Me cultiver moi-même selon les principes droits de la Loi

(Minghui.org)

Il y a sept ans, j’ai quitté ma maison pour éviter la persécution et j’ai souffert beaucoup pendant cette période. La perspective de ne pas pouvoir survivre m’a toujours fait paniquer et alourdissait mon cœur. C’était particulièrement vrai, devenu plus âgé. Il était de plus en plus difficile de trouver un emploi. Diriger ma propre affaire n’était pas une réussite. J’avais souvent des doutes sur ce que j'allais devoir faire après voir dépensé toutes mes économies et j’étais très inquiet sur comment j’allais vivre ensuite. Comme le temps passait, cette peur est devenue de plus en plus oppressante. J'avais beau essayer très fort de réciter la Loi et d’envoyer la pensée droite, j’étais fondamentalement incapable d’éliminer cette peur. Je pensais souvent à ce que j'allais devoir faire si je ne n’avais plus une maison où vivre, ou si je n’avais plus de nourriture à manger, une inquiétude qui devenait particulièrement prononcée quand j’étais seul. Le sentiment d’impuissance selon lequel j'allais être incapable de survivre dans le monde séculier, pendant les moments de solitude, n'a fait qu'empirer.

Récemment quand j’ai lu un article du Maître : « Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent

 » et les mots suivants ont eu un impact sur moi :

«… En réalité les principes de la société humaine sont des principes inversés dans l’univers. Si l’homme rencontre des difficultés, s’il ressent de la souffrance, c’est pour qu’il rembourse son karma et pour qu’il ait du bonheur dans le futur. Un pratiquant doit donc suivre des principes justes pour cultiver et pratiquer. Subir la souffrance et rencontrer des difficultés, c’est une très bonne occasion d’enlever le karma, d’éliminer les péchés, de purifier le corps humain, d’élever son état d’esprit et de se sublimer à un niveau élevé, c’est une chose vraiment bonne, voilà un principe juste de la Loi… »

Je me suis soudainement éveillé et j’ai réalisé que l’anxiété que j’avais profondément en moi depuis des années était née de ma peur d’avoir à endurer des épreuves. Mon égo voulait que je cherche une vie heureuse, un désir qui s’était formé au cours des nombreuses années de ma vie; c’était cela qui m’avait empêché d’endurer les épreuves et m’avait alors empêché d’éliminer le karma. Ainsi, celui qui paniquait n’était pas mon vrai moi; c’était ma notion qui était attachée à des vérités inversées dans le monde humain et qui avait peur de ne pas pouvoir survivre, m’entravant et m'empêchant de comprendre les vérités droites.

Sous les bienveillants conseils du Maître, j’ai été chanceux durant cette dernière phase de la rectification par la Loi, j’ai finalement compris les principes de la Loi de ce niveau et j’ai vu mes désirs profondément enracinés pour le confort humain, le loisir et le bonheur. Le nuage s’est évanoui de la profondeur de mon cœur et je sens tout le champ dimensionnel devenir pur et brillant.

Je suis le disciple de la Grande Loi du Maître et je marche vers la divinité sous la protection du Maître. J’ai le sentiment d’accomplir mon vœu préhistorique en faisant les trois choses. Comme le Maître nous a dit, Il utilise toutes les épreuves comme une opportunité pour nous permettre « …d’enlever le karma, d’éliminer les péchés, de purifier le corps humain, d’élever son état d’esprit et de se sublimer à un niveau élevé… » (« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent »)

Je me rappelle souvent à moi-même que je devrais cultiver en accord avec les principes droits de la Loi. Aussitôt que je note un sentiment de panique, d’inquiétude, de solitude ou des sentiments semblables, je me mets en garde: « Ceci n’est pas moi. » Je suis un disciple de la Grande Loi. Je devrais agir en harmonie avec les exigences du Maître. Toutes les épreuves sont de bonnes choses pour moi, comme le Maître nous l’enseigne. Je devrais penser à ces êtres vivants qui attendent encore le salut. La souffrance à laquelle ils font face est épouvantable. Cela m’a fait sentir encore plus la grande responsabilité que j’ai sur les épaules. Considérée comme telle, la souffrance que j’ai expérimentée devient insignifiante.

Je peux sentir la compassion et le sourire du Maître quand je subis une tribulation ou une souffrance, ou un test. Je sens profondément la joie d’être affermi par Dafa.

He shi au Maître !

Traduit de l'anglais au Canada le 5 octobre 2008