(Minghui.org)

Nom : Zhang Jingxiang (张景香)


Sexe : féminin


Âge : 55 ans


Adresse : ville de Jiamusi, province du Heilongjiang


Profession : inconnue


Date de la dernière arrestation : mi-mai 2007


Dernier lieu de détention : centre de détention de Jiamusi (佳木斯看守所)


Ville : Jiamusi


Province : Heilongjiang


Persécution subie : détention, extorsion, réforme par le travail forcé, tabassage


Le Falun Dafa m'a donné une nouvelle vie


J'ai eu la chance d'apprendre le Falun Dafa en mars 1998. Auparavant, je souffrais de maladie du cœur, de tuberculose, de néphrite et de névrose. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong et à étudier « Zhuan Falun », mon corps et mon esprit ont été purifiés. J'ai suivi les enseignements d'Authenticité-Bienveillance-Patience et après quelque temps, toutes mes maladies précédentes ont disparu sans que je m'en rende compte. Je remercie sincèrement Maître Li Hongzhi du fond du cœur.


Soumise fréquemment à la détention illégale et à l'extorsion


Le 20 juillet 1999, le PCC a commencé à persécuter le Falun Gong. Comme j'étais et je suis toujours une pratiquante, j'ai été maintes fois persécutée par le département de police depuis 2000.


À la fin de septembre 2000, alors que j'étudiais la Loi au domicile d'un compagnon de cultivation, j'ai été arrêtée par An Quanzhi et plusieurs autres policiers du poste de police de Yingjun. Au début, j'ai été détenue au poste de police de Yingjun pendant 17 jours et ensuite envoyée au centre de détention de la ville de Jiamusi. Au centre de détention, j'avais seulement droit à deux repas de brioches cuites à la vapeur et moisies. Souvent, il y avait des insectes dans la soupe aux légumes. Malgré cela, on me faisait payer 20 yuans par jour pour la nourriture. Plus tard, après que les membres de ma famille aient été obligés à payer 6000 yuans à Shi Xiuwen du Département de police de la banlieue, j'ai été relâchée.


À la fin de juillet 2001, j'ai de nouveau été arrêtée. Alors que j'allais rendre visite à des pratiquants et étudier la Loi avec eux, les policiers du poste de police de Yingjun sont entrés par effraction dans la maison, et ils ont emmené 13 d'entre nous au poste de police et au centre de détention de la ville de Jiamusi. J'ai été envoyée au centre de détention Xigemu à Jiamusi où j'ai été menottée et enchaînée. Ce n'est que lorsque ma famille a payé 15'000 yuans à Chen Wanyou que j'ai été relâchée. Après mon retour à mon domicile, An Quanzhi et d'autres policiers sont venus souvent chez moi pour me harceler, pour essayer de m'obliger à signer et mettre mes empreintes digitales sur les déclarations de garantie indiquant que je cessais de pratiquer le Falun Gong. J'ai refusé de coopérer avec eux, et mon mari a demandé à un des membres de ma famille d'utiliser son empreinte digitale à sa place, parce qu'il était préoccupé par le fait que si j'étais arrêtée illégalement encore, il aurait à payer pour obtenir ma libération.


En février 2002, la police m'a arrêtée pour la troisième fois. Je voyageais avec ma petite-fille de 5 ans dans le train pour me rendre au domicile de mon frère. Pendant que je lisais « Zhuan Falun », la police ferroviaire m'a entraînée de force dans une cabine qui servait de bureau. Ma petite-fille avait peur et pleurait. Après que le train soit arrivé à la gare de Jiamusi, le conducteur nous a emmenées à l'unité de police de la gare ferroviaire de Jiamusi. J'ai été détenue jusqu'à 20 h, et la police a menacé de m'envoyer dans un camp de travail forcé. Ma fille s'est dépêchée de venir à la gare et a dû payer plus de 2 000 yuans pour que je sois relâchée.


La quatrième fois, c'était en juillet 2002. An Quanzhi et d'autres du poste de police de Yingjun sont venus à mon domicile. Ils ont encore essayé de me forcer à donner mes empreintes digitales sous prétexte que quiconque pratique le Falun Gong doit faire cela. Je me suis échappée par la porte arrière. Après avoir été sans abri pendant une semaine, ma famille m'a appelée et m'a dit que la police les avait obligés à donner leurs empreintes digitales puisqu'ils n'avaient pas réussi à m'arrêter. Le directeur du poste de police de Yingjun, Guo Weishan, a fait payer à ma famille 3 000 yuans.


La cinquième fois, c'était au printemps 2005, lorsqu'un pratiquant a proposé de m'offrir un ordinateur. À 21 h, je suis allée à son domicile pour en prendre livraison et, alors que nous l'installions sur notre motocyclette, un étranger est venu nous questionner. Il me soupçonnait que je commettais un vol et il a pris mes clés. Ensuite il a appelé le poste de police pour qu'une personne vienne nous arrêter. Nous avons profité de l'occasion pour nous sauver. Nous avons dû quitter la motocyclette et l'ordinateur qui valaient plus de 4 000 yuans.


La sixième fois, c'était à la mi-mai 2007. Quatre pratiquants et moi sommes allés afficher des bannières où l'on pouvait lire « Falun Dafa est bon » et « Votre démission du PCC vous garantira la sécurité et le bien-être à l'avenir ». Alors que nous étions à mi-chemin, deux patrouilleurs du Bureau de police de banlieue nous ont vus et ils ont appelé six autres policiers. Ils nous ont empoignés et tirés, et un dénommé Du Feng m'a donné des coups de pied à l'estomac et des coups de poing à la tête. Ils nous ont poussés dans une voiture de police et emmenés au poste de police de Yingjun où Du Feng et d'autres policiers m'ont frappée encore. Plus tard, nous avons été détenus au centre de détention de Jiamusi.


Au centre de détention, nous étions soumis aux travaux forcés. Si nous n'arrivions pas à finir notre part de travail, nous ne pouvions pas dormir ou prendre de pause. Nous n'avions pas le droit d'étudier la Loi ou de pratiquer les exercices et nous étions surveillés constamment. À cause de ma blessure à l'estomac, je suis devenue très faible et je n'arrivais plus à marcher. Mes proches sont venus au poste de police de Yingjun, et le directeur a promis de me libérer s'ils lui payaient de l'argent. Lorsqu'ils ont payé plus de 10 000 yuans, j'ai été relâchée après 18 jours. Après, mon mal de dos et de tête ont duré pendant une longue période et je ne pouvais pas travailler.


Ma famille et moi avons beaucoup souffert de la persécution durant ses nombreuses années.


La police nous a maintes fois harcelés, extorqués et escroqués des dizaines de milliers de yuans. J'ai souffert d'une énorme pression mentale et les membres de ma famille ont aussi gravement souffert.


Traduit de l'anglais au Canada