(Minghui.org)


Les incidents suivants se sont produits à la prison Zigong de la province de Sichuan.

Vers fin mai 2003, les autorités ont commencé à incarcérer les pratiquants de Falun Gong à la prison Zigong. Entre juillet et août 2003, M. Zhang Liujun, âgé d’une soixantaine d’années, y était emprisonné. Pendant que les autorités filmaient tout le monde, cet homme plus âgé a déclaré qu’il pratiquait « Vérité Compassion et Patience » et qu’il était donc innocent. Il ne voulait pas se faire filmer comme un prisonnier criminel. Les gardiens de la prison ont attaché M. Zhang au lit de punition pendant environ 20 jours. Ils ont intimidé le vieil homme, qui cultivait son esprit vers la compassion et voulaient qu’il reconnaisse qu’il était coupable et qu’il méritait d’être puni. Vers novembre 2003, quand M. Zhang a franchi une grille, il a clarifié la vérité au personnel, leur disant que les pratiquants de Falun Gong étaient innocents et qu’on les traitait injustement et que Falun Dafa était bien. Il a de nouveau été confiné au lit de la punition pendant un mois.

Comme ses mains et ses jambes étaient menottées au lit de métal, il ne pouvait pas éviter d’être mordu par les moustiques. Ses vêtements ont été trempés de sueur puis ont séché puis ont été trempé de nouveau et ainsi de suite. Ils n’ont pas été lavés pendant trois semaines. On ne lui permettait pas de se laver le visage, ni de boire et il n’avait que quelques brioches à la vapeur, froides chaque jour. Pendant les heures de travail, quatre ou cinq policiers l’interrogeaient à tour de rôle. Ils le forçaient à écouter les mensonges auxquels eux-mêmes ne croyaient pas et ils l’obligeaient à écrire de fausses informations en accord avec leur propagande fabriquée pour qu’ils puissent se servir de ces documents pour obtenir des récompenses. Six ou sept prisonniers criminels le surveillaient à tour de rôle. Afin d’avoir des réductions de peines, ces prisonniers le torturaient et l’insultaient à volonté.

Si un pratiquant de Falun Gong écrivait une reconnaissance de sa culpabilité, les prisonniers criminels obtenaient une réduction de peine. Ils ont tenté de le faire, en soumettant les pratiquants à de sévères tortures mentales, les insultant personnellement, les battant et les menaçant. En particulier, ils voulaient que ce vieil homme de plus de 60 ans écrive un texte « exposant et critiquant » le Falun Gong pour tromper le public. Ils se moquaient des principes auxquels les pratiquants de Dafa croient, tels que « le bien est récompensé par le bien et le mal provoque des rétributions ». De telles techniques constituent ce qu’ils appellent leur « Éducation de réforme ».

Dans un rapport de fonctionnaires gouvernementaux, il est dit que ce genre de violence dans les prisons est de l’ « éducation de réforme » pour les pratiquants de Falun Gong. Ils prétendaient que ces activités criminelles et actes injustes envers les pratiquants de Falun Gong étaient légitimes. Un gardien de prison surnommé « principal Yang » l’a dit de façon plus directe : « Même si nous torturions ou tourmentions un ou deux d’entre vous à mort, cela n’aura pas d’impact sur les officiers ou la prison. Nous pouvons simplement rédiger un rapport disant que vous êtes morts d’un accident de travail ou de maladie. »

Il était formellement interdit aux pratiquants de discuter les uns avec les autres en prison. Chaque pratiquant était surveillé de près par trois prisonniers criminels, 24h sur 24h. N’importe quel mouvement tel qu’un coup d’œil, un mouvement de la main ou un étirement de jambe pouvait être taxé de pratique du Falun Gong. En apparence, il semblerait que les pratiquants ne faisaient pas beaucoup de travaux, mais ils étaient soumis à de mauvais traitements. Le but était d’obéir aux ordres des gardiens de prison d’écrire de fausses déclarations qui diffament le Falun Gong. Un officier a dit : « Si vous ne les écrivez pas, on ne sera pas sélectionné comme prison modèle et on n’aura pas de bonus. » Ils utilisaient fréquemment les fausses déclarations et les mensonges pour tromper les gens.

