(Minghui.org)

Nom : Wang Xia (王霞)
Sexe : féminin
Âge : inconnu
Adresse : inconnue
Profession : inconnue
Date d'arrestation la plus récente :Arrêt en 2001
Endroit de détention le plus récent : la prison pour femmes (女子监狱)
Ville : Huhehaote
Province : Mongolie intérieure
Persécution endurée : détention, coups, isolation du détenu, tortures, privation de sommeil, contrainte physique, gavage

Madame Wang Xia a été persécutée à plusieurs reprises pour sa croyance en Authenticité-Compassion-Tolérance, les principes du Falun Gong. En étant détenue illégalement à la prison de la ville de Huhehaote, elle a été brutalement torturée, ses doigt piqués par des aiguilles, elle a eu les pieds et les mains attachés à un lit pendant une longue période, elle a été battue, on l'a injuriée et on l'a obligée à boire de l'urine, on lui a projété une lumière forte dans les yeux, etc. Ce qui suit est sa déclaration sur la persécution qu'elle a enduré :.

En 2001, j'ai été arrêtée par la police dans la maison que je louais à Huhehaote, en Mongolie intérieure. La policé m'a fermé la bouche avec du scotch transparent, m'a mis des menottes et m'a conduite vers la voiture.

Au commissariat de police, je n'ai pas dit un mot et j'ai été emmenée au centre de détention de Huhehaote. Arrivée au centre, on m'a mis une chaîne qui reliait les menottes de mes pieds à celles de mes mains, donc il m'était impossible de prendre soin de moi-même. J'ai protesté en faisant une grève de la faim. Les gardiens m'ont alors lié les menottes des mains à une menotte des pieds, donc je ne pouvais ni rester debout, ni me coucher. Cela durait en général au maximum sept jours, mais les pratiquants de Falun Gong devaient supporter cela pendant au moins quinze jours. Après quinze jours, ils m'ont enlevé les menottes. J'ai continué à faire les exercices de Falun Gong et on m'a remis les menottes d'innombrables fois.

Un jour, je souffrais d'une infection de la gale sur tout le corps, mais ils m'ont tout de même menottée de cette façon. Cela me démangeait tellement que j'ai crié, demandant aux gardiens de m'enlever les menottes. Ils m'ont ignorée. Plus tard, ils ont remarqué les croûtes de peau qui tombaient, alors ils m'ont enlevé les menottes. J'ai alors recommencé à faire les exercices et l'infection est vite partie. Je prenais soin de bien étudier la Loi et d'émettrer les pensées droites.

Cui Ying, le chef des gardiens de la prison de Huhehaote, ainsi que Zhang et Liu nous ont donné, à ceux qui faisaient la grève de la faim une pâte épaisse à manger consistant en farine de maïs, sel et eau. Ils ont pris un ustensile en métal à fixer sur nos dents, puis ils ont utilisé un outil en métal pour nous ouvrir les dents et pincer le nez. Ceci a gravement endommagé la dentition des victimes.

Le centre de détention a attaché des chaînes de 60 kilos aux pieds d'une pratiquante. Quand je l'ai vue après, ses poignets étaient coupés et saignaient. Je pouvais même voir ses os.

La gardienne Li Ping a été transférée au centre de détention de la ville de Baodao. Pendant le chaud été, ils n'autorisaient pas les détenues de ma cellule à sortir dehors, ni ne leur donnaient des repas convenables, leur excuse était que c'était parce que j'avais protesté avec une grève de la faim. Le but final de ces gardiens était de faire en sorte que mes compagnes de cellule me détestent. Il y avait des prisonnières qui me frappaient au visage, elles utilisaient des chiffons servant à nettoyer les sanitaires pour me frapper au visage, elles me versaient de l'eau froide dessus. Le directeur de la prison, Wang Yaoshou, a donné l'ordre de me menotter les mains et les pieds. J'ai été enchaînée ainsi pendant plus de six semaines.

Quand j'ai commencé pour la première fois une grève de la faim, les gardiens craignaient que les autres prisonnières sachent tout de leur façon brutale de nous gaver, donc ils m'ont enfermée dans une petite cellule sans fenêtres pendant deux mois. Je refusais de manger, alors le chef d'équipe, Di Wenyan a donné l'ordre à Yao Guirong d'introduire un ustensile en métal dans ma bouche. Après deux ou trois jours, la gardienne Yao Guirong m'a battue, ce qui m'a fait saigner à la bouche et au nez. Elle m'a également craché à la figure et battue avec un balai de lit. Une nuit, elle ne voulait pas que je dorme, ni que j'utilise des draps. Elle a également utilisé une planche en bois pour m'attacher les bras au lit. Mes pieds étaient également attachés. Je ne pouvais pas prendre soin de moi-même et ceux qui me surveillaient m'injuriaient et me frappaient chaque fois qu'ils en avaient envie.

