(Minghui.org)

Par un disciple de Dafa de la province de Shandong

1. Raffermir de nouveau mon désir de cultiver

Après avoir été en exil pendant deux ou trois ans j’ai été de nouveau capable d’éditer une brochure pour aider à clarifier la vérité . C’était quelque chose que j’avais toujours eu envie de faire. En voyant combien les êtres étaient fourvoyés et trompés par les mensonges du régime communiste et combien Dafa est calomnié, j’ai ressenti l’urgence d’expliquer la vérité. J’ai commencé à éditer et à imprimer des brochures d’information et à les distribuer.

Pour bien faire cela, il m'a fallu lire beaucoup d’articles et trouver de nombreuses photos pour sortir une bonne brochure et mon talent s’est amélioré avec la pratique. Mais quelque temps près j’ai réalisé que quelque chose n’allait pas. Éditer des brochures est devenu un simple travail plutôt qu’un acte sacré pour sauver les êtres. Parfois quand je finissais quelque chose, je me laissais aller à l’auto satisfaction, pensant pensais combien ce que je venais de faire était bon et réfléchissant sur " moi " et " mes accomplissements ". Ce n’était pas une notion saine. Il semblait y avoir une barrière difficile à franchir Finalement à cause de mon esprit troublé j’ai arrêté ce travail bien que sachant que c’était irresponsable de ma part.

Je savais que pour surmonter cette crise il me fallait étudier la Loi ( Fa) davantage . Mais quand j’étudiais la Loi, je constatais que je ne lisais pas aussi attentivement qu’avant, je n’arrivais pas à me calmer pour étudier la Loi, au lieu de ça je lisais la Loi pour résoudre le problème.

Après avoir récité la Loi, Maître m’a aidée à comprendre la raison pour laquelle je n’arrivais pas à cultiver diligemment. C’était parce que je ne me considérais pas comme une véritable pratiquante et je m’accrochais toujours à des attachements humains que j’avais du mal à lâcher. J’avais toujours ce désir humain de mener une vie agréable dans le monde humain ordinaire. La preuve la plus évidente se voyait dans mon travail d’édition de brochures : après avoir lu des articles et avoir compris certains principes, je voulais les utiliser dans la société ordinaire pour changer des choses. J’étais perdue et attachée à mon esprit humain et je n’avais pas un désir ferme de cultiver la Bouddhéité. Je pensais toujours que les épreuves et les douleurs dans ce monde ordinaire étaient de mauvaises choses et je voulais juste vivre confortablement au lieu de saisir cette situation comme une occasion pour regarder en moi et m’améliorer. Ainsi je considérais l’étude de la Loi comme un moyen de régler les problèmes et de trouver la paix.

Quand j’ai réalisé cela j’ai clairement émis une pensée forte: “Je deviendrai une véritable pratiquante et je me fondrais dans la Loi, ferai bien les “ trois choses ” et me cultiverais sans attachement à “soi”. Mon esprit était plus clair et je me suis dévouée de tout mon cœur à sauver les êtres. A ce moment j‘ai compris que la cultivation devait vous changer en un être altruiste et vous permettre d’avoir une vie sans égoïsme, rationnelle et changer radicalement votre esprit humain. Les critères de Dafa exigent de nous que nous atteignons le niveau sans égoïsme. J’ai soudain réalisé combien cette Loi est précieuse et je l’ai chérie abondamment.

2. Ma compréhension de la peur et de la notion de sécurité

Quand je faisais le travail d’édition j’amenais mon ordinateur portable partout avec moi. Chaque fois qu’il y avait un risque, je m’éclipsais et essayais de me protéger. Je n’ai pas regardé en moi profondément pour chercher la racine de mon problème et la plupart du temps je faisais là où j’étais ce que j’avais à faire. Ce n’est que quand je me trouvais dans une situation de risque réelle que j’émettais les pensées droites afin d'être en sécurité sous la protection de Maître. En fait j’étais passive pendant cette période de rectification de la Loi alors que les pratiquants devraient prendre l’initiative d’éliminer la perversité. Quelquefois je n'agissais même pas comme une pratiquante.

Quand j’ai fini par assimiler la Loi jusqu’à un certain point, j’ai commencé à mieux me conduire. N’empêche que le plus grand de mes obstacles était la peur et il semblait que je n’arrivais pas à le déraciner. Après avoir arrêté l’édition, j’ai distribué des documents avec les autres pratiquants ou toute seule. Je sentais que la peur était toujours présente.

