(Minghui.org)

Depuis juillet 1999, sous la direction du bureau 610, la sécurité publique, les branches judiciaires et du bureau du procureur de la ville de Yushu, persécutent ceux qui croient en Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Des méthodes de persécution variées sont utilisées contre les pratiquants de Falun Gong, comprenant des arrestations, la confiscation de biens personnels, des amendes, l’obtention de confessions sous la torture, la détention illégale, l’emprisonnement en camps de travaux forcés, l’emprisonnement, le lavage de cerveau et l’emprisonnement au domicile.


En février 2000, la pratiquante Wang Guohua s’est rendue au parc de Yushu, où elle a vu près de 10 pratiquants se faire arrêter. Elle a aussi été stoppée par la police et forcée à entrer dans le véhicule. Elle a été détenue pendant 32 jours et a dû payer une amende de 1'000 yuans, ensuite elle a été renvoyée chez elle. Quand elle est rentrée chez elle, elle a découvert que Zhang Lianxing, le secrétaire du parti pour l’unité de travail, n’allait plus l’autoriser à retourner travailler. Elle a été forcée d’arrêter de travailler une année entière sans aucune compensation. Même maintenant, une partie de son salaire est illégalement détenu par son unité de travail.


Incité par l’équipe de sécurité nationale, Han Yuxue du poste de police de Zhengyang a souvent envoyé les officiers Ma Yanming, Wang Guang, Lu Kuisheng et Fu Lizhi pour la menacer elle et sa famille. Chaque fois que les officiers de police responsables du quartier changent, ils sont emmenés à son domicile. Chaque fois qu’il y a des vacances nationales, où les jours considérés comme politiquement sensibles par le PCC, elle ne peut jamais être épargnée de harcèlement et interrogatoire injustifiés, jour ou nuit. Elle a même été réveillée par quelqu’un frappant à sa porte. Sa mère, qui avait près de 80 ans à ce moment-là, a été tellement terrifiée qu’elle a fait une attaque cardiaque.


Vers 9h, le 20 janvier 2003, Wang Guohua a été bloquée par l’officier de police Ma Yanming et environ dix autres policiers quand elle s’apprêtait à sortir de chez elle. La police l’a forcée à retourner dans sa chambre. Chai Wenge, qui est responsable de l’équipe de la sécurité publique, l’a intimidée en disant : « Si tu oses faire un seul pas, on va te passer les menottes. » Après avoir dit ça, sans montrer un mandat de perquisition, il a ouvert et cherché dans ses tiroirs et sa garde-robe. Quand il a trouvé le livre « Zhuan Falun » et cinq affiches disant « Falun Dafa est bon », Chai Wenge a ordonné à ses hommes de les arrêter elle et son mari, laissant sa mère de 87 ans toute seule à la maison.


Après être entré dans le siège principal de la sécurité nationale, un officier de police a dit : « Félicitations, Chai Wenge, vous en avez obtenu deux autres ! 2'000 yuans pour vous ! » Chai a répondu : « Vous pariez, j’aurai mieux fait de partir et de prendre un peu plus, ainsi j’aurai pu profiter d’une bonne tournée de mahjong pendant les vacances du Nouvel An. » Après ça, il est de nouveau entré chez Mme Wang Guohua, et il a pris encore plus de ses affaires personnelles. Malgré les cris et les supplications de la femme de 87 ans, ils l’ont intimidée et menacée : « Si je trouve quoi que ce soit, je mettrai votre fille et votre beau-fils en prison. Nous verrons alors si vous pourrez survivre seule à ce vieil âge. » Il a ordonné aux policiers de fouiller les trois pièces de fond en comble. Même en ne trouvant rien, il a de nouveau menacé la vieille femme : « Bien que je n’ai rien trouvé, j’enverrai tout de même votre fille en camp de travaux forcés ! »


La police a ensuite arrêter deux pratiquantes, Zheng Liyan et Shan Haizhang. Après les avoir menottées, Chai Wenge ne les autorisa pas même à parler ou à utiliser les toilettes. Il les a insultées et humiliées, et a forcé le mari de Wang Guohua à signer une fausse confession, essayant de l’envoyer en camp de travaux forcés. Huit heures plus tard, le mari de Wang Guohua ainsi que Shan Haizhang ont été placés en détention criminelle, Zheng Liyan a été forcé en détention de sécurité publique (qui est illégale selon la loi), et Wang Guohua a eu une amende de 200 yuans. Afin de mettre Geng Jingcai en prison, l’officier de police Shi Hailin a fabriqué des preuves contre lui. Quinze feuilles de papier ont été reportées comme 22 pièces majeures de preuves. Après l’achèvement de sa condamnation, le chef du bureau local 610 a refusé de signer les documents nécessaires à la remise en liberté de Geng Jincai.