J'ai été conduite à l'hôpital de la prison où mes mains et mes pieds ont été fermement attachés à mon lit avec des morceaux de tissus. Le tissus entaillait profondément mes poignets et mes chevilles, ce qui m'a causé des cicatrices qui sont encore visibles aujourd'hui. Depuis que j'ai protesté par une grève de la faim pendant une longue période, la température de mon corps était très basse. Ils ont discuté entre eux et ont décidé de ne pas me couvrir avec une couverture pendant la nuit. Ils me couvraient seulement pendant la journée quand le médecin me rendait visite.

Une prisonnière de la ville de Baotou, Li Xuemei, était désignée pour me « surveiller ». Elle me piquait les doigts avec des aiguilles et les enfonçait avec le talon d'une chaussure. Mes ongles étaient complètement en sang. Puisque mes mains et mes pieds étaient attachés au lit, j'étais forcée de rester couchée tout le temps et je ne pouvais même pas aller aux toilettes tout seule. Mes « surveillantes » devaient me fournir un bassin hygiénique et elles étaient très mécontentes de cela. Je devais uriner quatre ou cinq fois par jour, et Li Xuemei me frappait au visage chaque fois qu'elle m'aidait à uriner. Parfois, elle me frappait de ses mains et parfois, elle utilisait sa chaussure. Pendant trois ou quatre jours, ils m'ont tenue debout attachée à la porte, même la nuit. Une fois, les liens étaient trop serrés et j'étais presque étranglée avant qu'ils ne s'en rendent compte et me remettent sur le lit. Pendant la journée, ils me gavaient par un tube dans le nez. Li Xuemei m'a administré deux fois de l'urine, en disant que je pourrais mourir plus vite ainsi. Pendant un ou deux mois, ils ont utilisé une lampe à haute puissance pour me projeter de la lumière dans les yeux la nuit et ma vue en a été fortement atténuée. Encore maintenant, ma vue n'est pas bonne.

Arrivée à l'hôpital, j'ai refusé de coopérer, alors ils m'ont attachée au lit et m'ont gavée à l'aide d'un tube dans le nez. Je ne pouvais les arrêter et je me forçais à ne pas uriner. Je n'avais pas uriné pendant toute une journée et une nuit et ma vessie était pleine. Les gardiens l'ont raconté au médecin et ils m'ont mis une sonde. Une fois les gardiens partis, j'ai retiré la sonde. Ils m'ont frappée et injuriée, puis ils m'ont attaché les pieds et les mains plus serré. Les liens me coupaient la peau et causaient des saignements. Mes jambes me faisaient tellement mal que je n'osais pas bouger. Après ma guérison, il m'est toujours resté deux marques foncées aux genoux.

J'avais entendu par un prisonnier hospitalisé pour maladie qu'une pratiquante détenue au camp de travaux forcés pour femmes avait été envoyée dans un autre hôpital. Li Xuemei l'a surveillée là-bas toute la nuit. Le lendemain matin, on l'a trouvée morte, assise dans la salle de bain la nuque pendant au chauffage. Li Xuemei est très vicieuse. Elle a essayé la même chose avec moi. Elle m'a attachée avec une corde, la nuque suspendue à la porte. J'étais presque étranglée, mais on m'a trouvée à temps et j'ai survécu. Dans l'autre hôpital, ils ont menti et dit que l'autre pratiquante était morte d'une maladie cardiaque. Sa famille ne savait pas la vérité. Plus tard, l'hôpital a renvoyé Li Xuemei de sa tâche de surveillante et elle a été retransférée à la prison.

J'ai également entendu parler d'une pratiquante âgée de 50 ou 60 ans, dont l'hypertension est revenue quand la prison pour femmes ne l'a pas laissée faire les exercices de Falun Gong. Elle n'a pas été autorisée à dormir pendant plusieurs nuits. Finalement, l'hypertension lui a causé une hémorragie cérébrale et elle en est morte.

J'ai entendu l'histoire d'une autre pratiquante provenant du Nord-Est et qui était détenue à la prison pour femmes de Baoanzhao. Son nom était Zhou Caixia. Après avoir protesté avec une grève de la faim pendant trois semaines, plusieurs prisonnières ont reçu l'ordre de la sortir et de la pendre au panier de basketball. Elle a été battue à mort.

La première prison pour femmes de la ville de Huhehaote détient toujours de façon illégale Li Liyin, Li Linong, Hu Yujun, Wang Guilan et Hao Ping. Il y a 20 ou 30 pratiquantes dont je ne connais pas le nom.

Traduit de l'anglais en Belgique