(Minghui.org)

Deux sœurs de la ville de Jiamusi, Mmes Yinghua et Yingxia Wang, ont été illégalement détenues de nombreuses fois depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999. Leur famille a aussi été gravement affectée. Leurs parents sont incapables de s'occuper d'eux-mêmes et il n'y a personne pour s'occuper du domicile.


Voici un compte rendu partiel de la persécution infligée aux deux sœurs :


Yingxia Wang est brutalement persécutée et Yinghua est arrêtée


Mme Yingxia Wang, la plus jeune, s'est rendue à la municipalité de Qinghe, ville de Tongjiang, pour distribuer la documentation sur la clarification de la vérité dans la soirée du 14 décembre 2007. Les policiers du poste de police de la municipalité de Qinghe l'ont arrêtée et envoyée au centre de détention du canton de Fuyuan.


Un jour vers la fin d'avril 2008, Mme Yinghua Wang, la plus âgée, a reçu un appel téléphonique d'un responsable du centre de détention du canton de Fuyuan. Il lui a dit : « Ta sœur est malade. Apporte de l'argent pour qu'elle puisse être soignée. »


Yinghua Wang est allée immédiatement au canton de Fuyuan avec 1'500 yuans. Quand elle a vu sa sœur, elle pouvait à peine la reconnaître. Son visage était si enflé qu'elle ne pouvait pas voir. Un gardien dans le centre de détention a déclaré qu'elle avait été condamnée à trois ans de prison sans avoir été jugée au tribunal. Mme Wang a tout de suite demandé que sa sœur soit mise en liberté conditionnelle pour des raisons médicales. Les responsables du centre de détention ont répondu qu'ils ne pouvaient prendre cette décision et qu'ils n'étaient pas responsables de l'état de santé de Yingxia Wang, et que Yinghua devait parler aux responsables de la ville de Tongjiang. Alors elle est allée au département de police de la ville de Tongjiang où les responsables ont refusé de mettre en liberté conditionnelle sa sœur pour des raisons médicales.


À l'époque, Mme Wang habitait temporairement dans le domicile de Mme Yanwei Liu, une pratiquante. Les agents de police ont arrêté Mmes Wang et Liu à 20 h le 5 mai 2008. Ils ont confisqué 1'500 yuans à Mme Wang, saisi les clés de Mme Liu et sont entrés ensuite dans son domicile et ont confisqué un ordinateur portable et la documentation de clarification de la vérité sur le Falun Gong. Les deux femmes ont été incarcérées dans un centre de détention.


Yinghua Wang est illégalement détenue


Lorsqu'un gardien du centre de détention a essayé de faire subir un examen médical à Mmes Wang et Liu, celle-ci a refusé de coopérer. Le chef du centre de détention, Yang Hua, l'a ensuite frappée avec une lourde ceinture. Quand Mme Wang a crié : « Arrêtez de frapper », Yang Hua a commencé à la frapper également.


Après avoir été mises dans la cellule, les deux pratiquantes ont commencé à clarifier la vérité aux détenues. Ces dernières étaient très compatissantes et les écoutaient. Quand Mme Wang a crié : « Falun Dafa est bon », le gardien a menacé de la battre. Cependant, elle lui a clarifié la vérité et il est parti. Aucun gardien n'est venu la déranger lorsqu'elle a par la suite crié : « Falun Dafa est bon ! »


Le lendemain, les agents de la division de la sécurité domestique de la ville de Tongjiang ont interrogé Mme Wang. Elle a répondu : « Vous m'avez appelée pour me dire de venir pour trouver des soins à donner à ma sœur malade. Maintenant, vous avez volé l'argent que j'ai apporté pour ses dépenses médicales. »


Alors le gardien a sorti de lourdes chaînes en fer, utilisées normalement pour les détenus à mort, et a immobilisé Mme Wang, en étirant ses quatre membres dans chaque direction.


Yinghua Wang est envoyée au camp de travaux forcés


Le lendemain, les gardiens ont informé les agents de la Division de la sécurité domestique de la banlieue de Jiamusi, qui ont ensuite envoyé Mme Wang au camp de travaux forcés de Xigemu avec une peine d'un an et demi.


Après que Mme Wang soit arrivée au camp de travaux forcés, cinq gardiens, dont Liu Yadong, Li Xiujin et un gardien dénommé Zhang, l'ont obligée de signer des documents mentionnant qu'elle renonçait à sa croyance. Liu Yadong a enchaîné les bras et les jambes de Mme Wang à une chaise de fer. Elle a subi cette méthode de torture jour et nuit pendant quatre jours consécutifs, et ensuite le directeur de la division, Wang Xin, a ordonné à ce que la torture soit prolongée encore trois jours de plus. Après avoir subi ce supplice pendant sept jours, Mme Wang ne pouvait plus se tenir debout. Deux détenues devaient la tenir lorsqu'elle essayait de marcher. Ses jambes étaient si enflées que c'était difficile pour elle d'enlever ses pantalons.


Après, les gardiens ont obligé Mme Wang à faire de gros travaux chaque jour. Par conséquent, elle était souvent épuisée. La seule nourriture qui lui était servie était des petits pains à la vapeur moisis et une soupe aux choux, mélangée à l'occasion avec la boue ou des rats morts.


La famille de Yinghua Wang est traumatisée


Quand Mme Wang est retournée chez elle après avoir passé un mois et demi au camp de travaux forcés, elle a constaté que l'état de situation de sa famille s'était gravement détérioré. Stressée par la détention illégale de ses deux filles, leur mère, autrefois en bonne santé, était devenue malade et alitée. Leur père, qui comptait sur l'aide de leur mère parce qu'il avait eu une attaque, n'avait personne pour s'occuper de lui. Malgré qu'il n'était pas en bonne condition physique et n'était pas stable en marchant, il est allé au camp de travaux forcés pour rendre visite à sa fille. À son arrivée, cependant, les responsables du camp ont refusé de le laisser entrer.


La famille de Mme Wang gérait autrefois un restaurant. Son mari, son fils et sa belle-mère ont été gravement traumatisés par sa détention. Son mari ne pouvait plus se concentrer totalement sur le restaurant qui a alors perdu beaucoup d'argent. Son fils aussi ne pouvait pas se concentrer sur le travail et sa belle-mère, une octogénaire, devait aider à s'occuper du restaurant.


Traduit de l'anglais au Canada