(Minghui.org)

En juillet 2005, le coordonnateur dans notre village a été illégalement arrêté. Chaque fois que les membres de la famille de ce pratiquant lui rendaient visite en prison, ils nous disaient qu'il s’inquiétait beaucoup au sujet de ses compagnons de pratique en liberté et demandait si nous étions très diligents dans notre cultivation. Les membres de sa famille l’ont toujours encouragé en disant : « Ils font bien. »

Cette fois n’était pas une exception.  Le compagnon pratiquant a demandé au sujet de deux pratiquants qui avaient été détenus il a y une année, et il a demandé si l'une parmi eux souffrait toujours du mauvais traitement de son mari. Les membres de sa famille lui ont expliqué la situation. Il a réfléchi pour un moment et a dit : « Je sais maintenant. Si vous aviez fait vraiment très bien, son mari aurait cessé de la traiter de cette façon. »

En entendant ces paroles, je me suis senti frustré dans mon cœur. Ce pratiquant s'inquiétait tellement des autres compagnons pratiquants, même quand il souffrait en prison. Pourtant aucun parmi nous ne lui a jamais rendu visite de son propre gré, sans parler d’avoir envoyé des pensées droites pour nos compagnons pratiquants en détention.

En fait, la pratiquante dont il a parlé, celle qui a été souvent battue et injuriée par son mari, habite pas loin de ma maison. Avant, chaque fois que je voyais le désespoir dans ces yeux, je me sentais triste. Nous avons échangé plusieurs fois et je lui ai proposé de réciter « Dao Fa (Parler de la Loi) », mais elle a répondu que même si elle l’avait récité, elle n’aurait pas compris le sens. Alors je lui ai dit : « Juste récite-le. Le Maître va aider. » J’ai aussi envoyé des pensées droite pour l’aider, mais sans obtenir beaucoup d'effet. Plus tard, j'ai perdu ma confiance en elle et j’ai pensé que ses pensées droites n’étaient pas vraiment fortes. En conséquence, j’étais peu disposé à l’aider davantage, et la perversité a continué de la persécuter à travers son mari.

Je me sentais vraiment coupable. Si j'avais traité son problème comme le mien, quel aurait pu être le résultat ? Si j'avais considéré ses points faibles comme résultant de mes propres points faibles, qu’est-ce que j’aurais pu faire ? Si j'étais vraiment responsable envers ma compagne de pratique et la Loi et n’avais pas essayé de trouver des excuses pour dissimuler mon égoïsme, quel aurait pu être le résultat ? Qui encore oserait persécuter nos compagnons pratiquants ? La perversité serait éliminée depuis longtemps.

Le 7 septembre 2008

Traduit de l’anglais en Suisse le 18 septembre 2008