(Minghui.org)


Partagé lors de la récente conférence de partage d’expérience de Falun Dafa de Toronto par un pratiquant du canada.

Mes salutations au Maître vénéré! Mes salutations aux compagnons de pratique!

En réfléchissant sur la cultivation pratique de ces dernières années, je sens fortement que nous devrions aller de l’avant, cultiver et nous améliorer en validant la Loi (Fa) . "On forge le corps d’or dans les tribulations" ("Le chemin difficile des divinités" Hong Yin II). Tant que nous avançons et faisons ce qu’un disciple de Falun Dafa doit faire, Maître exposera nos attachements humains, nous permettra de connaître nos insuffisances et nous guidera pour que nous mûrissions dans la cultivation.

Fatiguer ses tendons et ses os -- souffrir pour tempérer son cœur, son esprit et sa volonté

Avant de commencer à cultiver, j’étais habitué à une vie confortable. Travailler énormément ou dormir un peu moins n’étaient pas des préoccupations majeures pour moi, mais je me souciais de bien manger et de bien dormir. Vendre des billets à New York il y a deux ans a rectifié cette notion.

A cette époque, plus de 150 personnes logeaient dans une grande salle d’environ 100 mètres carrés. Nous dormions tous à même le sol les uns à coté des autres et vous pouviez marcher sur quelqu’un si vous ne faisiez pas attention. Il y avait seulement deux salles de bain et une douche. Pour prendre une douche, nous devions faire la queue. C’était en hiver et les fenêtres étant fermées, l’odeur de la pièce était difficile à supporter. La première nuit, j’ai pleuré parce que c’était si difficile de rester là et je me sentais désolé pour les compagnons de pratique qui souffraient autant. Pourtant les pratiquants ne ressentaient rien de tout cela. Chaque nuit, ils étudiaient la Loi ensemble et partageaient des expériences sur la façon de vendre davantage de billets. J’ai été profondément touché et j’ai réalisé que dans cette dimension on ressemblait à un camp de réfugiés alors que dans une autre dimension c’était le plus magnifique des palaces.

Ce n’était pas suffisant de souffrir des mauvaises conditions d’hébergement. Il y avait davantage. Comme il était difficile de vendre des billets à ce moment là, nous nous sommes habillés avec des costumes pour attirer les gens. J’ai dû porter un habit de général qui pesait plus de 27 kilos. Le premier jour, je ne pouvais même pas lever mes mains à cause du poids et j’avais mal partout. Après être resté debout toute une journée, nous avons dû marcher jusqu’au métro et monter et descendre des escaliers pour revenir jusqu’à nos logements. Après quelques jours, alors que je m’étais un peu habitué au costume, j’ai commencé à avoir un grave karma de maladie que je n’avais jamais eu jusqu’ici. J’avais mal partout dans mes os, ma chair et à la tête, comme si toutes mes cellules dégageaient de la douleur. J’avais une forte fièvre et une douleur vive quand j’avalais. Ce jour là, nous distribuions des dépliants aux magasins le long des rues. Chaque pas était douloureux. Des compagnons de pratique m’ont encouragé à persévérer et m’ont dit que je pouvais endurer cela. Après que toute la douleur soit partie, mon coeur a été complètement purifié. Désormais, je n’avais plus peur de la souffrance et seule la pensée de vendre des billets et de sauver plus de gens est restée. Je n’ai plus senti le poids du costume de général.

Par la suite, comme je n’ai pas besoin de travailler, je suis allé vendre des billets presque tous les jours dans ma région. Pendant plusieurs mois, chaque jour, à partir du moment où nous avons commencé à vendre des billets jusqu’au jour du spectacle, je suis resté là pendant presque dix heures. Quand je me sentais fatigué, je me reposais seulement quelques minutes. Le matin, j’achetais plusieurs hamburgers comme nourriture pour toute la journée. J’ai fait de mon mieux pour réduire le temps passé à me reposer et à manger pour ne manquer aucune personne qui passait. Le soir, je devais habituellement mettre à jour les renseignements concernant les billets et finir la mise en page du journal jusqu’à plus de minuit. Un compagnon de pratique m’a qualifié de "Vajra d’acier." C’est Maître qui m’a forgé pendant le processus de vendre des billets à New York.

