(Minghui.org)

Par un correspondant dans la province de Hebei

Les blessures liés au travail de Mme Zheng Xiuzhi l'ont qualifiée comme étant handicapé au niveau huit, mais elle a récupéré peu après avoir commencé la pratique du Falun Gong et elle a commencé une nouvelle vie. Avec le début de la persécution du Falun Gong par le parti communiste, Mme Zheng a été confrontée aux cruautés du régime, telles que le lavage de cerveau forcé au centre de détention de Kaiping dans la ville de Tangshan. Elle a fait une dépression et failli mourir. Les malfaiteurs qui l'ont tourmentée mentalement et torturée physiquement, l'ont manipulée pour lui faire calomnier le Falun Gong quand son esprit était altéré.

Après qu'elle ait retrouvé ses sens, Mme Zheng Xiuzhi a rapporté les incidents de violence et les mauvais traitement auxquels elle avait été soumise au centre de lavage de cerveau :


Après la pratique du Falun Gong, j'ai eu une toute nouvelle vie

Mon nom est Zheng Xiuzhi. Je suis une dame âgée de quarante-neuf-an et j'ai été employée dans l'entreprise sidérurgique de Tangshan, province de Hebei. Un jour en 1994 au travail j'ai inhalé de l'oxyde de carbone, ce qui m'a laissé avec toutes sortes de problèmes de santé. J'ai souffert d'une atrophie musculaire, d'une maladie cardiaque rhumatismale, d'une vertèbre thoracique déformée, d'une prolifération des vertèbres cervicales et d'une vision sévèrement altérée.

Depuis 1996 je ne pouvais rien boire ni manger. Simplement boire un peu d'eau me faisait vomir et avoir de la diarrhée, j'avais des vertiges et je souffrais de maux de tête. Je portais des chandails en été et ne pouvais plus prendre soin de moi-même ; mes parents et ma sœur s'occupaient de moi et de mon enfant.

À la fin d'août 1996, quelqu'un m'a présenté le Falun Gong. Quelques jours plus tard, je suis allé sur un point de pratique le soir. Cette pratique merveilleuse m'a fait connaître ce qu'est le sentiment d'être libre de maladie. Le jour suivant quand je suis allée travailler, mon corps paraissait très léger. Mon surveillant et d'autres collègues m'ont demandé pourquoi je semblais aller tellement mieux. Je leur ai parlé de la grandeur de Falun Dafa et de mon rétablissement étonnant. Ils ont été heureux pour moi.

La pratique du Falun de Dafa m'a aidé à devenir sincère, aimable, tolérante et compatissante. Quelques collègues me traitaient très mal, mais d'autres voulaient s'interposer et me défendre. Alors j'ai expliqué les choses de la perspective de Vérité-Compassion-Patience et j'ai apaisé le sentiment d'injustice de cette personne, résolvant de ce fait le conflit. J'ai empêché des personnes de se battre au travail, de sorte que les autres puissent travailler dans un environnement tranquille et paisible.


Presque mourante en raison de la persécution

En janvier 2001, j'ai été arrêtée et emmenée au centre de détention de Kaiping dans la ville de Tangshan (centre de détention numéro 1 de la province de Hebei). J'ai dû immédiatement me soumettre à une fouille de corps, jusqu'à mes sous-vêtements. Ils ont lavé mes autres vêtements dans la machine à laver et ont tout examiné. Les ravisseurs ont examiné les édredons et la literie des autres pratiquants, et même le coton à l'intérieur des édredons ; les chaussures de quelques pratiquants ont été également examinées. Six, sept ou même une douzaine pratiquants de Faluns Gong étaient détenus dans une cellule. Les gens se relayaient pour surveiller chaque cellule jour et nuit. Ils interdisaient aux pratiquants de boire de l'eau et les empêchaient d'aller aux toilettes. Les pratiquants qui voulaient aller aux toilettes devaient se relayer. Si deux pratiquants se rencontraient par hasard, les gardes et les détenus les maltraitaient physiquement. Chaque cellule était fermée ; les pratiquants dans la même cellule ne pouvaient pas parler entre eux et étaient forcés de regarder des vidéos calomniant Dafa.

Les gardes m'ont fréquemment battue entre juin et juillet 2001. Après les passages à tabac, j'ai été forcée à regarder des vidéos diffamant Dafa. Les gardes et les détenus me surveillaient, m'interdisant de me retourner. Même lorsque je clignais des yeux, les détenus me donnaient des coups avec leurs doigts ou leurs poings. On ne m'a pas permis d'aller aux toilettes. Ils m'ont également forcée à m'asseoir tout droit, ont mis mes mains sur mes jambes et ne me laissaient pas me déplacer, cela me fatiguait et me rendait somnolente. Dès que je me détendais, ils me battaient impitoyablement. Plus tard ils ont trouvé des personnes pour encadrer les pratiquants de Falun Gong et pour nous tromper et nous menacer. Nous avons fait une grève de la faim, mais le fonctionnaire Wei Tao et deux douzaines{de collaborateurs} ont parlé individuellement à chaque disciple de Dafa. Quand j'ai voulu parler, ils ont craché leur raisonnement pervers et ne m'ont pas laissé dire un mot. J'ai voulu fermer mes yeux et réciter les conférences du Maître, mais ils m'ont crié dessus et utilisé d'autres méthodes pour interférer avec moi.

