Le rideau tombe sur la première représentation à Montréal. (Mu Feng/The Epoch Times)

Le 18 janvier 2009

MONTRÉAL – Députés et autres dignitaires ont assisté à la première montréalaise de la tournée mondiale 2009 de Divine Performing Arts. Livrant ses impressions durant l'entracte, la députée Ève-Mary Thaï Thi Lac (Bloc Québécois, Saint-Hyacinthe-Bagot) a déclaré : «C'est tout à fait majestueux, on est bouche bée […] C'est quelque chose de gracieux, de très bien, qui nous montre effectivement une partie de la culture de Chine à travers les millénaires, c'est très bien.»

Ève-Mary Thaï Thi Lac, députée du Bloc Québécois dans Saint-Hyacinthe-Bagot, livre ses impressions sur le spectacle de Divine Performing Arts. (La Grande Époque)



«Dans ce spectacle, ce qui ressort c'est la culture brute de la Chine. Mais je dirais encore plus, parce que souvent on voit qu'en Chine la culture est opprimée. Mais dans ce spectacle, on voit vraiment des opinions», ajoute-t-elle.

«C'est une démonstration de notre liberté et de nos expressions et ça, c'est quelque chose de majestueux que l'on peut voir dans les danses. Dans des pays où souvent la démocratie n'est pas nécessairement un adage, on pense que cette culture est souvent renfermée et n'est pas nécessairement montrée à sa pleine valeur. Ce soir ce qu'on voit, c'est de la liberté, c'est de l'expression pure et j'invite l'ensemble des gens [à voir le spectacle]. Je sais qu'ils font salle comble pendant leur passage ici, mais j'espère [que Divine Performing Arts] va revenir au courant des prochaines années.»

Se penchant davantage sur la culture traditionnelle chinoise présente dans le spectacle, Mme Thi Lac a constaté qu'«il ne faut pas oublier qu'en Chine, il y a plusieurs cultures, il y a plusieurs ethnies, mais effectivement la tradition chinoise que nous connaissons ici est une tradition plus diluée».

«[Le spectacle] fait appel aux origines très profondes du peuple chinois et c'est quelque chose de majestueux à voir. Et pour des gens – comme moi d'origine asiatique – c'est quelque chose qui se rapproche également de mes origines, je vois des danses qui sont tout à fait asiatiques, pas seulement chinoises, mais vraiment au niveau de l'Asie.»

Son numéro favori? «J'ai beaucoup aimé le tableau au sujet du Tibet, moi-même étant de confession bouddhiste, c'est quelque chose qui est venue me chercher, effectivement. Mais je vais vous dire que dans l'ensemble, les danseurs sont très gracieux et on voit également qu'ils ont du plaisir sur scène et ça c'est important aussi, je pense!»

Divine Performing Arts se produira encore à Montréal les 17 et 18 janvier. La compagnie sera également à Paris les 27 et 28 février et le 1er mars. Pour plus d'informations, consultez le site Divine Performing Arts.

Source: La Grande Epoque

http://www.lagrandeepoque.com/LGE/content/view/5667/173/