(Minghui.org)

Environ 400 pratiquantes de Falun Gong sont actuellement incarcérées dans les trois divisions du camp de travail forcé pour femmes Masanjia. Il y en a plus de 100 dans la première division et la deuxième division, qui détiennent aussi d'autres détenues, et environ 260 dans la troisième division qui détient seulement des pratiquantes de Falun Gong.

Avant la tenue des Jeux olympiques de Pékin l'été dernier, environ 50 pratiquantes ont été transférées du Dispatch Department (Départements des envois) de Pékin à Masanjia par le train de nuit. La plupart d'entre elles étaient plus âgées. Leurs têtes étaient couvertes de sacs en toile noirs. Les policiers qui les escortaient portait des longues vestes, des gants blancs, des masques blancs et étaient armés.

Toutes les détenues sont incarcérées dans un bâtiment de quatre étages. Plus de 200 détenues, y compris des non pratiquantes, sont enfermées dans le côté ouest des deuxième et troisième étages, le nombre de pratiquantes étant inconnu. Environ 200 détenues sont incarcérées dans le côté ouest du quatrième étage, et environ 30 sont dans le côté est du même étage. Ce sont toutes des pratiquantes de Falun Gong.

Les salles en face des escaliers aux deuxième, troisième et quatrième étages ont une pancarte indiquant « entrepôt ». Ces salles sont utilisées pour torturer les pratiquantes, de même que celles du côté est des deuxième et troisième étages. Les « entrepôts » ne peuvent contenir que trois ou quatre personnes debout. Il y a un bois de lit dans la salle avec une paire de menottes suspendues en haut et beaucoup de livres qui diffament le Maître et le Falun Gong. Il y a des taches de sang sur le sol en ciment. La plupart des pratiquantes détenues là-bas sont suspendues en l'air avec les deux mains menottées, leurs pieds attachés, et leurs bouches fermées avec du ruban adhésif. De la musique forte et horrible est jouée. Certaines salles ont des lits pliants utilisés pour gaver ou torturer les pratiquantes.

Pendant une pluie torrentielle, une pratiquante âgée, de la ville de Dalian, a été torturée dans cette salle. Ses mains et pieds ont été mutilés. Ses cris déchirants résonnaient dans tout le bâtiment.

Le côté est du quatrième étage est la zone « sous strict contrôle», avec environ 30 pratiquantes actuellement détenues là-bas 24 heures sur 24. La plupart du temps elles sont obligées de s'asseoir pendant de longues heures sur un banc plat. À chaque fois qu'un gardien torture une pratiquante, les autres pratiquantes font une grève de la faim. Une fois dans la salle à manger, les trente pratiquantes ont toutes crié ensemble : « Falun Dafa est bon! » Finalement, elles ont toutes été torturées.

Ce qui suit est la liste des pratiquantes actuellement (ou qui ont été) « sous strict contrôle » :

Mme Jie Guihua a purgé sa peine et une peine additionnelle de six mois, mais elle n'a pas encore été libérée. Elle a été assujettie à plusieurs gavages et avait de la difficulté à marcher en raison de la torture qui lui avait été infligée.

Mme Shen Lianying a été assujettie à plusieurs gavages et différentes méthodes de torture. Des chocs électriques ont laissé de graves cicatrices sur son visage.

Mmes Xia Ning et Xue Meihua sont sous « strict contrôle ».

Mme Zhou Guimin a été gavée de nombreuses fois.

Mme Li Hong a eu un de ses pieds mutilés depuis sa première incarcération à Masanjia.

Mme Zhang Yinglin a eu un bras brisé par Zhang Cunguang, chef d'équipe. Mme Zhang est actuellement détenue au deuxième ou troisième étage.

Mme Wang Guiping a été torturée aux pieds et est actuellement emprisonnée au deuxième ou troisième étage.

La première chose qu'une pratiquante doit subir lorsqu'elle arrive au camp est le lavage de cerveau. Des gardes donnent aux collaboratrices la tâche de faire la soi-disant « réforme ». Si une pratiquante refuse de renoncer à sa croyance, elle est tabassée, électrocutée avec des matraques électriques, suspendue, menottée avec les bras derrière le dos ou elle subit la torture de l'écartèlement.

Les gardiens obligent les pratiquantes à réciter les règlements du Parti communiste chinois (PCC) et à chanter ses chansons. Une fois par mois, elles obligent les pratiquantes à signer le formulaire d'évaluation du détenu. Si une pratiquante « clarifie la vérité » et refuse de signer le formulaire, elle est torturée.

