(Minghui.org)

Le 9 février 2009, la Commission des Nations-Unies sur les Droits de l’homme (UNHCR) a débuté les procédures de l’Examen Périodique Universel périodique universelle (UPR) pour examiner la situation des droits humains en Chine. L'Examen périodique universelle (UPR) est un examen indépendant des bilans de droits de l'homme de la totalité des 192 états membres des Nations-Unies, une fois tous les quatre ans. L’UPR est un programme créé par le Conseil des droits humains, pour que tous les états l’utilisent, afin de montrer ouvertement les diverses actions prises pour améliorer la situation intérieure des droits de l’homme et les défis qu’ils ont du surmonter pour assurer des droits de l’homme.

Avant cet UPR, plus de vingt organisations non-gouvernementales indépendantes ont soumis des rapports sur la situation des droits humains en Chine à l’UNCHR. Cependant, après avoir comparé le rapport résumé des Nations-Unies et les rapports originaux des ONG, la Fondation pour la conscience a découvert que le résumé des Nations-Unies a minimisé les plaintes des ONG au sujet des violations systématiques des droits humains sur une large échelle de la part du gouvernement communiste Chinois contre de multiples groupes.

En réponse à cette découverte, la Fondation pour la conscience, dont le siège social se trouve en Californie, Etats-Unis, a émis un rapport analytique détaillé et envoyé une lettre aux Nations-Unies demandant que le Bureau des Nations Unies du haut commissariat pour les Droits de l’Homme (OHCHR) prenne des actions correctives pour s’assurer de la crédibilité de l’UPR de la Chine.

Le rapport analytique de la Fondation de la conscience expose la manipulation du Parti communiste chinois (PCC) en coulisses, et révèle les techniques utilisées pour présenter une fausse image de paix et de prospérité. Il analyse en détail la façon dont les agents du PCC ont fourbement tronqué les rapports soumis par les ONG internationales indépendantes, afin de cacher la répression systématique des droits humains, sur une large échelle, par le régime du PCC. La Fondation de la conscience a noté que l’information officielle fournie par ces groupes liés au PCC, dont l’Académie chinoise de l’Institut légal des sciences sociales, le Centre de recherche sur les droits humains de l’université de Nankai, le Centre de recherche de tibétologie de Chine, et la Fédération des personnes handicapées de Chine ont éloigné l’attention et la critique de la communauté internationale des violations des droits humains du PCC.

Les organisations intérieures de Chine attachées au gouvernement chinois, telle la Fédération des femmes de Chine, et les Unions commerciales de la fédération de toute la Chine, sont sous la mainmise du PCC. Les principaux contenus des rapports qu’elles ont soumis tentaient de détourner l’attention du terrible bilan de droits de l'homme de la Chine, et les classifiaient comme ‘’problèmes techniques.’’ Ils utilisent communément des expressions comme : ‘’Bien que nous ayons accompli de grandes améliorations, nous faisons encore face à des défis,’’ et offrent des suggestions sur la ‘’technicité.’’

En réponse à ce blanchiment, la Fondation de la Conscience a écrit une lettre ouverte au Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon, au haut commissaire des Nations Unies pour les Droits Humains, Navanethem Pillay, et aux membres du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. La lettre demande que M. Pillay enquête sur cet incident et que l’UNHRC prenne des actions correctives pour s’assurer de la crédibilité de l’UPR de la Chine. Dans le même temps, la Fondation pour la conscience a fait une déclaration de presse traduite en cinq langues et reproduite dans le monde sur divers sites Internet. De nombreux groupes des droits de l’homme ont aussi pris position et signé cette lettre.

Reuters a également rapporté qu’Amnesty International a déclaré que le rapport que le gouvernement chinois a fourni aux Nations Unies n’a fait mention d’aucune persécution en Chine. Amnesty International à Londres déclare que le rapport fourni par la Chine a omis intentionnellement la crise au Tibet, la répression à l’encontre du groupe ethnique Ouighour dans la région ouest de la Région autonome Ouighour du Xinjiang, et la persécution de différents groupes religieux tels Falun Gong. Le rapport fourni par la Chine éludait toutes questions controversées qui pourraient amener des critiques de la part du monde extérieur.

Traduit de l’anglais le 23 février 2009