(Minghui.org)

Une famille de cinq personnes: Deux morts et une dépression nerveuse


Voici une famille de cinq personne de Wuhan, province du Hubei.



Peng Min (à gauche), Peng Liang (au centre) et sa famille


Avant de pratiquer le Falun Gong, Mme Li Yinxiu, la mère, souffrait d'asthme et de tuberculose, et M. Peng Weisheng, le père, souffrait d’un diabète non contrôlé et d’un ulcère à l'estomac, mais leurs maladies ont disparu après avoir commencé à pratiquer. Après en avoir été témoin, toute la famille a commencé à pratiquer. Cependant, cette famille de cinq a été illégalement arrêtée plusieurs fois parce qu'ils persistaient dans leur croyance après que le PCC ait commencé à persécuter le Falun Gong. Leur maison a été saccagée, ils ont été détenus, envoyés dans un camp de travaux forcés et condamnés à la prison. En raison des abus du PCC, deux d'entre eux sont décédés et une personne est devenue mentalement instable.


Le 26 février 2000, M. Peng Min, un des fils de la famille Peng, a été détenu au centre de détention de Qingling à Wuchang, sous la surveillance du directeur Xiong Jihua et le chef disciplinaire du centre. Le personnel du centre de détention a utilisé diverses méthodes pour torturer M. Peng. Le 9 janvier 2001, les dirigeants et plus de dix détenus ont passé toute la journée à battre M. Peng. Comme résultat, M. Peng a eu des fractures aux bras, aux jambes, à sa cinquième vertèbre et au cou. Il était paralysé et est mort le matin du 6 avril à l’hôpital numéro 7 de Wuhan. Son corps a été incinéré rapidement et secrètement le matin même.


Le même jour où M. Peng Min a été incinéré, les bureaux 610 de la ville et du district, et l’équipe domestique de la succursale du département de la police de Wuchang ont participé aux arrestations de la mère de M. Peng Min. Mme Li Yinxiu et son fils plus âgé, M. Peng Liang. Vingt-deux jours plus tard, Mme Li a été battue à mort au centre de lavage de cerveau de Qingling Hongxia dans le district de Wuchang. Son corps a également été incinéré à la hâte.


Actuellement, Mlle Peng Yan, la cadette de la famille Peng, est détenue dans un centre de détention. Elle n'est pas au courant des décès de son frère et de sa mère. Peu après la mort de sa mère, le procureur du bureau de Wuchang a enregistré des accusations contre Mlle Peng Yan et elle a été condamnée à trois ans de prison. Elle a subi des tortures considérables à la prison pour femmes de Wuhan.


M. Peng Weisheng a été arrêté cinq fois, envoyé au centre de lavage de cerveau huit fois, et deux fois envoyé à un camp de travaux forcés. Il est devenu mentalement instable quand il était au camp de travaux forcés de Hewan la deuxième fois.


M. Peng Liang, l'ainé de la famille Peng, s’est retrouvé dans un état critique à trois reprises à cause de la torture qu'il a subie. Il a de nouveau été arrêté avant les vacances du Nouvel an chinois 2011.


Cinq personnes de la famille Chen sont mortes à Pékin, on ignore où se trouve la jeune fille


Mme Chen Shulan vit dans le district de Changping à Pékin. Ses parents vivaient dans le hameau de Canfangying dans le bourg de Beixinbao dans le canton de Huailai, Zhangjiakou. La famille entière de six personnes pratique le Falun Dafa. Depuis le début de la persécution le 20 juillet 1999, cinq personnes de la famille sont mortes.



Photo de la famille Chen


M. Chen Aizhong, le frère de Mme Chen Shulan, est mort le 20 septembre 2001, après avoir été brutalement torturé au camp de travaux forcés de Hehuakeng à Tangshan. Mme Hongping, la sœur cadette de Mme Chen Shulan, a été battue si violemment qu’elle a eu les deux jambes cassées et a été condamnée aux travaux forcés. Elle est morte le 5 mars 2003 dans le camp de travaux forcés de Gaoyang. M. Chen Aili, l’autre frère de Mme Chen Shulan, a été maltraité jusqu'à ce qu'il se retrouve dans un état critique à la prison de Jidong à Tangshan. Il est mort le 4 août 2006. Les agences gouvernementales locales ont abusé M. Chen Yunchuan, le père de Mme Chen Shulan, avec de l'argent et une propriété puis l’ont menacé afin que le vieil homme accepte quelque chose, mais il n’a pas accepté. Peu de temps après, M. Chen Yunchuan a été tué dans un accident avec délit de fuite. La police ne s’est jamais occupée du cas.


