(Minghui.org)

En 2003, dans la prison de Guangyuan, on a commencé à enfermer et torturer des pratiquants Falun Gong. Durant ces 7 années, pas un seul jour ne s'est passé sans qu'un pratiquant ait été torturé. Un des plus horribles exemples est décrit ci-dessous.


Voici le récit authentique de l'incident du '3.18' qui s'est déroulé quand la police de la prison de Guangyuan a collaboré avec des prisonniers pour administrer la torture.


Le 18 mars 2009, la police du district n° 3 de la prison de Guangyuan a collaboré avec des prisonniers criminels pour torturer violemment les pratiquants de Falun Gong. La prison n'a pas bien traité cette infraction du code pénal. Au contraire, la prison a établi de faux documents en contre-charge sous titré, à l'effet que cela avait été un 'dérangement'. Suite à cela, le procurateur de la province du Sichuan a ordonné au procurateur de la ville de Guangyuan de faire une investigation plus approfondie. Après avoir enquêté et collectionné des preuves de plusieurs sources, il a été déterminé que ceci était une offense criminelle commise par la police, en collaboration avec des prisonniers, de torturer violemment les pratiquants de Falun Gong. Jusqu'à ce jour, ni la ville de Guangyuan, ni le procurateur (du bourg) de Yingshan n'en sont venus à une conclusion, concernant l'investigation de l'incident du '3,18', et les offenseurs sont toujours en liberté.


Sur l'heure du midi, le 18 mars 2009, suite à l'ordre donné par le fonctionnaire Li Senquan de la prison du district N° 3, les prisonniers criminels Yang Taoyuan, Ma Cheng, Dong Ping et Yang Gang ont enfermé le pratiquant M. Ran Tongyi, qui a plus que 60 ans, dans une petite pièce au deuxième étage du bâtiment résidentiel de la prison. Les prisonniers ont fermé avec précaution les fenêtres avant d'exécuter la soi-disant «éducation de transformation», en pressant M. Ran à écrire les trois déclarations pour abandonner la cultivation d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. M. Ran a continué à leur parler de la beauté de Falun Dafa. Ces gens l'ont frappé au visage à plusieurs reprises et plus tard, ils lui ont donné des coups de poing et des coups de pied. Ils ont également étiré ses mains, ses jambes et sa nuque. Suite à cela, il était sur le point de mourir.


酷刑演示:暴打


Torture reconstituée: Coup vicieux


Vers 15h, des pratiquants ont pris connaissance que M. Ran était en train de se faire torturer, ils ont rapporté cela au policier Li Senquan et, ils lui ont demandé que ce crime de violence soit enquêté de manière opportune. Li Shenquan les a complètement ignorés et il a couru au terrain de basketball avec le ballon de basket. Sur le terrain, de nombreux prisonniers qui avaient torturé M. Ran étaient très fiers d'eux-mêmes devant le directeur du district, He Bin et le policier Li Senquan. Le prisonnier Yang Gang leur a crié: «Merci à vous policiers, de nous donner l'opportunité de pratiquer nos habiletés et de gagner notre honneur. M. Ran est au fixe et il souffre misérablement.» Pendant qu'il parlait, le prisonnier Dong Ping a poussé le pratiquant M. Min Qinjun par terre sur le terrain de basketball. De nombreux prisonniers se sont précipités pour battre M. Min, pendant qu'il était étendu par terre. He Bin a poussé le pratiquant M. Xu Weidong, qui était poursuivi par un prisonnier, jusqu'au groupe et l'a gravement battu, insulté et qui lui a crié: «Tu seras battu à mort et cela ne comptera pour rien!» Li Senquan a, alors vicieusement lancé le ballon de basketball à M. Xu. Il s'est produit que le ballon a frappé He Bin au visage. Ses verres sont tombés et il a eu un terrible saignement du nez et sa main a été blessée. Ce n'est qu'à ce moment-là que les coups ont cessé.