Une fois, la pratiquante Mme Sun Xiaoxiang, de Pékin, a refusé de signer le formulaire. Le chef d'équipe Zhao Guorong l'a battue violemment. Il est monté sur son corps et lui a frappé le visage, lui faisant saigner le nez et la bouche. Il lui a mis le pied dessus et lui a écrasé la poitrine avec sa chaussure. Mme Sun avait terriblement mal à la poitrine lorsqu'elle est revenue. Elle devait essayer de restreindre sa toux, ce qui l'essoufflait. Le lendemain, elle a malgré tout été contrainte à faire du travail forcé.

La pratiquante Mme Zhong Sujuan, de Dalian, est âgée de 60 ans. Zhao Guorong, chef d'équipe, l'a frappée une fois avec quelque chose recouvert de tissu qui n'allait laisser aucune trace de violence. Après avoir été battue, Mme Zhong a été incapable de manger son repas pendant plusieurs jours et vomissait dès qu'elle mangeait.

Lorsque la pratiquante de Xingcheng, Mme Li Qing, a été suspendue, les gardiennes ont passé de la musique bruyante pour couvrir leurs crimes.

La pratiquante de Dalian, Mme Lin Junyan, a été battue à l'estomac et a éprouvé plus tard des difficultés à respirer.

Les 7 et 8 octobre 2008, sept pratiquantes incluant Lu Lin, Wang Cunying, Qi Zhenhong, Zhong Sujuan et Zhang Jinlin ont toutes été torturées en étant suspendues par des menottes dans des positions extrêmement douloureuses à des lits superposés. Les bras sont écartés, les mains menottées des deux côtés des lits. On ne peut pas lever le dos ou s'agenouiller. Le poids du corps entier repose sur les poignets. Endurer cette torture rien que pour quelques minutes vous fait transpirer beaucoup en raison de la douleur atroce. Les menottes coupent la chair, ce qui cause des saignements. Certaines pratiquantes ont été torturées de cette façon pendant un jour et une nuit, et certaines pendant deux jours et une nuit ou même plus longtemps. La pratiquante de Dalian, Mme Wang Cunying a toujours les mains engourdies des suites de cette torture. Les gardiennes ont refusé de lui donner des traitements médicaux.

La pratiquante de Tieling, Mme Zhang Yinglin a été suspendue pendant deux jours et nuits. Lorsqu'elle a été relâchée, elle ne pouvait rien ressentir au côté droit de son corps, et elle ne pouvait plus s'occuper d'elle-même. Avant d'être suspendue, elle a aussi été rouée de coups et électrocutée. Pour augmenter la douleur causée par les chocs électriques, les gardiennes ont enlevé ses chaussures et lui ont versé de l'eau dessus avant de l'électrocuter. Pendant qu'elle souffrait de la torture, Mme Zhang a continué à crier : « Falun Dafa est bon ». Le garde Zhao Jinhua et plusieurs de ses collègues lui ont fermé la bouche avec trois couches de large ruban adhésif transparent. Le ruban adhésif a été collé de 9 h à 19 h, ce qui lui a entraîné des douleurs dans la mâchoire à chaque fois qu'elle mangeait. Le 30 décembre 2008, lorsque Zhang Cunguang, chef d'équipe, et deux autres collègues ont tenté d'apposer son empreinte digitale sur le formulaire d'évaluation, elles lui ont brisé le bras droit. Quand Zhang Yinglin a été libérée du camp de travail le 10 mars 2009, elle était toujours incapable de s'occuper d'elle-même.

La pratiquante de Benxi, Mme Qi Zhenhong, a été suspendue pendant deux jours et une nuit. Elle n'avait pas le droit de manger et de boire et a eu une dépression nerveuse lorsqu'elle a été relâchée. Transportée dans la salle à manger, toutes les pratiquantes ont pleuré en la voyant. Mme Qui a été emmenée en décembre. Personne ne sait si elle a été libérée ou envoyée ailleurs.

Camp de travail forcé pour femmes Masanjia :

Zhou Qin, chef du camp

Zhang Jun, chef de division

Zhang Zuohui, adjoint du chef de division

Zhang Lei, Zhang Huan, Cui Hong, Zhang Liang, Feng Tao, Zhang Cunguang, Zhao Guorong, chefs d'équipe

Zhu Haijie, chef de division

Li Mingyu, chef de la première division

Cui Yaohui, Zhao Jinhua, Gao Luan, gardiens

Zhang Jun, Zhang Zuohui, chefs de la troisième division

Yuan Suzhen et Zhao Yonghua, collaboratrices impliquées dans le lavage de cerveau pendant plusieurs années et qui reçoivent des salaires du camp de travail

Traduit au Canada de l'anglais le 30 avril 2009.