En janvier 2004, M. Zhang Liujun, qui a été sévèrement puni pour avoir écrit « Falun Dafa est bon ! » sur le mur et déclaré que la pratique du Falun Gong n’était pas criminelle, a une fois de plus été emprisonné. Il a été menotté au lit de la punition pendant environ deux mois et a été surveillé par six ou sept prisonniers criminels. Trois ou quatre officiers l’interrogeaient à tour de rôle tous les jours. Ils le maltraitaient verbalement pendant la journée et les prisonniers criminels le maltraitaient le soir. Un prisonnier criminel a dit que beaucoup de « vrais hommes » craignaient le lit de la punition, mais ce vieil homme de plus de 60 ans ne s’était pas effondré après y avoir été menotté pendant deux mois. Il semblerait en effet que le Falun Gong est la Loi juste ! Il en était très admiratif.

Au cours de ces années-là, depuis que la prison Zigong a incarcéré des pratiquants, plusieurs pratiquants ont subi le mauvais traitement sauvage d’être menotté au lit de punition. Supportant cette torture intense et de longue durée, la perversité a pu exploiter les lacunes de certains pratiquants à cause de leur manque de pensée droite. Maintenant tous les pratiquants enfermés dans la prison de Zigong déclarent solennellement au monde et à tous : « Nous sommes des disciples de Dafa déterminés. Falun Dafa est juste. Nous déclarons invalides toutes les déclarations écrites et les agissements qui ne reflètent pas la vérité de Dafa que nous avions pu écrire ou signer dans un état d’esprit peu lucide sous l’intense persécution. Nous en appelons à tous : ne croyez aucune des informations fausses et calomniant Dafa. En attendant, nous demandons à toute bonne personne concernée de faire attention, de condamner et d’arrêter la brutale persécution envers les pratiquants de Dafa de la prison de Zigong. »

Les pratiquants qui ont été détenus dans la prison Zigong comprennent : Liujun, Zhang Deqing, Zhong Young, Liu Kejin, Fan Chengjun, Guo Baoshan, Liu Xueming, Lin Deming, Xu Changzheng (relâché), Zhang Zhigang (relâché), M./Mme. Hu, et M. /Mme. Yan.

En plus, vers mai 2004, un pratiquant de Dafa de plus de 50 ans (dont on ne connaît pas encore le nom) a été arrêté et emmené au centre de détention de Zi Zhong. Comme il refusait d’écrire les trois déclarations, ce pratiquant a été enchaîné au lit de punition, a subi des gavages forcés après une grève de la faim et il a été battu et verbalement maltraité pendant la nuit par les prisonnier criminels qui en avaient reçu l’ordre des gardiens de prison. Quinze jours plus tard, le pratiquant a été envoyé à un hôpital et il est mort.

Les parties responsables:

Zou Wenqing, chef du bureau judiciaire de Zigong.
Pan Peixin, officier de la police militaire de la prison de Zigong. Adresse : Ville de Zigong, boîte aux lettres Tian Jia Ba 1016)
Chen Bing, président de la Cour du Peuple du district Da’an de Zigong
Huang Hongling, juge président de la Cour criminelle.

Li Jikang, surveillant de la prison Zigong et Liu Yuanhang, surveillant adjoint chargé de réformer les pratiquants de Falun Gong: 86-13990077226
An Quan, chef de la division d’éducation
Xiao Quanwen, employé de la division d’éducation.
Gao Lin et Yuan Wen, chefs adjoints du 2nd district de prison.
Zhang Xiaoping, membre du personnel.

Prison de Zigong:
Rao et Xie Jian, secrétaires du comité de discipline.
Wang Weiping, chef politique adjoint.

Song Shichang et Mu Xueyuan, surveillants adjoints.
Huang Jian, assistant.


Traduit en France de 19 août 2005.