Avant je savais qu’aider Maître en faisant des activités de la rectification de la Loi était la chose la plus juste qui soit dans le monde et que Maître me protégerait toujours afin que je sois en sécurité même quand la situation paraissait la plus dangereuse. Du point de vue de notre croyance en Maître et en la Loi ceci est exact, sans le moindre doute. Mais d’un autre côté Je n’avais pas lâché mon égoïsme et je ne faisais les trois choses que quand je pensais être en sécurité. Mais Maître nous demande d’atteindre le critère et d’" arriver en vous cultivant à l’éveil complet sans égoïsme ni ego ".

" Je veux encore vous dire, en fait votre nature du passé était fondée sur la base de l’ego et de l’égoïsme. Désormais, quoi que vous fassiez vous devez penser d’abord aux autres, arriver en vous cultivant à l’éveil complet sans égoïsme ni ego, autrui d’abord et soi ensuite, ainsi dès maintenant, quoi que vous fassiez ou disiez, vous devez penser aux autres, et même penser aux générations futures ! Et aussi à l’invariabilité éternelle du Dafa ! (« La nature de Bouddha sans écoulement » tiré d’ Points essentiels pour un avancement diligent)

En fait, en tant que pratiquant, quand nous comprenons la Loi à un haut niveau mais ne nous fondons pas vraiment dans la Loi, nous pouvons encore rencontrer des interférences même si nous faisons toutes les choses selon la Loi. Quelque chose peut paraître très dangereux mais être en fait sûr. Mais si nous ne sommes vraiment pas rationnels il y aura un problème de sécurité.

Ma compréhension est que la question de sécurité devrait déjà dés le début être basée sur le " non égoïsme ". Parce que nous devons garder la stabilité de tout le corps des pratiquants, nous devons sauver nos parents, amis et collègues et nous devons valider la Loi. Pour pouvoir continuer à faire ce que nous devons faire, nous devons être en sécurité et nous devons faire les trois choses de façon rationnelle et la tête claire, selon la compréhension de chacun selon son niveau. Nous devrions étudier la Loi davantage et regarder en nous chaque fois que nous rencontrons un problème. Quand nous faisons les choses en nous basant sur la Loi nous serons en sécurité.

3. Sur le fait de regarder en soi

Maître dit : " Réfléchissez un peu. Si une personne n’arrive pas à passer l’épreuve de la vie et de la mort, elle ne peut pas atteindre la plénitude parfaite. Mais cela ne veut pas dire que vous allez affronter exactement quelque chose de cet ordre comptant comme abandonner votre vie, ça n'en est que la forme. Je ne juge pas cela très important. Ce que je regarde est si votre esprit peut vraiment l’accepter. " (Enseignement de la Loi à la Conférence de loi en Suisse ")

Il est très important pour les pratiquants de regarder à l’intérieur chaque fois que nous rencontrons un problème. Nous devons lâcher nos notions et penser d’abord aux autres et non à nous ou à nos propres intérêts afin d’atteindre réellement l’état de " sans égoïsme ni égo " comme l’exige la Loi.

Le but de regarder en soi est aussi pour les autres. Si nous pouvons vraiment faire cela, nous ferons des progrès naturellement, même si nous n'essayons pas délibérément de nous améliorer nous mêmes. Mais si nous considérons que regarder en soi est une capacité ou un moyen de progresser dans notre cultivation nous sommes encore dans l’état de notre cultivation personnelle. Si nous persistons activement à résoudre des problèmes ou à éliminer des attachements, n’est ce pas en soi un attachement ? Et en retour ce sera un obstacle quand nous essaierons de regarder en nous. Maître nous demande d’arriver à l’état " sans égoïsme ni égo ". Si nous prenons vraiment la Loi pour guide, nous n’allons pas nous focaliser sur le progrès que nous faisons car nous cultivons pour les autres. Ce n’est pas si important de savoir quel niveau nous avons atteint dans la cultivation car tout sera mesuré par la Loi. Ce que nous devons faire c'est d'agir en accord avec les exigences de la Loi.

4. Epilogue

En fait, Maître s’occupe de tout, que ce soit de notre sécurité ou de notre progrès. Une fois que je m’éveille à un point dans la Loi, en moins d’une seconde, mon état de validation de soi disparaît. Je sens que je suis humble et même si je n’arrive pas à atteindre complètement cet état, j’ai au moins vu où se trouve cet état.

Je dédie cet article au Maître et partage mon expérience avec les compagnons de pratique. Veuillez corriger toutes les erreurs que j'ai pu faire en l'écrivant.

Traduit de l’anglais le 30 décembre 2008