Abandonner les notions humaines et embrasser davantage d’êtres

Avant de participer à la vente des billets de Shen Yun, je travaillais principalement à la mise en page de The Epoch Times et je passais des appels téléphoniques en Chine pour clarifier la vérité. J’avais peu d’occasions d’avoir des personnes ordinaires en face de moi. Les week-ends, nous sortions pour expliquer Falun Dafa aux gens et clarifier la vérité sur les lieux publics, mais d’habitude nous pouvions juste dire quelques mots et donner un dépliant à la personne. Ainsi, ma mentalité humaine et mes notions acquises au cours d’une longue période n’avaient jamais été exposées. Pendant les trois années de vente des billets et dans le processus d’avoir affaire à des gens ordinaires, mes notions humaines ont été constamment exposées.

Quand j’ai commencé à vendre des billets au début, je choisissais les gens à qui présenter le spectacle. J’observais l’humeur de quelqu’un et je ne m’approchais pas tant que je ne sentais pas que c’était la "bonne" personne. Si je ne me sentais pas bien vis à vis de quelqu’un , je lui tendais simplement un dépliant et n’en disais pas plus. Si la personne était pauvre, avant même d’avoir dit quoique ce soit, j’avais la notion préconçue que cette personne n’avait pas d’argent et que ce serait une perte de temps de lui parler du spectacle. Quand je voyais l’apparence de certains jeunes, je tournais la tête ou me disais qu’ils étaient dégénérés et jetteraient les dépliants si je leur en donnais. S’ils étaient chinois, avant même d’avoir ouvert la bouche, la pensée se formait dans mon esprit qu’ils n’accepteraient pas le dépliant ou qu’ils ne m’écouteraient pas car leurs esprits devaient être remplis de la tromperie du parti pervers. Comme j’avais catégorisé les gens selon ma mentalité humaine, il n’est pas difficile d’imaginer que les êtres qui passaient à coté de moi agissaient conformément à mes pensées. C’était mon coeur qui avait mené à cette situation. A ce moment là, je sentais que ce que je faisais était correct et je pensais être très efficace puisque je ne perdais pas mon temps avec ces gens. J’avais passé mon temps à présenter le spectacle à ceux que j’estimais pouvoir "acheter des billets."

Maître dit dans "Pour qui exister" (Points essentiels pour un avancement diligent):

"Le plus difficile à abandonner pour l’homme c’est la conception, certains vont jusqu’à sacrifier leur vie pour de faux principes et ne peuvent en changer, mais cette conception même est pourtant formée après la naissance."

"Si cette conception acquise devient trop forte, elle peut à son tour dominer la vraie pensée et le comportement de l’homme, mais l’homme croit encore à ce moment-là que c’est sa propre pensée, les gens modernes sont presque tous ainsi."

Le Maître bienveillant a continué à attirer mon attention sur ces conceptions en me montrant l’autre aspect des choses. Par exemple, quelque chose d’inattendu m’arrivait souvent. Je me souviens en 2007 alors que je vendais des billets au centre commercial de la ville, un homme dans des vêtements élimés est venu vers moi. Il ressemblait à un mendiant dans la rue. Il a demandé des documents. Je pensais lui donner un dépliant et qu’il partirait, mais quand l’homme a entendu parler du spectacle, il a dit qu’il voulait acheter un billet. J’ai pensé intérieurement qu’il plaisantait. Alors, l’homme a retourné le fond de ses poches, a trouvé de l’argent et a insisté pour acheter un billet. J’étais stupéfait. Une autre fois, un jeune homme portant des chaînes est venu et s’est posté devant l’écran de télévision. Je ne voulais même pas me lever pour lui tendre un dépliant. Mais il est venu vers moi pour me demander un imprimé et des informations sur le spectacle. Ensuite il m’a dit qu’il reviendrait acheter des billets. Je ne l’ai pas pris au sérieux.

Quelques jours plus tard, il est revenu avec sa mère pour acheter des billets. En voyant son visage heureux après avoir eu son billet, des larmes me sont montées aux yeux. J’ai réalisé que mon jugement des gens était en effet une conception humaine qui avait été acquise depuis longtemps. A cause des ces conceptions, je n’avais pas du tout un cœur de compassion.