Vers 14h le 7 mai 2003, quand la Chine était en train de faire face à l’éruption du SARS, les officiers de police Wang Guang, Fu Lizhi et Lu Kui du poste de police de Zhengyang se sont introduits dans le domicile de Wang Guohua. Quand ils ont découvert un petit livre de clarification de la vérité sur sa table, ils ont commencé à fouiller sa maison. L’officier Fu Lizhi a questionné Wang Guohua au sujet de la personne qui lui a donné ce livre. Elle a dit qu’il avait été ramassé par sa mère devant la porte. Fu Lizhi a essayé tous ses plus sales tours pour tenter de terrifier, piéger et menacer la vieille femme en impliquant un autre pratiquant, mais sa mère a maintenu qu’elle l’avait elle-même trouvé par terre. Fu Lizhi s'est énervé, il a insulté la vieille femme et l’a poussée avec force. Avec l'aide d'environ dix policiers, Wang Guohua a été forcée à entrer dans le véhicule de police. Elle a été poussée de force pour y entrer et emmenée au poste de police local. L’officier Zhang Deqing l’a menacée en lui disant : « Pendant cette éruption du SARS, personne n’est autorisé à être envoyé en camp de travaux forcés. Vous aurez alors une amende de 3'000 yuans et ensuite vous serez relâchée. Si vous refusez de payer votre pénalité, nous pourrons vous laisser partir maintenant, mais vous serez définitivement envoyée en camp de travaux forcés une fois que le SARS sera terminé. » Le mari de Wang Guohua était en prison, son enfant allait à l’université et elle avait une mère de près de 90 ans à s'occuper, alors elle n’avait pas moyen d’obtenir cet argent. Finalement, Wang Guohua a été libérée après avoir payé 1'000 yuans, il ne lui a été remis aucun reçu pour ce paiement.


Le policier Fu Lizhi a par la suite souvent harcelé Wang Guohua. Il a dit . « Peu m’importe que quelqu’un commette un meurtre ou un incendie. Je travaille essentiellement sur la capture des pratiquants de Falun Gong, ce qui me permet de profiter de la renommée et d’un revenu élevé. » Normalement, si Wang Guohua est chez elle, ils effectueront une recherche approfondie ou menaceront la vieille femme.


Un jour, Wang Guohua voulut aller à la banque pour payer la charge scolaire de son enfant. Il s’est trouvé que Fu Lizhi et ses officiers sont venus à son domicile pour la harceler. Fu a pris sa carte d’identité, de sorte qu’elle ne puisse pas retirer de l’argent à la banque. Quand elle la lui demanda en retour, Fu lui dit de partir et de venir la récupérer au poste de police. Le jour suivant, Mme Wang est allée le trouver à son bureau. Il était allongé et lui a demandé ce qu’elle venait faire ici. Elle a répondu : « Ne m’avez-vous pas demandé de venir ici pour récupérer ma carte d’identité ? » Fu a répondu : « J’ai déjà déchiré votre carte d’identité. Vous, pratiquants de Falun Gong, vous devez être traités de la sorte. Vous n’êtes pas humains. S’il n’en tenait qu’à moi, je vous tuerais tous en disant que vous étiez sur la place Tiananmen, juste comme lors de l’évènement du 4 juin, vous seriez tous tués de la même façon et nous dirions que vous avez commis un suicide. » Il a ajouté : « De toute façon, je peux vous arrêter et vous passer les menottes. » Les années suivantes, les policiers Ma Yanming, Wang Guang, Fu Lizhi et Lu Kuisheng n’ont jamais cessé de s’introduire chez Mme Wang et de la harceler.


Le 5 novembre 2007, Wang Guohua a de nouveau été arrêtée par les officiers du bureau de la sécurité nationale. Ils ont essayé de l’envoyer pour une année en camp de travaux forcés, mais en conséquence des problèmes de santé qui apparaissent sur ses papiers d’examen médical, elle a évité le camp de travaux forcés. Ceux qui ont participé dans l’arrestation comprennent le comité local du PCC et le comité de direction du quartier.


Au cours de la période où Wang Guohua était illégalement détenue, sa mère âgée a été laissée seule à la maison. Elle avait presque 90 ans à ce moment-là, et ne pouvait pas prendre soin d’elle-même. Étant donné cette situation pénible, son mari a été voir le chef du village, Zhang Yafan, pour obtenir un papier de vérification, espérant qu’il puisse décharger Mme Wang de cette situation. Zhang a dit que le garant officiel n’était pas là, et qu’alors il ne pouvait pas le vérifier. Quand ont été demandées par le comité local du PCC des informations à ce sujet, il a répondu : « Wang Guohua, qui est la responsable locale du Falun Gong, doit être envoyée en prison, elle ne peut pas être relâchée. »


En 2009, la maison de Wang Guohua a été démolie quand elle a déménagé de district, mais Zhang Yafan a ordonné au directeur de la sécurité du village Ma Chenwen de trouver sa nouvelle adresse. Dans l’après-midi du 24 mai 2010, trois personnes prétendant être du personnel de direction sont entrés dans la maison sans montrer une garantie ou une identification. Ils lui ont dit qu’ils travaillaient pour le comité de direction résidentiel local du district de Zhengyan. Ils ont dit que le comité politique et légal allait ouvrir un centre de rééducation et que Mme Zhang se trouvait sur la liste. Ils ont tenté de l’arrêter, mais en vain.


Quatre hommes sont entrés dans le bâtiment où Mme Wang habitait vers 7h le matin du 9 juin. Ils ont tout d’abord frappé violemment à la porte, ils ont crié des insultes et des diffamations contre le Falun Gong. Après plus de 20 heures de harcèlement à sa porte, ils ont coupé le compteur d’électricité de tout le bâtiment.


Traduit de l’anglais en Belgique