(Minghui.org)




Que les disciples partagent leurs expériences de cultivation et avancent diligemment ensemble fait partie des exigences de la Loi. Après avoir purgé un grand nombre d'attachements, j'ai décidé d'écrire et de rapporter mes expériences de cultivation pour le Maître et les compagnons pratiquants.


J'ai obtenu la Loi le 25 octobre 1998. En un mois environ, mes diverses maladies telles que de l'hypertension artérielle, de l'artériosclérose cérébrale, des maladies cardiaques, de l'arthrite rhumatoïde, et des kystes ovariens ont toutes disparu. Je suis reconnaissante envers Dafa et le Maître qui m'ont motivée à cultiver relativement diligemment.


Je lis très vite. J'ai pris cette habitude en étudiant la Loi également. Par exemple, il ne m'a fallu que 40 minutes pour terminer la lecture du chapitre un de Zhuan Falun. Quand j'entendais que d'autres prenaient plus d'une heure, voire deux heures, je me sentais fière de moi. Cependant, je lisais trop vite et ne prenais pas chaque mot à cœur. Aussi, je n'ai pas vraiment cultivé solidement et je n'ai pas beaucoup lu la Loi avant que la persécution ne commence. Pendant l'épreuve brutale d'après le 20 juillet 1999, j'ai été «transformée» contre ma volonté et j'ai créé beaucoup de karma.


Après avoir retrouvé la liberté, j'ai obtenu les conférences du Maître d'après le 20 juillet 1999. Je savais que j'avais été complètement dans l'erreur. J'ai pris la décision de recommencer ma cultivation et de tout recommencer.


I. Persévérer dans l'étude de Fa et la cultivation du xinxing, Suivre le chemin arrangé par le Maître


Après mon retour à la maison, lorsque j'ai pu tenir Zhuan Falun et les autres livres de Maître dans mes mains, j'ai été tout à fait ravie. Enfin, je pouvais étudier la Loi librement! Je lisais deux chapitres et même plus, chaque jour et j'étudiais les conférences du Maître d'avant le 20 juillet 1999. Comme le site de documents de clarification de la vérité à proximité avait été saboté, je ne pouvais pas obtenir les conférences du Maître à temps, encore moins l'Hebdomadaire Minghui.


De temps en temps, j'obtenais les conférences du Maître. Je ne pouvais avoir une copie que si je faisais une copie manuellement, moi-même. Cette situation a duré jusqu'en début 2005, lorsque nous avons eu notre propre site de production. C'est alors que j'ai commencé à recevoir en temps et en heure les conférences du Maître, l'Hebdomadaire Minghui et d'autres brochures de clarification des faits. Ce fut une aide sans égal pour ma cultivation.


Dans la Loi, je trouvais les réponses à mes questions. Par les conseils de la Loi et l'inspiration des articles des compagnons de pratique dans l'Hebdomadaire Minghui, j'ai été capable de dissoudre beaucoup de difficultés.


Début juillet 2006, j'ai été emmenée à mon entreprise sous une fausse accusation donnée par les dirigeants. Après mon arrivée, j'ai trouvé que c'était une «discussion» planifiée par deux personnes du bureau 610 et du Bureau de la sécurité publique. Quand je les ai vus, j'ai été un peu inquiète. La peur a émergé dans mon cœur. J'ai immédiatement réalisé que ce n'était pas juste. J'ai pensé au principe de la Loi de, «un seul juste terrasse cent mauvais» («Zhuan Falun») et je me suis calmée.


Ils ont dit qu'ils avaient vu mon nom sur le site Minghui. Ils m'ont demandé de quoi il s'agissait. Je me suis arrêtée et j'ai pensé: «N'est-ce pas mon nom sur la déclaration solennelle?» Je n'y ai pas beaucoup pensé et je leur ai dit que c'était ma signature sur ma déclaration solennelle. En entendant cela, ils sont devenus furieux. Ils ont commencé à m'attaquer verbalement.


Après qu'ils aient fini de crier, j'ai dit: «J'étais tellement malade. J'étais en train de mourir. J'ai récupéré après avoir pratiqué le Falun Gong. Le Maître m'a donné une seconde vie. Mais je l'ai trahi ainsi que Dafa. Comment pourrais-je même être considérée comme un être humain? J'ai commis une erreur tellement énorme. Comment ne pouvais-je pas me corriger? Par conséquent, je suis allée en ligne et j'ai soumis ma déclaration solennelle.» Ils sont restés bouche bée. Quand ils sont partis, ils ont dit: «Nous n'avons pas encore fini!»


Après être partie, j'ai partagé avec quelques compagnons pratiquants et leur ai demandé de me conseiller si certains de mes comportements n'étaient pas conformes à la Loi. Ils n'ont rien dit, mais je n'étais pas complètement à l'aise. Je savais que j'avais des omissions. La phrase qu'ils m'ont adressée en partant m'a donné beaucoup de pression. J'ai commencé à penser à quitter la maison. J'ai emballé mes affaires dans un sac et je me suis préparée à partir. Quand j'ai pris une douche, trois dents sur mon peigne ont soudainement cassé. Je me suis réveillée. Les indices du Maître m'ont fait changer d'idée, je ne quitterais plus la maison.


Je n'étais pas encore certaine, et l'angoisse me hantait tout le temps. Que devais-je faire? Étudier la Loi! Seule l'étude de la Loi m'aiderait! J'ai beaucoup étudié Fa chaque jour et j'ai lu encore et encore. Le Maître a dit dans «Étudiez bien la Loi, il ne sera pas difficile d'enlever les attachements humains»:


«Le fait est que ceux qui n'arrivent pas à sortir, quelle qu’en soit l'excuse, dissimulent de la peur. Mais pour les pratiquants, la peur ou le manque de peur prouve l'humanité ou la divinité d'un être, c'est ce qui différencie les pratiquants des gens ordinaires. Un pratiquant doit l'affronter, c'est le plus grand attachement humain qu'un pratiquant doit enlever.»