Il y a beaucoup d’exemple de ce genre. Chaque fois que j’ai utilisé mes conceptions pour juger les gens, quelqu’un, après un certain temps, apparaissait et me faisait abandonner cette conception. Quand je n’avais aucune conception à l’esprit mais seulement la pensée de sauver plus d’êtres, le pouvoir de la compassion se manifestait de lui même. Je me rappelle ce jour où je vendais des billets dans un magasin, une femme est passée à coté de moi. Je l’ai saluée et elle s’est arrêtée. Je suis allé vers elle avec un livre de photos et j’ai essayé de lui parler du spectacle. Elle m’a interrompu en disant: "Excusez moi, je n’achèterai pas de billets." Je lui ai dit: "Ça ne fait rien, je veux simplement que vous soyez au courant du spectacle." Avant d’avoir fini ma présentation, elle a commencé à me demander les prix. Ensuite elle a dit qu’elle achèterait quatre billets comme cadeau de noël pour sa famille. Elle m’a aussi remercié de l’avoir arrêtée et m’a expliqué qu’elle s’inquiétait de ne pas savoir quoi acheter comme cadeau de noël et qu’elle pensait maintenant avoir trouvé le meilleur cadeau possible.

Voici comment Maître, en me tirant par la main, petit à petit, m’apprend à avoir un coeur compatissant pour tous les êtres. Cette année, en vendant des billets, mon cœur était très paisible, avec seulement la pensée de sauver les gens. Peu importe l’apparence de quelqu’un, je pense que c’est un être magnifique venu pour la Loi, qu’il a des êtres sans limites aussi et qu’il est le seigneur d’un système cosmique. Souvent, me tenant quelque part pour vendre des billets, j’ai les larmes aux yeux en regardant les gens passer et je réaliseque c’est seulement en abandonnant les attachements que nous pouvons avoir de la compassion pour tous les êtres.

Bien étudier la Loi, coopérer avec le corps entier et mieux faire pour le salut des êtres

En prétendant être occupé, j’ignorais l’étude de la Loi et je n’avais pas un coeur pur en étudiant la Loi. J’ai même oublié d’envoyer des pensées droites de nombreuses fois. Par conséquent, je considérais la vente des billets uniquement comme quelque chose à faire. Je considérais qu’avoir une maison bien remplie était un symbole de réussite et j’ai utilisé le nombre de billets que j’avais vendu pour évaluer mes compétences. Ainsi, je vendais des billets dans l’unique but de vendre des billets. Tous les jours, mon coeur fluctuait avec le nombre de billets vendus. L’attachement à la réputation et à la validation de soi même étaient en pleine expansion. Si je vendais un peu plus de billets un jour, j’étais très content et me considérais comme très compétent. Si je ne vendais aucun billet un autre jour, je me sentais mal et abattu. Je regardais le plan de la salle en pensant: "Vous, les gens prédestinés, s’il vous plait venez acheter des billets tout de suite." Il semblait que je faisais cela avec le coeur de sauver les êtres, mais quand j’ai regardé au plus profond de moi, j’ai trouvé des pensées impures. Vendre des billets était la seule chose dans mon esprit. Parfois je me demandais: "Est-ce que tu vends des billets ou bien tu sauves les êtres?" La première réponse à cela était: "Vendre les billets" et avec une très bonne excuse: "Un être ne sera t-il pas sauvé si je lui vends un billet?" Parce que je considérais la vente des billets comme une bonne chose à faire, j’ai commencé à regarder à l’extérieur avec indignation. Je me suis plaint de l’emplacement, je me suis plaint des compagnons de pratique qui n’étaient pas coopératifs, et je me suis plaint de ceci ou cela. Même si je ne disais rien, je ne pouvais pas abandonner ses plaintes dans mon cœur et encore moins coopérer avec les compagnons de pratique.

Ces défauts ont été exposés complètement l’année dernière quand nous vendions des billets. De plus, la situation générale de la cultivation de notre région était de regarder à l’extérieur plutôt que de regarder en soi. Beaucoup de conflits sont apparus parmi les pratiquants. Par conséquent, la vente des billets n’a pas été satisfaisante l’année dernière et il y a eu pas mal d’erreurs dans le spectacle lui-même. C’était comme un coup de massue sur ma tête. Quelque temps après le spectacle de l’année dernière, j’ai regardé en moi. Chaque fois que je pensais aux sièges vides dans la salle, mon coeur me faisait souffrir et j’ai commencé à pleurer. J’avais tant de regrets de ne pas avoir bien fait.