Les deux premiers jours, les gardes m'ont dit que plus de 100 personnes avaient parlé avec moi, et qu'il y en aurait encore 400 ou 500 à venir parler avec moi. À ce moment-là j'avais cessé de manger et de boire depuis plusieurs jours et souffrais des effets du gavage forcé et de la privation de sommeil.

Confronté à un environnement si chaotique, bruyant et extrêmement pervers, je suis devenue hébétée, excessivement irritable, et ma vision est devenue trouble. Mes battements de coeur se sont accélérés et sont devenus irréguliers. J'ai fait une dépression, et toutes mes pensées ont semblé s'arrêter.

J'ai perdu ma capacité à penser clairement. Dans l'hébètement, je me rappelle que la fonctionnaire Wei Tao tenant quelque chose dans ses mains et l'appliquant sur son cou, disant quelque chose du genre que si on ne lui permettait pas de pratiquer, elle devrait se suicider. Depuis lors, toutes les fois que j'ai été soumise à d'autre mauvais traitement je me suis toujours rappelé les mots de Wei Tao et ses gestes. Plus cette image apparaissait dans ma tête, plus l'impact qu'elle avait sur moi était profond. J'ai réagi fortement à cette image et une fois inconsciente j'ai saisi un verre d'eau et je me suis accroupi. Avant que je ne le réalise, je me suis retrouvée par terre ma main droite tenant une bouteille cassée. J’égratignais dans les deux sens le côté droit de mon cou, et réussi à passer du côté gauche répétant les mêmes mouvements. Je ne sais pas combien de fois j'ai fait cela. Alors j'ai eu l'impression que tout s'était arrêté, ; Je ne sentais plus rien, et ne savais plus rien.

Après un moment j'ai appréhendé un désordre accompagné de peur et de bruit - les gens faisaient des choses pour moi. Peut-être quelqu'un a suggéré de m'emmener dans une petite salle parce que j'avais trop saigné et que je devais aller à l'hôpital dès que possible. Mais mon esprit était vide de toutes pensées. Je ne pouvais pas me rendre compte de là où j'étais, mais j'ai remarqué que mon corps devenait graduellement très doux, comme si ce n'était pas mon corps. Je ne sentais aucune douleur ou malaise et je ne savais pas ce que je disais. Une fois j'ai su que j'étais dans la petite salle, j'ai découvert que d'autres personnes me tenaient.

Après avoir été recousue , j'ai continué la grève de la faim pendant encore deux jours. La garde Wei Tao m'a menti, en disant que si je coopérais avec eux ils me libéreraient. Ils m'ont menti et m'ont enfermé de force dans une cellule d'isolement.

Perdre l'esprit à nouveau

Être dans la cellule d'isolement cellulaire signifiait qu'on m'interdisait de boire l'eau et de prendre une douche. J'ai fait une autre grève de la faim.

Cette fois ils ont de nouveau fait venir des collaborateurs pour m'assaillir. J'ai encore perdu contrôle et mon esprit a été érodé et rempli de leurs éléments pervers, j'ai de nouveau renoncé à ma croyance. A ce moment, je ne pouvais plus distinguer le bien et le mal. Je leur étais reconnaissante de m'avoir sauver. Les fonctionnaires m'ont dit de rejoindre le parti communiste, et je l'ai fait. Ils ont dit que j'avais essayé de me suicider parce que j'avais pratiqué le Falun Gong. J'ai cru ce qu'ils ont dit. Ils ont même fait venir des journalistes d'une station de télévision pour m'interviewer et me filmer. Ils m'ont spécifiquement demandé de leur montrer les blessures sur mon cou. Ils m'ont demandé d'admettre que la raison pour laquelle j'avais essayé de me tuer était ma pratique du Falun Gong. Je l'ai fait. J'ai complètement soutenu les malfaiteurs et suis devenu leur outil pour tromper des personnes innocentes.

Après avoir abandonné ma croyance, ma santé s'est de plus en plus détériorée, et les symptômes d'intoxication par l'oxyde de carbone sont réapparus. Mon mari m'a ramenée à la maison à la fin de 2001.

Réveil

Une fois à la maison, et loin de cet environnement pervers, mon esprit a commencé à se réveiller. Une réflexion rationnelle m'a permis de comprendre les raisons pour lesquelles j'avais été persécutée. J'ai pleinement réalisé qu'il n'y avait rien de mal à croire en Vérité-Compassion-Patience. Comprenant tout, j'ai été submergée par le chagrin.

Comme il regrettable qu'une personne ne puisse pas se contrôler avec sa véritable nature ! Je me suis sentie désolée pour ce que j'avais fait. Ma véritable nature est de nouveau composée de Vérité-Compassion-Patience, je veux dire: «Maître, je suis vraiment désolée ! »

Je suis retournée sur le chemin de cultivation et j'ai graduellement récupéré.

Traduit de l’anglais en France