Après la mort de M. Chen Aizhong, les fonctionnaires du PCC de la province du Hebei ont collaboré avec les fonctionnaires à Pékin. Ils ont fait pression sur Mme Chen Shulan pour qu’elle signe le certificat de décès de son frère et ils l’ont menacé pour qu'elle ne dise rien au sujet de la mort de son frère sinon elle serait envoyée en prison. Mme Chen n'a pas coopéré. En conséquence, elle a été arrêtée par des fonctionnaires du canton de Huailai dans la province du Hebei et du district de Changping à Pékin. Elle a plus tard été condamnée à sept ans et demi d'emprisonnement et a été envoyée à la prison pour femmes de Pékin. Le jour où elle devait être libérée, le 17 mars 2010, elle a été envoyée à un centre de lavage de cerveau dans le district de Changping. Elle n'a été libérée qu'à la fin du mois de mai.


Le mari de Mme Chen Shulan a divorcé d'elle après qu'elle ait été envoyée en prison. Leur fille, Li Ying, qui n’avait que dix ans, est devenue sans abri. Le bureau 610 du district de Changping l'a envoyée vivre dans une maison de repos, où elle a vécu pendant deux ans et un mois. Elle n'avait aucune liberté à part celle d’aller à l'école. Elle devait demander la permission pour sortir. La maison de repos se trouvait dans une région éloignée et loin de son école où elle se rendait à pied.


Un journaliste de Minghui a interviewé Mlle Li Ying en 2005. Elle a dit, « Je marche pour aller à l'école chaque jour. J'ai peur, particulièrement en hiver. Il fait déjà nuit quand je reviens de l'école. Il n'y a aucun réverbère et peu de gens dans la région.» «J'ai rapporté ces faits à Ling Guojun, le président auxiliaire de la maison de repos et à Kang Li le président adjoint du bureau 610. Je leur ai dit que j'étais effrayée et j’ai proposé que je puisse y aller à bicyclette ou prendre un autobus jusqu’à l'école, mais ils n'ont pas approuvé. Ils m'ont juste ignoré.»


Après que Mme Chen Shulan ait été libérée, le bureau 610 du district t de Changping lui a menti en lui disant que sa fille l'attendait au domicile des parents de Mme Chen dans le Hebei. Mme Chen s'est précipitée au hameau de Canfangying dans le canton de Huailai. Elle n'y a pas vu sa fille, mais a appris à la place la mort de ses parents. D’autres gens occupaient déjà la maison de ses parents quand elle est arrivée.


Mme Chen n'avait aucun logis où vivre ni aucun revenu. Elle ne savait pas non plus où se trouvait sa fille.


Le bureau 610 force le mari à divorcer de son épouse et les enfants à abandonner leur mère


Mme Wang Liuzhen est une ingénieure à la retraite âgée de plus de 70 ans. Elle travaillait dans la section de métallurgie de l'usine de Changan dans le district de Jiangbei, Chongqing. Elle a été envoyée à un camp de travaux forcés deux fois par le PCC parce qu'elle pratique le Falun Gong. Elle a été brutalement battue plusieurs fois et a été envoyée à un hôpital psychiatrique trois fois. Elle est maintenant aveugle en raison des mauvais traitements.


Pour inciter Mme Wang à abandonner sa croyance, le bureau 610 local, son comité du voisinage, sa commune et la section des retraités de l’usine numéro 2 de Changan ont tous fait pression sur le mari de Mme Wang afin qu’il divorce, autrement ils cesseraient de lui donner sa pension. Ils ont également forcé les enfants de Mme Wang à signer un contrat déclarant qu'on ne leur permettrait pas de lui rendre visite, autrement ils perdraient leur emploi.


À soixante-dix ans, Mme Chen est aveugle et vit seule. Elle doit trouver son chemin à tâtons quand elle marche.


En juin 2010, afin d'empêcher Mme Chen de parler des détails de la torture et des souffrances qu’elle avait subies, la Commission des affaires politiques du district de Jiangbei a désigné un homme de vingt-neuf ans appelé Zhang Jun pour diriger huit personnes de la compagnie de sécurité de Wulidian. Ils ont surveillé et ont suivi Mme Wang vingt-quatre heures sur vingt-quatre et limitaient sa liberté. Leurs salaires provenaient du gouvernement du district et chacun recevait 1.300 Yuan par mois. Leur contrat a duré jusqu'en septembre 2010.


Mme Wang a récemment eu le nez cassé et les yeux enflés sous les coups administrés par les gardes de la sécurité.


Mme Chen a dit, «Au cours des derniers jours, les gardes m'ont battue. La blessure sur le côté droit de mon visage et de mon œil date de quatre jours; la blessure du coté gauche de mon visage et de mon œil date de deux jours et un nouveau garde qui a Liu pour nom de famille m’a cassé le nez la nuit dernière. J'avais le visage en sang. Il a utilisé un petit tabouret et quand il me battait, il a dit, 'Je vais te détruire ce soir.' Le sang coulait sur mon visage et ils ont eu peur d'avoir des ennuis si je sortais dans cet état. Ils m'ont donc traînée au tuyau d’arrosage, ils m’ont poussé le visage par terre et ont commencé à rincer le sang de mon visage. J'ai crié de douleur et j’ai hurlé, 'A l’aide! ' Par la suite mon ex mari m'a entendue. Il a appelé mon fils pour venir à mon secours.»