J’ai réalisé que ce n’est qu’en étudiant bien la Loi que nous pouvons purifier nos coeurs, bien coopérer avec les compagnons de pratique, bien vendre les billets et véritablement sauver plus d’êtres. Après le spectacle de l’année dernière, nous avons organisé un groupe d’étude de la Loi, nous avons lu Zhuan Falun le matin et étudié des articles le soir. Nous avons échangé des expériences constamment et regardé en nous. Petit à petit, les plaintes parmi les compagnons de pratique ont disparu. Cette année, nous avons formé un corps entier localement. Tous les compagnons de pratique ont participé volontairement et ont essayé d’harmoniser le corps entier. Le spectacle s’est avéré être un succès. La première représentation a eu lieu quasiment à guichet fermé avec moins de 20 billets invendus. La deuxième représentation était bien remplie également.

En vendant des billets cette année, je me suis assuré d’étudier la Loi et de faire les exercices tous les jours. J’ai fais attention à envoyer de fortes pensées droites et à réciter Lunyu en vendant les billets chaque jour. Comme mon approche était juste, mon état de cultivation a été complètement différent cette année. Je ne me sentais pas fatigué après une longue journée et je ne voulais même pas partir lorsque l’heure arrivait. Je n’avais pas soif après toute une journée à parler, c’était comme si ma voix n’était pas la mienne. Dans le passé, je me souvenais du nombre exact de billets que j’avais vendu, alors que cette année je ne pouvais plus m’en rappeler. Des gens ont souvent acheté des billets après que je leur ai seulement présenté brièvement le spectacle. J’ai senti beaucoup moins d’interférences dans la vente des billets. Tout dépend des efforts que les disciples de Dafa font. Plus vous en faites, plus vous pouvez sauver d’êtres.

Être attentif aux compagnons de pratique et s’entendre avec eux

Pendant ma cultivation, j’ai réussi à ne pas être perturbé par le comportement des gens ordinaires. Pourtant, en étant avec des pratiquants, mon cœur a souvent été ébranlé. Je me suis souvent senti indigné quand d’autres pratiquants n’étaient pas d’accord avec mes opinions, ou en discutant pourquoi tel pratiquant devrait faire ceci et tel autre cela. Je suis devenu jaloux et je me demandais ce qui était si bien au sujet de ceci ou cela, etc... J’ai réalisé qu’en tant que groupe de pratiquants, quand des conflits apparaissent, nous devons cultiver l’abandon de nous même et coopérer avec le corps entier, et nous devons cultiver la façon d’envisager et de voir les pratiquants du groupe.

Nous devons nous conformer aux exigences de la Loi: "devenir altruiste, considérer les autres avant soi même." M’entendre avec des compagnons de pratique est quelque chose à laquelle je n’avais jamais vraiment réfléchi. Cette année, quand je me suis posé cette question, j’en suis arrivé à comprendre pourquoi j’étais si facilement perturbé par les conflits entre pratiquants et pourquoi je faisais des commérages sur les erreurs qu’ils faisaient. C’était parce que je n’avais pas de pensées droites vis à vis d’eux.

Je pensais que puisque nous étudions la même Loi et sommes tous des disciples de Dafa, nous devrions tout comprendre. Je ne pouvais pas comprendre pourquoi certains pratiquants étaient autant attachés à la réputation et aux intérêts personnels. Je me demandais: "Pourquoi est-ce qu’il a fait ça?" Je voulais lui dire quelque chose et lui demander de lâcher prise. J’étais tellement inquiet quand des pratiquants étaient bloqués par le karma de maladie et n’arrivaient pas à le traverser. Je pensais: "Pourquoi n’arrivent-ils pas à abandonner une chose aussi simple?" Avec ces pensées à l’esprit, quand je parlais à des compagnons de pratique, je ne donnais pas l’impression d’être poli et compatissant. Je semblais les prendre de haut. J’avais la notion qu’en tant que pratiquant, on devrait tout connaître et tout lâcher. J’utilisais toujours mes propres exigences pour juger les pratiquants et je pensais qu’ils devaient faire mieux que moi. Alors, quand je voyais leurs lacunes, je pouvais difficilement le supporter. Comment cela pouvait-il être possible?