酷刑演示:电棍电击
Reconstitution de tortures: électrochocs avec des matraques


Toutefois, les fonctionnaires Li Senquan, Feng Wenjia et Yang Xianghe ont immédiatement enfermé M. Min Qinjun dans le bureau de transformation afin de pouvoir continuer à le torturer avec des matraques électriques et des gifles au visage. M. Min Qinjun était ensanglanté et sentait la chair brûlée après avoir subi le traitement d'électrochocs, avec les matraques, sur plusieurs endroits de son corps. Le 18 mars, à 19hrs, le secrétaire du Parti du district N° 3, Gou Jianfeng, était l'hôte d'une réunion où il a diffamé le Falun Gong en confondant délibérément le bien et le mal, en annonçant que tout l'épisode de violence, était une «perturbation du Falun Gong.» (En fait, pendant tout l'incident du «3.18» quand la police a collaboré avec les prisonniers, pour torturer les pratiquants, les pratiquants ont continué de croire en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, sans nullement réagir avec violence.) Il a annoncé qu'il allait prendre de «strictes mesures.» Suite à cela, M. Xu Weidon, M. Yang Zhengming et M. Min Qinjun ont été confinés à tort à de petites cellules en solitaire, pendant un mois. (Il y a trois petites cellules de confinement solitaire, dans la prison du district N° 3.) En plus, M. Tao Yuan et M. Peng Boding (dont la mère avait été torturée à mort en 2008, dans le camp de travail pour femmes de Nanmusi, dans la province du Sichuan) ont de nouveau été battus grièvement par la police. M. Tao a été menotté au pôle de basketball jusqu'à minuit et il a perdu conscience à plusieurs reprises, à cause de l'effet d'être tenu là. Plus au 20 autres pratiquants du district N° 3 ont été encore encerclés par les prisonniers. Un grand nombre de pratiquants détenus à la prison de Guangyuan n'avaient pas le droit de participer aux activités, ni de parler aux autres, ni de communiquer par la poste, ni de voir leur famille, ni de leur téléphoner. Voici des exemples: M. Weidong, on ne l'a pas autorisé à rencontrer sa famille pendant 7 ou 8 ans. M. Xu Langzhou a eu l'autorisation de téléphoner tout juste une fois pendant ses six années en prison. La mère de M. Xu Langzhou qui avait plus que 70 ans s'est rendue à la prison de Guangyuan pour visiter son fils six fois, mais on lui a refusé son droit de visite à chaque fois.


M. Tao Yuan a enduré plusieurs graves blessures dues à des coups administrés par la police le 18 mars. Dans le courant de l'après-midi du 20 mars, la police l'a de nouveau forcé à travailler, pour porter des pylônes en ciment. Il s'est évanoui et les pylônes en ciment qu'il portait sur ses épaules sont tombés sur lui. Ainsi, il a eu six vertèbres cassées et sa tête saignait beaucoup. Voici la vérité concernant l'article '3.18 Dérangement' qui s'est passé à la prison de Guangyuan en 2009. Jusqu'à ce jour, malgré qu'il ait reçu l'ordre de faire 'des recherches complémentaires', ni le procurateur de Guangyuan, ni le procurateur de la ville de Yinshan ont émis un conclusion officielle concernant «l'incident du 3.18» Ils n'ont pas mené d'enquête, ni n'ont traduit les vrais criminels en justice. Ils n'ont pas non plus retiré toutes les fausses accusations contre le Falun Gong.


Ce qui s'est passé à la prison de Guangyuan le 20 juillet 2009


Les détenus Xiang Cheng et Li Ping ont frappé sévèrement le visage de M. Wang Huaifu, qui a plus que 60 ans. Et ceci sous prétexte qu'il portait de nouveaux documents sur lui. Plus tard, afin de réduire leur punition et pour gagner un peu d'honneur, il ont rapporté: «M. Wang Huaifu et M. Zeng Geping sont très difficiles à surveiller.» He Ben a dit aux détenus: «Quand ils sont difficiles à surveiller (en référant aux pratiquants Falun Gong), alors il faut simplement les torturer!» Li Senquan a également ajouté: «Suivez simplement les instructions de M. He. Après les avoir torturés à mort, vous pouvez incinérer leurs corps.»


