(Minghui.org)

Mme Ma Qin, une excellente enseignante de l'école régionale de Développement expérimental de la ville de Pingdu, pratique le Falun Gong depuis cinq ans. Après avoir commencé à pratiquer, toutes ses maladies ont disparu. Elle suivait également les principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance, ce qui lui donnait une très bonne réputation chez les élèves et leurs parents. Ce qui suit est sa propre histoire de comment elle a été arrêtée et de ce qui s'est passé ensuite.


Le 9 août 2009, sous les ordres du comité juridique et politique de Qingdao, dans la province du Shandong, Hou Jiarui, directeur délégué du département de police de Qingdu, Zhao Hongwu et Liu Jie du Bureau 610 de Pingdu et encore d'autres m'ont arrêtée.


Au matin, ils ont envoyé deux policiers en uniformes pour vérifier nos identités. En ne me trouvant pas à la maison, ils ont posé à mon mari plusieurs questions et ils sont partis. Cependant, ils sont restés en bas de notre building. Après le déjeuner, ils ne m'ont pas vue rentrer, donc ils sont repartis vers l'école régionale de Développement expérimental et ils ont demandé au principal de m'appeler. Vers 14h30, le principal adjoint Yu Deshao m'a appelée et m'a demandé de revenir au travail et de me rendre dans son bureau. Comme j'avais confiance dans le principal adjoint, je suis retournée à l'école où Hou Jiarui et les autres m'attendaient et ils m'ont arrêtée.


A l'école, Zhao Hongwu du Bureau 610 a dit qu'ils voulaient que je leur donne des informations. Comme j'avais commencé à pratiquer le Falun Gong en 2004, et que je n'avais pas dévoilé cela, je n'avais aucune idée de ce qu'ils voulaient apprendre. Ils m'ont emmenée au poste de police de Taishanlu. Lui Jie a pris mon sac à main, qui contenait mon portable et mes clés, et en plus il a pris ma montre. Quand je lui ai demandé pourquoi il prenait ma montre, Shao Hongwu a dit : « Rends-lui sa montre; ce n'est qu'une montre. » Liu Jie me l'a rendue. Zhao Hongwu a ordonné aux policiers de me mettre des menottes et il voulait m'emmener. J'ai résisté, mais ils m'ont forcée de monter dans la voiture et ils m'ont emmenée au bureau des appels, l'endroit spécifique de la persécution des pratiquants Falun Gong. Hou Jiarui et d'autres ont fait usage de mes clefs pour entrer dans mon domicile et pour le piller.


La police est revenue après avoir pillé mon domicile et la plupart d'entre eux sont sortis pour déménager mes biens, laissant derrière eux un seul policier, Yang, avec moi. Vers 2h30 du matin, avec l'aide du Maître, j'ai réussi à sortir de la pièce où au moins deux policiers me surveillaient et j'ai grimpé un mur de trois mètres avec les mains menottées. J'ai sauté en bas et j'ai disparu dans le noir.


Le directeur adjoint du poste de police de Pingdu, Hou Jiarui, Zhao Hongwu et d'autres sont allés chez moi et ont commencé à mettre mon domicile à sac sans montrer aucun papier à ma famille. Ils ont également menacé des membres de ma famille qui étaient des pratiquants; Liu Jie était particulièrement vulgaire et grossier. Quand ils ont découvert de l'argent en liquide, ils sont devenus fous et se sont conduits comme des bouffons; Quand ils ont découvert que nous avions pas mal d'objets à la maison, ils ont appelé cinq ou six autres policiers. Avec plus d'une douzaine de personnes, ils ont pillé ma maison pendant trois heures, en cherchant partout, y compris le garage et ils ont emmené chaque objet qu'ils ont trouvé. Ils ont pris plusieurs de mes cahiers avec des notes et le livret de banque de mon mari. Mon mari est un homme d'affaires, et l'argent était destiné à son entreprise.


Après avoir mis à sac mon domicile, Hou Jiarui a appelé le Comité juridique et politique et il a fait un rapport selon lequel ils m'avaient arrêtée, ils avaient pillé mon domicile et confisqué plein de choses. Un comité de représentation a répondu qu'ils allaient envoyer quelqu'un chez moi le lendemain matin pour m'interroger. Hou Jiarui a alors emmené au restaurant la douzaine de policiers qui venaient de piller ma maison.


Je me suis sauvée après minuit. Ma disparition les a choqués. Il ont immédiatement alerté la police et ils ont essayé de m'arrêter de nouveau. Ils ont envoyé des gens pour surveiller le quartier de mon domicile. Ils ont envoyé six policiers en deux équipes pour suivre mon mari 24/24hrs. Au matin, les personnes envoyées par le Comité juridique et politique à Qingdao ont appris que je m'étais enfuie, donc ils sont retournés les mains vides.


Vers 11h20 du matin, le directeur du bureau 610 Dai Yugang a envoyé 15 personnes chez un autre pratiquant qui habite près de chez moi pour essayer de l'arrêter. Ce pratiquant les avait remarqués après avoir acheté son repas de midi, donc il a également pu leur échapper. Ces personnes m'ont chassée pendant une longue période, mais n'ont pas réussi à m'attraper. Alors, ils se sont rendus chez tous les pratiquants de Xiangdian pour les harceler, mais ils n'ont pourtant pas réussi à me trouver. Comme ils ne voulaient toujours pas abandonner, ils sont aussi allés déranger ma famille et mes amis. Alors il ont élaboré un stratagème pervers. Zhao Hongwu est allé voir notre directeur et lui a dit de parler avec ma mère et avec d'autres personnes pour les convaincre de me demander de retourner à l'école, en garantissant qu'il n'y aurait aucun problème. Ils ont promis qu'ils n'allaient pas me renvoyer, ni m'arrêter. Je ne les ai pas crus.


Après que je me sois sauvée, ils m'ont immédiatement inscrite sur la liste des personnes recherchées sur internet, ils ont même dispersé la rumeur que je ne serais pas arrêtée si je retournais. Un de mes meilleurs amis à l'école m'a envoyé un message et m'a dit que ce ne serait pas un problème si je retournais à mon travail. Ils se sont fatigués à utiliser toutes sortes de tactiques, mais ils n'ont pas réussi à me trouver. Finalement, ils ont dit: « Si nous avions su que ça se serait passé ainsi, nous ne l'aurions pas arrêtée du tout. »


Ils ont délibérément lancé une campagne pour essayer de m'arrêter. Un jour, ils sont allés à mon école pour faire des recherches sur moi, mais ils ont vu que tout le monde – y compris le principal, les enseignants et les élèves – était convaincu que j'étais une bonne personne et ils parlaient de moi avec des louanges. Apparemment, les autorités étaient au courant que j'étais une bonne personne et que j'étais un bon professeur, mais néanmoins, ils ont tout essayé pour me persécuter.


Traduit de l'anglais en Belgique