre les fonctionnaires chinois alléguant la responsabilité de la mort de pratiquants du Falun Gong.

Traduit en Europe le 20 juillet 2004