A cause de cette notion, je ne pouvais pas voir le coté que les compagnons de pratique avaient bien cultivé. Au contraire, j’exagérais et ne voyais que leurs imperfections. A la fin, je pensais que ces pratiquants se cultivaient mal. Ainsi, j’allais aux extrêmes et j’entrais facilement dans les conflits. Quand les conflits apparaissaient, je me battais pour essayer de résoudre le problème! C’était comme verser de l’huile sur du feu et cela rendait les choses encore pire. Les anciens conflits n’étant pas résolus, un nouveau fossé se creusait.

Quelque chose qui m’est arrivé en vendant les billets cette année m’a fait changer. Je suis allé vendre des billets dans une petite ville avec un compagnon de pratique. Nous étions en ville depuis presque trois semaines et nous avions distribué beaucoup de dépliants. Nous avions prévu de vendre plus de billets ce jour là. Après être arrivé, nous avons envoyé des pensées droites et coopérions très bien. J’ai reçu un appel d’une pratiquante après avoir vendu quelques billets. Elle m’a dit qu’une autre pratiquante avait dit quelque chose sur moi et qu’elle pensait que c’était injuste. J’ai commencé à être très agité car j’avais déjà eu des retours concernant cette pratiquante. Je l’ai donc appelée tout de suite et je me suis disputé avec elle bruyamment. Après avoir raccroché le téléphone, je me sentais encore indigné. Je n’ai pas osé retourner vendre des billets de peur d’affecter négativement le champ d’énergie. J’ai erré à distance et mon coeur devenait angoissé à cause des pensées impures. J’étais venu dans cette ville pour vendre des billets et je ne pouvais pas laisser cela interférer avec le salut des êtres. Mais comment est-ce que je pouvais rectifier ça? J’ai regardé en moi pour essayer de me calmer. Ce qui s’était produit ce jour là exposait mes insuffisances dans la cultivation. J’ai vu le cœur à me protéger moi-même et alors je n’ai plus ressenti de colère envers l’autre pratiquante.

Pourtant, je ne pouvais toujours pas m’ajuster au niveau correct. J’ai presque failli pleurer. Je me sentais consterné d’interférer avec le champ d’énergie où nous vendions des billets et d’interférer avec la chance des êtres d’entrer en contact avec la Loi. Je sais comme il est difficile d’avoir une chance de connaître la Loi. Pour certains êtres, ce pourrait être leur unique chance. J’ai vu mon propre problème dans la cultivation, comment je traitais les pratiquants et les conflits. Je n’avais pas cultivé du tout. Je ne savais pas quoi faire. Je suis resté à distance et j’ai continué à envoyer des pensées droites pour rectifier mon propre champ d’énergie. Ensuite, je suis allé là où nous vendions les billets, ne me sentant toujours pas très bien. J’ai senti une lourde substance au dessus de ma tête, je me suis donc mis sur le coté calmement. Au bout d‘un moment, un homme d’âge moyen est arrivé. Je lui ai dit: "Shen Yun, un spectacle de renommé mondiale." Il s’est approché directement de moi. Ses yeux rivés sur moi tout le temps avaient un inexplicable regard compatissant. Mon cœur était ébranlé. J’ai commencé à lui présenter le spectacle. Il en a discuté avec sa femme et a acheté deux billets à de bonnes places. Pendant tout le processus, ses yeux de compassion ne m’ont pas quitté. La lourde substance a disparu après cela et je me suis senti très détendu, pur et vide... comme si rien ne s’était jamais produit. Nous avons ensuite commencé à vendre des billets les uns à la suite des autres.

J’ai une grande reconnaissance envers Maître. Par cette expérience, j’ai vu le pouvoir énorme de la compassion. Maître a dit dans l’ : "Enseignement de la Loi à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009"

"Lorsque cette bonté compatissante émerge, sa puissance est sans égale et peut désintégrer n’importe quel facteur mauvais. Plus la compassion est grande, plus la puissance est grande."

