(Minghui.org)

Ecrit par des pratiquants de Dafa de la Province de Sichuan

À la fin de l’an 2000, lorsque la persécution du Falun Gong au niveau national était à son apogée, près de cent pratiquants de ma région sont allés faire appel à Pékin. Entre-temps, par la suite, un site de production de documents de clarification de la vérité a été endommagé, et plusieurs pratiquants ont été arrêtés et détenus dans des centres de détention. Entre le mois de mai et le mois de juin 2001, la plupart des pratiquants avaient été relâchés sans avoir été trouvé coupables. A ce moment, nous n’étions pas au courant d’envoyer des pensées droites, mais dans nos cœurs nous croyions que Maître veillait sur tout! Je me souviens une fois lorsque je méditais dans le centre de détention, j’ai vu deux chemins que je pouvais choisir : un était de retourner à la maison tout en ayant une vie normale et en participant à la rectification de la loi, l’autre était d’être envoyé au camp de travail et puis d’errer pour valider la Loi. Involontairement, j’ai commencé à faire un choix, pensant que le premier chemin était bien puisque rien ne serait perdu, et le deuxième chemin était aussi bien puisque dans ce cas il n’y avait pas à s’inquiéter des membres de la famille. Tout en pensant à çà, j’ai soudainement réalisé que j’avais tort. Je choisissais basé sur la recherche d’une vie confortable, ce qui était égoïste. Seul l’arrangement de Maitre était le meilleur! Avec cette compréhension, j’ai senti immédiatement mon corps en entier se réchauffer, et j’ai eu une pensée droite, je ne ferai plus de choix, je suivrai seulement les arrangements du Maître. Quelques jours plus tard, j’ai été relâché sans avoir été trouvé coupable. De cette expérience, j’ai compris ce que signifiait croire réellement en Dafa et dans le Maître.

Lorsque que j’ai été relâché, Clearwisdom.net informait les pratiquants au sujet d’envoyer des pensées droites. Juste avant le mois d’octobre de l’an passé, le Bureau de la Sécurité Publique craignait que nous irions faire appel à Pékin, alors il planifiait de tenir des classes de lavage de cerveau. En entendant la nouvelle, j’ai tout de suite informé les pratiquants que je pouvais contacter et leur ai demandé d’envoyer des pensées droites. Je me souviens aussi que nous avons partagé nos compréhensions sur la durée d’envoyer des pensées droites. Finalement, tout le monde était d’accord que lorsque nous envoyions des pensées droites, nous ne devrions pas faire trop attention à la durée de temps. Par exemple, dans la bataille entre le bien et le mal, si nous nous concentrons trop si nous avons dépassé la durée de temps, comment cela pourrait-il être une bataille entre le bien et le mal? Après, nous ne portions plus attention au temps. Au lieu de cela, nous ne nous arrêtions pas jusqu'à temps que le mal soit éliminé avec les pensées droites. Ils ont laissé tombé les plans de la classe de lavage de cerveau puisqu’aucun site n’était disponible. C’était la première fois que nous utilisions les pensées droites ensemble pour nous opposer les arrangements des forces anciennes.

Par la suite, le directeur du Bureau de la Sécurité Publique a appelé les pratiquants du Falun Gong un par un pour une soi disant “discussion”, au cours de laquelle il nous traitait comme des criminels. Lorsqu’il m’a contacté, il y avait encore de la colère à l’intérieur de moi. Bien que mon attitude courageuse l’ai « réprimé », tout n’était pas résolu. Il m’a dit, « Si tu n’écris pas la lettre de garantie [abandonner la pratique], je vais t’envoyer directement au camp de travail! » Après avoir quitté le bureau, j’ai réfléchi à beaucoup de choses, mais pas si je serais ou non envoyé au camp de travail. J’ai pensé que je n’avais pas eu assez de bienveillance pour résoudre ce problème. Maître a dit que la bienveillance peut faire fondre le fer et l’acier, alors comment une personne ordinaire ne serait-elle pas émue? A la place, je m’étais mis en colère pour réprimer des mauvaises actions, et bien sûr ceci n’avait pas touché le cœur d’une personne ordinaire. Après avoir partagé nos compréhensions entre pratiquants, nous étions d’accord que puisque le directeur du Bureau de la Sécurité Publique faisait souvent de mauvaises actions, nous ne pouvions pas le laisser continuer. Nous nous sommes mis d’accord pour envoyer des pensées droites vers lui pendant les trois jours suivant (à chaque jours à 20h, 21h, et 22h) pour éliminer la perversité derrière lui. Après avoir pris cette décision, nous avons informé plus de pratiquants. Sur mon chemin en marchant chez un autre pratiquant, j’ai vu une scène dans une autre dimension. Maître était assis en souriant, et il y avait trois éveillés en jaune à coté de lui.

