(Minghui.org)

Sécurité pour tout le groupe

Dans notre région, il y a plus de trente petites villes. De temps en temps, les coordinateurs se rassemblent afin de discuter des problèmes qui ne sont toujours pas résolus. À travers ces deux dernières années, les choses ont progressé plus au moins correctement.

Une rencontre plus localisée implique sept ou huit villes. À chaque rencontre nous décidons de la date et du lieu de la prochaine rencontre. Même s’il y a une restriction par rapport à ceux qui peuvent connaître cette information, je crois que notre approche actuelle n'accorde pas assez d'importance à la sécurité.

L'autre problème que j'ai, c'est que nous entreposons tous nos documents reliés au Dafa à notre lieu de rencontre. Ceci est une erreur que nous ne devrions pas continuer à commettre. Peu importe comment notre voisinage est sécuritaire, nous ne devrions pas oublier les dures leçons déjà apprises, ni oublier les avertissements du Maître. Nous sommes responsables de la sécurité de nos compagnons pratiquants et des documents de Dafa. Si nous ne pouvons pas trouver un endroit approprié, nous ne devrions pas tenir notre rencontre. D'habitude les coordinateurs décident de l'heure et de l'endroit de la rencontre. Ce problème demeure encore toujours non-résolu.

En d’autres termes, quand on aborde le sujet de l’endroit où devrait se tenir notre prochaine rencontre, tout le monde se tourne vers le coordinateur. Personne d'autre ne se porte volontaire pour prendre la décision. Je crois que nous devrions partager le fardeau et établir plus de choix et ainsi réduire la possibilité d'interférence.

Coordination globale

En 2005 Maître a dit dans Enseignement de la Loi à la conférence internationale de Loi de l'ouest des États-Unis :

« Un responsable est en réalité un coordinateur, s’il peut faire que davantage de gens y participent, c’est ça qui est important. Vous seul, quel effet pourrez-vous avoir ? Si dans l’ensemble chacun peut jouer son rôle, là on peut dire que le responsable a bien fait. Si vous-même avez très bien fait en tant que responsable, même si vous faites bien ce n’est qu’un seul élève qui a bien fait, alors autant que vous soyez un simple élève. Ce qui est crucial, c’est que le responsable a une responsabilité, il faut que vous jouiez ce rôle. Je vais parler d’un autre problème, les responsables dans chaque région doivent absolument éviter l’approche consistant à s’occuper de toute chose, grande ou petite. Il faut soutenir les projets qui peuvent pleinement déployer l’initiative des élèves de la région pour valider la Loi, il ne faut pas les restreindre, sauf pour ceux qui vont fréquemment à l’extrême. Les anciens disciples de Dafa ont déjà mûri, il faut savoir qu’ils sont tous en train de s’engager sur leur propre chemin vers la plénitude parfaite. »

Il y a quelques jours j'ai parlé à un coordinateur. Nous avons compris que nous interférions avec nos compagnons pratiquants car nous voulions superviser toutes les grandes affaires de même que les détails. De telles actions peuvent être la raison pourquoi nos compagnons pratiquants deviennent de plus en plus dépendants des coordinateurs, ou même les idéalisent. Les coordinateurs pourraient aussi développer une tendance à se faire remarquer ou à se sentir comme des leaders. Maintenant nous savons que le problème ne se trouve pas chez les compagnons pratiquants. Nous, les coordinateurs, nous ne faisons pas le travail correctement. Nous devons permettre aux pratiquants compagnons de faire leur travail, les encourager à étudier la Loi et à participer dans les activités de coordination.


Cultiver la parole

Je me rappelle, une fois, lorsqu'un coordinateur m'a demandé lors d'une réunion : « Hein, as-tu affiché cette histoire-là sur Internet ? As-tu envoyé tel article à Minghui ? Est-ce qu'ils t'ont répondu ? » Il y avait plusieurs participants à cette réunion. Dévoiler ce que nous faisons et comment nous le faisons, c’est de l’indiscrétion. . Au début, j’ai blâmé ce compagnon pratiquant pour avoir posé de telles questions. Ensuite j'ai réalisé que, comme cela se passait en ma présence, que je devais avoir quelque chose à corriger en moi. De ce fait, lorsque j'ai regardé à l’intérieur de moi, j'ai trouvé qu'à différents moments, c'était moi qui n’accordais pas suffisamment de soin à cela. Une fois, c’est arrivé que je parle justement à ce coordinateur à propos de la qualité d'un disque compact Shen Yun devant plusieurs autres pratiquants.

Pourquoi est-ce que nous modifions automatiquement nos critères de sécurité quand notre environnement change ? Je crois que c’est parce que nous ne réussissons pas à cultiver nos pensées et que nous ne sommes pas assez assidus dans notre cultivation. C'est comme ce que le Maître dit dans Zhuan Falun :

« Comme nous cultivons et pratiquons parmi les gens ordinaires, beaucoup de nos élèves ne parviennent pas à abandonner une multitude d’attachements; beaucoup de ces attachements sont déjà devenus une seconde nature, ils ne les remarquent même plus. Le désir de se faire valoir peut se manifester en toute situation, il se manifeste même quand on fait quelque chose de bien.  »

Il s’agit ici de mon opinion personnelle. J'espère que mes compagnons pratiquants pourront gentiment indiquer toute chose inappropriée.

Traduit de l’anglais au Canada le 16 juillet 2009