J’ai aussi appris à traiter les conflits entre les pratiquants, à savoir que nous ne devrions pas utiliser la manière humaine de riposter. Nous devrions utiliser la compassion. Nous devrions véritablement tenir compte des autres avant de penser à nous mêmes.

J’ai souvent parlé de "penser aux autres d’abord" dans le passé et je disais aux autres pratiquants de considérer les autres avant tout. Mais quand cela a touché mes intérêts personnels, la nature égoïste de l’ancien univers et les mauvaises substances sont remontées. A ce moment là, tout ce dont j’ai tenu compte n’était que de moi même. En regardant à l’intérieur, j’avais seulement vu les choses selon mon propre point de vue et non pas selon la perspective d’un pratiquant. Mon approche était que je devais avoir un attachement à éliminer mais que l’autre pratiquant avait un attachement lui aussi et qu’il devait cultiver également. Ainsi, même si je regardais en moi, j’avais de la rancune et un esprit de compétition. Parfois, je regardais en moi et trouvais à la fin que toutes les fautes venaient des autres. Depuis cette expérience, je peux maintenant facilement m’ajuster quand un conflit surgit ou quand j’ai des pensées négatives envers des compagnons de pratique. Je considérerai tout de suite le problème selon leurs points de vu. Je penserai à la façon dont l’autre pratiquant a agit pour faire de son mieux et que ce n’est pas facile pour lui. Peut-être que ce n’est pas du tout ce qu’il voulait dire et que c’est juste mon jugement. Je considérerai son bon coté. Ainsi, la rancune disparaîtra aussitôt et mon cœur sera paisible. A ce moment là, je suis capable de véritablement regarder à l’intérieur et de voir mon propre problème. Je ne pouvais pas faire cela avant. J’ai réalisé que sans traverser de tribulations douloureuses, sans abandonner la substance de l’égoïsme, sans penser aux autres d’abord, la cultivation serait comme une feuille flottant sur l’eau.

De plus, je ne suis plus attaché aux attachements des compagnons de pratique. J’ai réalisé que tout le monde cultive à son propre niveau et je ne dois pas évaluer les autres en utilisant mes propres critères. Maître a dit dans l’"Enseignement de la Loi donné à Manhattan"

"De plus, vous avez tous des chemins différents. Vos métiers sont différents, les environnements dans lesquels vous vivez sont différents, vos familles sont toutes différentes, ainsi que vos classes sociales respectives, ainsi que les choses que vous rencontrez."

Par conséquent, considérant les attachement des pratiquants, la meilleure façon de les traiter est de les indiquer avec compassion et d’envoyer des pensés droites pour que le pratiquant élimine les éléments de l’interférence. Dans le même temps harmoniser ce qu’il n’a pas bien fait ou compenser la lacune.

Etre à l’heure pour vendre des billets et tenir la promesse faite aux êtres

Il existe des plages horaires dans chaque endroit où nous vendons des billets. Je n’avais pas trop fait attention à quel moment commencer et quand m’arrêter. Parfois, je travaillais tard sur d’autres projets et le matin, je pensais que ça allait d’être un peu en retard parce qu’il n’y avait pas beaucoup de monde qui faisait des courses en matinée. Parfois le soir quand il y avait moins de passage dans le centre et que ça devenait difficile de distribuer des dépliants, je pouvais sentir qu’il valait mieux rentrer à la maison plus tôt, étudier la Loi, faire les exercices et m’occuper des nombreuses choses qui m’attendaient et qu’il était inutile de rester tard. Je n’ai pas considéré les plages horaires comme une promesse importante.

Quelque chose m’est arrivé en vendant les billets cette année qui m’a fait comprendre que les horaires sont en fait une promesse, une promesse aux divinités et à tous les êtres.