Un des éveillés était debout devant le Maître, vers la droite, et parlait avec colère de quelque chose en me pointant du doigt. Par télépathie mentale, j’ai soudainement compris de quoi il parlait. « Voyez, votre disciple cultive comme ça? Apparemment il n’a pas bien fait, cependant il pense que la personne choisie pour l’examiner est perverse et veut l’éliminer! » J’ai immédiatement envoyé une pensée : « Arrête ! Je sais où je n’ai pas bien fait, et je ferai bien demain ! arrête de te plaindre devant mon Maître. Je n’ai pas bien fait et ceci n’a rien à voir avec mon Maître. » L’être semblait surpris, il n’avait pas réalisé que je pouvais le voir et l’entendre. Il garda la bouche ouverte et ne savait plus quoi dire. La scène a tout de suite disparu.

Ce soir-là, j’ai envoyé des pensées droites comme prévu. L’image du directeur du Bureau de la Sécurité Publique est apparue dans mon esprit, il voulait montrer sa puissance, et il est alors devenu très grand. Je n’avais aucune pensée spéciale, mais il n’a jamais dépassé ma hauteur. Après avoir été incapable de me vaincre, il a commencé à dire ces paroles, « Laisse-moi partir. Je ne t’ai pas injurié, ni causé du tort. (Lorsqu’il m’avait arrêté, il n’avait pas une mauvaise attitude envers moi. Cependant, il avait battu et injurié d’autres pratiquants.) Allez, pourquoi ne me laisses-tu pas partir? » Je lui ai dit sérieusement, « Tu as tort! J’envoie des pensées droites non pas parce que tu m’as causé du tort ou parce que tu m’as injurié, ni par vengeance. C’est la rectification de la loi. En tant que pratiquant, je dois encore m’améliorer. Je vais faire mieux selon les demandes du Maître. Tu ne peux pas arranger mon chemin, et il m’est impossible de t’écouter. Si tu ne peux pas rectifier tes actions selon Dafa, tu n’auras aucun choix que d’être exterminé. Je te donne une occasion, et je reviendrai demain. » (A ce moment, j’étais très clair au sujet de qui « il » était, mais je savais que ce n’était pas son corps humain.)

Le jour suivant, je suis allé au Bureau de la Sécurité Publique, et le directeur y était lorsque je suis arrivé. Sans la méchanceté du jour précédent, il m’a souri et a dit, « Tu as l’air bien aujourd’hui. » J’ai aussi souri et dit, « Vous aussi. » Sans aucune notion humaine dans mon cœur, l’environnement était paisible. A travers le processus, j’ai été capable de voir comment un être humain peut être contrôlé par les êtres derrière lui. Lorsque cette perversité est incapable de la contrôler, il est intéressé et prêt à en savoir plus sur Dafa. Cependant, lorsqu’il était contrôlé par la perversité, il avait une expression sévère et calomniait Dafa. Ce va et vient a continué à quelques reprises, et la bataille est devenue plus intense. C’était si intense qu’il ne pouvait pas s’asseoir à côté de moi ; mais d’un autre coté, il voulait s’asseoir à coté de moi. Alors, aussitôt qu’il s’assoyait, il se levait et marchait quelques pas vers la porte, puis revenait et s’assoyait de nouveau, puis se levait et marchait en vas et vient. Ceci s’est produit cinq fois. Lors de ce processus, lorsqu’il a dit, « Falun Gong est xx [terme calomnieux omit] », à ce moment j’ai eu une sensation si bienveillante que je ne peux la décrire. Lorsqu’il a dit ça la première fois, j’ai pressé mes mains ensemble (Heshi) devant mon front et j’ai dit a Maître, « Maître, si cette personne est vraiment sans espoir, alors que sa destinée soit scellée. » A ce moment, après qu’il ai commencé à dire « Falun Dafa », il ne savait plus quoi dire. Il s’est aussi calmé. Puis il est venu s’asseoir à coté de moi. Au lieu de continuer à errer, cette fois il est resté là et m’a posé quelques questions sur lesquelles il était confus. Finallement, il a dit, « Ceci est un problème de croyance. Je ne peux pas m’interposer avec çà et ce n’est pas ma responsabilité. »

C’était la première fois que nous envoyions des pensées droites ensemble dans notre région locale. C’était aussi le prélude à valider la Loi (1) comme corps entier. Depuis, nous ne sommes pas resté passifs. Quoique la perversité soit frénétique, nous tenons la situation en notre faveur. Depuis le début où nous avons commencé à envoyer des pensées droites, nous avons toujours fait de notre mieux, et chaque fois a duré une heure. Nous envoyons aussi les pensées à tout moment. Quelquefois durant la nuit, nous nous levons à 1 ou 2 h et envoyons des pensées droites. A ce moment-là, il y avait trop de facteurs pervers, et lorsque nous nettoyions les choses, certains pratiquants se mettaient de l’avant pour valider la Loi. Lorsqu’il est nécessaire, nous tenions aussi des sessions de partage d’expérience. Parce que nous envoyons des pensées droites. Nous éliminions aussi les interférences sur l’Internet et les lignes téléphoniques.

1. Fa: Loi et principes, les enseignements du Falun Dafa.

Le 8 août 2004

Traduit au Canada le 29 août 2004