«Sous cette instigation, Xiang Cheng, Dong Ping et Deng Hu se sont rendus au bâtiment résidentiel afin d'effectuer une soi-disant réforme forcée. Ils ont forcé M. Wang Huaifu à s'asseoir sur un petit tabouret pendant trois jours et trois nuits. Il n'avait pas l'autorisation de se lever, de marcher, ni de fermer les yeux , ni de dormir. Les détenus l'ont injurié et insulté dans un langage épouvantable. Et pourtant, M. Wang ne s'est pas fâché et n'a pas écrit les trois déclarations d'abandonner la cultivation. Xiang Cheng, Dong Ping, Deng Hu , Li Ping et Wang Jiangxiong ont écrasé la tête de M. Wang contre le mur à 3 heures du matin. Leurs injures et leurs abus physiques ont réveillé tout l'édifice résidentiel. M. Wang est tombé par terre dans des cris misérables.


Mercredi 22 juillet, les prisonniers Yang Lei, Liu Guangquan et Fang Guangjun, supervisés par Li Senquan, ont exposé M. Zeng Geping au soleil qui était excessivement chaud pendant quatre jours. M. Zeng n'avait pas le droit d'essuyer la sueur, ni la poussière de son visage et de ses lunettes. Quand ils voyaient qu'il essayait d'essuyer son visage, Liu Guangquan et Fang Guangjun courraient vers lui pour lui attraper la main et le frapper au visage à plusieurs reprises. Ils lui criaient aussi: «Telles sont les instructions des fonctionnaires, vous ne pouvez pas bouger!» M. Zeng s'est évanoui et il s'est écroulé mais il a continué de fermement croire dans le Falun Gong.


Le samedi 25 juillet, vers 18 hrs, sous l'instigation de Li Senquan, les détenus Yang Lei, Liu Guangquan et Fang Guangjun ont battu M. Zeng Geping. Après quatre jours d'exposition à une extrême chaleur du soleil, M. Zeng était devenu très faible. Les prisonniers l'ont poussé sur le sol et ils l'ont battu férocement. Les poings du prisonnier Liu Guanquan, a frappé le sol en ciment quand il a battu M. Zeng. Il ne pouvait plus bouger après avoir subi cette rétribution. M. Zeng s'est évanoui pendant que Fang Guangjun le tenait debout, mais Su Bo et Yang Lei ont toujours continué de le battre. Ils ont vu qu'il ne réagissait pas pendant quelque temps, mais ils ont continué à l'injurier et à le frapper au visage. Ils ont aussi utilisé des cigarettes pour lui brûler le visage et les jambes, mais il ne réagissait toujours pas. Après cela, ils sont allés chercher Xiang Cheng et Luo Shaoyong pour porter M. Zeng Geping vers le bâtiment résidentiel. En voyant ces abus impitoyables, des prisonniers ont immédiatement rapporté cela aux policiers en service, mais aucun n'est venu s'enquérir [de ce qui s'était passé], ni le soigner, ni le secourir. Tout cela a duré jusqu'au 27 juillet à 9 heures du matin, où M. Zeng a été emmené au quartier hospitalier pour un traitement et après des soins d'urgence, il a été ramené au bâtiment résidentiel.


Les premières mesures qui ont été prises à la prison ont été les suivantes:


1, Afin de prévenir que la nouvelle des tortures de M. Zeng Geping soit répandue, les prisonniers ont, suivant les ordres donnés par la police, fait sonner l'alarme pour éteindre les lumières une heure plus tôt que prévue.


2, Quand M. Zeng a guéri un peu, le 21 août (vendredi), la police et les prisonniers l'ont de nouveau enfermé dans une cellule au troisième étage du bâtiment résidentiel où ils ont continué à le torturer.


Prison de Guangyuan: Boîte postale 104, la ville de Guangyuan, dans la province du Sichuan, code postal: 628019


Wei Chengjian, directuer de prisonnier


Li Jiang, comissaire


Xie Ping, directeur adjoint


Yao Baocheng, secrétaire général de Parti du District N° 2


Quan Wei: chef


Gou Jiangfeng: secrétaire général du Parti du district N° 3


Deng Peixing: directeur, He Bin: directeur adjoint


Li Senquan, Yang Xianghe, Feng Wenjia, policiers du district N° 3


Zhang Weimin: policier responsable du district N°4


Département en charge de l'investigation dans la prison de Guangyuan: Yingshan procurateur


Li Jiangmin: secrétaire général du Parti du procurateur



Traduit de l'anglais en Belgique