J’ai eu l’opportunité d’aller vendre des billets dans une petite ville avec un autre pratiquant. C’était en hiver, il faisait un froid glacial et il y avait de la neige gelée partout. Il n’y avait pas beaucoup de personnes qui faisaient des courses. Nous avions commencé à 10 heures du matin et il était environ 17 heure. Nous avions seulement distribué une centaine de dépliants et avions vendu seulement deux billets. L’autre pratiquant devait être chez lui de bonne heure et il est parti. J’ai regardé autour de moi et j’ai vu peu de gens. Après un certain temps, une personne très pressée est passée et n’a pas voulu s’arrêter pour m’écouter. J’ai commencé à me dire: "Il fait si froid aujourd’hui et je ne m’attends pas à ce qu’il y ait beaucoup de monde ce soir. Nous reviendrons ici la semaine prochaine de toute façon, je ne manquerai pas les personnes prédestinées. Je vais rentrer à la maison tôt aujourd’hui. Je rangerai à 19 heure." J’étais censé rester jusqu’à 21 heure.

A 19 heures j’étais prêt à ranger. Juste à ce moment là, un couple avec trois jeunes enfants se sont précipités à l’intérieur. Ils ressemblaient à des aborigènes. Ils ont nettoyé leurs chaussures et sont entrés. La femme a levé la tête et elle a vu notre affiche. Elle s’est arrêtée et s’est ensuite précipitée dans le magasin. D’après mon expérience, cet arrêt et l’expression sur son visage m’indiquaient qu’elle était prédestinée, aussi j’ai décidé d’attendre qu’ils ressortent et de leur donner des informations. Pourtant, après un long moment, je ne les voyais pas ressortir, j’ai donc pensé de nouveau à partir. Comme j’hésitais, ils sont sortis sans avoir rien acheté. Je les ai arrêtés et j’ai commencé à leur présenter le spectacle. La famille a calmement regardé la bande annonce sur l’écran de télévision et a beaucoup aimé. Ils ont décidé d’acheter sept billets. Après avoir choisi leurs places, ils étaient prêts à payer mais leur carte bancaire ne fonctionnait pas. Tandis que le mari appelait la banque par téléphone, j’ai discuté avec son épouse et j’ai découvert qu’elle était professeur d’art dans un collège, qu’elle était diplômée de musique et jouait de plusieurs instruments. Elle aimait beaucoup Shen Yun et m’a remercié encore et encore de les avoir arrêtés et de leur avoir présenté le spectacle. Elle a aussi manifesté de l’intérêt pour organiser une sortie avec ses élèves pour voir le spectacle.

Après le départ de la famille, j’ai regardé ma montre. Il était 21 heure.

Quand j’ai commencé à écrire l’adresse sur l’enveloppe pour leur envoyer les billets le soir après être rentré chez moi, j’ai vu une adresse étrange. Par curiosité, j’ai regardé leur adresse et j’ai découvert qu’ils vivaient dans une réserve indigène éloignée dans le nord. Cela leur avait pris trois heures et demi pour arriver au centre commercial. C’est à dire que pour être là à 19 heures, ils avaient commencé leur trajet à 15 heure, ou peut-être même encore plus tôt compte tenu de la météo. J’ai tout à coup compris et des larmes ont coulé sur mes joues. C’était une bonne chose que je ne parte pas tôt ce soir là. Les horaires ne sont pas un jeu d’enfant. Les divinités avaient prévu cela et ont guidé les personnes prédestinées pour venir acheter des billets.

A une autre occasion, nous vendions des billets dans un gros centre commercial et il y avait peu de passage. C’était aussi difficile de distribuer des dépliants. L’autre pratiquant qui vendait des billets avec moi voulait ranger tôt. J’ai partagé mon expérience précédente et ma compréhension en disant que les horaires étaient une promesse aux divinités et aux êtres. L’autre pratiquant a décidé d’attendre jusqu’à la fin. Résultat, des personnes prédestinées sont venues pour découvrir Shen Yun et nous avons vendu six billets de plus.

Voila ci-dessus certaines de mes expériences dans la vente des billets de Shen yun. Notre merveilleux Maître compatissant a créé une occasion sacrée pour nous d’assister la rectification par la Loi. Chérissons cette chance précieuse, étudions la Loi, rectifions nous constamment et cultivons nous diligemment. Remplissons nos voeux faient dans les temps préhistoriques. "Atteindre la plénitude parfaite, rentrer en suivant le Maître" ("Affinité, retourner au Fruit sacré" Hong Yin)


Veuillez s’il vous plaît indiquer ce qui pourrait être inapproprié dans mon partage.

Merci Maître.
Merci compagnons de pratique.

Traduit de l’anglais en France