Mme Chen continue, «Un homme qui s'appelle Feng Wanjun est un responsable des gardes. Devant moi, il dit que les pratiquantes de Falun Gong sont toutes de bonnes personnes. Mais il ordonne toujours aux gardes de me torturer et de me battre. Un des gardes s'appelle Zhou Chuanwei. Il me torture souvent.»


La fille mentalement handicapée d’une pratiquante est morte à la suite de mauvais traitements


Le département de la police du canton de Zhangwu à Fuxin dans la province du Liaoning a arrêté Mme Zhang Suxiang, une pratiquante de Falun Gong le 17 septembre 2010. Mme Yu Meiling, la fille mentalement handicapée de Mme Zhang a alors été envoyée à un établissement d'assistance sociale. Mme Yu est morte 62 jours plus tard.


Mme Yu a eu 30 cette année. Elle était mentalement handicapée de naissance. Elle était sourde et muette et ne pouvait pas prendre soin d'elle-même, elle vivait donc avec sa mère. Le jour où Mme Zhang a été arrêtée, Mme Yu a été envoyée à l'établissement d'assistance sociale de Fuxin. À cette institution, les pieds de Mme Yu ont été attachés avec une corde de six-pied tandis que l'autre extrémité de la corde a été attachée au tuyau de chauffage. Elle était limitée à ce rayon de six-pied et ce, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.


Mme Yu était très maigre avant de mourir. Elle portait des blessures partout sur le corps et ses yeux étaient enfoncés et injectés de sang. Dans les notes du médecin, il y avait des références à «un œdème des extrémités inférieures, une infection respiratoire supérieure et des blessures qui ne guérissent pas.»


Yu Hui, la présidente de l’Union des travailleurs de la municipalité de Zhangwu a dit que si des membres de la famille voulaient voir le corps de Mme Yu, ils devraient la contacter et tout obtenir d'abord son approbation.


La fille d’une pratiquante est arrêtée et forcée de prendre la place de sa mère dans un camp de travaux forcés


Les policiers locaux du bourg de Lixin de la municipalité de Xujiadian à Haiyang, province du Shandong ont voulu envoyer Mme Wang Diansong, une pratiquante de Falun Gong, dans un camp de travaux forcés, ainsi Mme Wang a été forcée de quitter son domicile. La police a arrêté sa fille à la place et l'a envoyée au camp de travaux forcés au lieu de sa mère.


Yu Zhenggao, le chef du bureau 610 local, a dit, «Comme nous ne trouvons pas ta mère, tu devras donc aller au camp de travaux forcés à sa place.» Le mari de Mme Wang a été également détenu pendant vingt jours et on lui a extorqué 2000 yuan.


Défaire les pratiquants de Falun Gong et leurs familles du droit de travailler pour gagner leur vie


M. Zhang Dianguo, un pratiquant de Falun Gong, est un médecin dans le canton de Yi, province du Liaoning. Il a été sans abri pendant presque trois ans. La police l'a mis sur la liste des personnes recherchées et son cas est très connu. La famille de M. Zhang est également surveillée. M. Zhang devait trouver du travail, mais l'agence gouvernementale a refusé de lui donner ses papiers d'identité à lui et à sa famille. Ceci l’a effectivement rendu incapable de trouver un travail.


Dans la province du Liaoning, le département de la police de Xinxing à Donggang a confisqué les papiers d'identité et la carte de résidence de Liu Yanjun, un pratiquant de Falun Gong et a également collaboré avec le département d'éducation local pour expulser de l'école la fille de Liu Yanjun. L’école a renvoyé chez elle la fille de Liu Yanjun à deux reprises. Liu Yanjun était un professeur à l’école secondaire numéro 3 de Donggang.


M. Sun Guo était un employé au département d’électricité de Zhaoyuan, province du Shandong. Il a passé huit ans en prison parce qu'il pratique le Falun Gong. La fille de M. Sun est étudiante dans une école supérieure à Shanghai. Son école voulait la recommander pour être admisse à l'université. Cependant, Song Shaochang, un fonctionnaire du bureau 610 de Zhaoyuan, a fabriqué des informations sur la fille de M. Sun pour empêcher son admission.


Mme Li Xiaoxia, une pratiquante de Falun Gong, est du canton de Pingyuan, province du Shandong. Son neveu du coté de son mari est dans l’armée et les policiers du commissariat local ont utilisé l'excuse de la croyance de Mme Li pour harceler la famille de son neveu. Ils ont également menacé d’expulser son neveu de l’armée. Ne voyant aucune alternative, le mari de Mme Li a divorcé d'elle après vingt ans de mariage.


Ces cas ne sont que quelques cas parmi des milliers qui montrent les souffrances subies par les pratiquants de Falun Gong et leurs familles en Chine sous la persécution par le PCC.


Traduit de l’anglais au Canada