Je l'ai mémorisé. Je me suis calmée grâce à mon étude de la Loi. Cependant, je n'ai pas émis davantage de pensées droites. Inconsciemment, «j'attendais» l'arrivée de la persécution.


Mi-juillet, la police a soudain envoyé chez moi plus de 10 policiers et deux voitures de police. Ils ont encerclé ma maison. Ils ont frappé à notre porte et m'ont demandé d'aller avec eux. Je n'ai pas ouvert la porte extérieure. J'ai simplement ouvert la porte intérieure et discuté avec eux de l'intérieur. Les policiers se sont relayés pour me parler. Certains étaient doux, et d'autres m'ont menacée. Peu importe ce qu'ils disaient, j'ai insisté, «Je n'ai rien fait de mal. Je n'irai pas avec vous!» Un membre de ma famille qui est aussi un compagnon de pratique émettais des pensées droites pour moi à la maison. La situation a duré environ une heure. J'ai pensé que je devrais en informer l'ensemble de mes voisins.


J'ai crié: «Vous avez déjà tué mon mari. Maintenant, vous voulez me tuer aussi. Avez-vous une conscience?» J'ai pleuré et crié. Beaucoup de voisins sont venus voir ce qui se passait. Deux voisins qui avaient appris la vérité ont parlé aux policiers: «Vous êtes allés trop loin. Vous, les hommes devriez plutôt poursuivre les fonctionnaires corrompus et les mauvaises gens. Vous ne devriez pas faire ça à une femme au foyer. Vous devriez partir!» Peu après, la police est partie.


Plus tard, j'ai repris mon étude de la Loi normale et mes exercices. Un jour fin juillet, en faisant les emplettes, j'ai rencontré par hasard un compagnon de pratique. Il m'a dit que la police me recherchait dans le marché des produits d'épicerie. Je me suis précipitée chez moi après avoir entendu cela. A l'entrée de notre complexe, un étranger m'a demandé: «N'êtes-vous pas une telle?» Je n'ai pas répondu, mais suis allée directement chez moi. J'ai appelé mon fils et lui ai demandé de m'ouvrir la porte. Mon fils est sorti pour ouvrir la porte, mais a trouvé un homme entre moi et la porte. Il m'a dit: «Venez au poste de police avec moi. J'aurai rempli ma tâche.» J'ai dit: «Vous êtes venus chez moi pour me dire ça. Vous avez déjà rempli votre tâche. Cependant, je ne vais pas aller avec vous. Vous pouvez rebrousser chemin et dire à votre patron que je ne voulais pas y aller.» Il a été surpris. Puis, subitement, il a fait quelques pas en arrière. Mon fils a ouvert la porte extérieure, m'a traînée à l'intérieur, et a rapidement verrouillé la porte extérieure. Tout s'est passé en une seconde. Je savais que le Maître était à mes côtés et protégeait son disciple. Je me suis sentie réconfortée. Mes pensées droites ont été renforcées, et j'étais calme.


Plusieurs personnes à l'extérieur de mon domicile ont dit: «Vous voyez? Comment l'avez-vous laissée entrer? Maintenant nous ne pouvons rien faire.» Mon fils m'a dit: «Maman, s'il te plaît rentre.» Je suis rentrée et j'ai commencé à émettre des pensées droites. Bientôt des policiers différents ont frappé à la porte. Mon fils a parlé avec eux de derrière la porte extérieure. Il a parlé à plusieurs d'entre eux. La phrase que j'ai entendue le plus fréquemment a été: «Je n'ai qu'une seule mère. Je ne vais pas vous la remettre!» J'ai persisté dans la pensée droite. Après un moment, mon fils est venu et m'a dit: «Maman, ils sont tous partis.» J'ai cessé d'émettre la pensée droite.


Mon fils voulait fumer, mais ses mains tremblaient tellement qu'il n'a pas réussi à allumer sa cigarette après avoir fait quelques tentatives. Je l'ai regardé et j'ai pensé: «Il n'est pas pratiquant. Comment peut-il ne pas avoir peur de cela? Il n'aurait pas pu traverser cette épreuve sans la protection du Maître.»


Après le départ de la police, je me suis assise sur le lit et j'ai réfléchi à tout cela. Je ne savais pas ce que l'avenir me réservait. Mon fils me regardait sans rien dire. Soudain, le téléphone a sonné. J'ai répondu à l'appel. Un ami m'a dit au téléphone que des amis allaient avoir une réunion hors de la ville. Il m'a demandé si je voulais y aller. Il a dit qu'ils avaient un moyen de transport. Je pouvais tout simplement voyager avec eux. J'ai immédiatement compris: le Maître m'envoyait le message que tout était rentré dans l'ordre maintenant. En même temps, le Maître a arrangé pour moi une occasion de clarifier la vérité et de sauver les êtres.


Je lui ai dit: «Je vais partir avec vous.» Après avoir raccroché, j'ai discuté avec mon fils de la conversation téléphonique. Je lui ai dit mon plan et j'ai demandé à mon fils d'appeler un taxi pour venir me chercher à la maison pour rejoindre mes amis. Mon fils était inquiet. Il voulait aller avec moi pour me voir rejoindre mes amis. Je lui ai dit que j'avais la protection du Maître et que ça irait. Mon fils n'a rien dit de plus. A la sortie de la ville, j'ai téléphoné à mon fils et lui ai demandé de ne pas s'inquiéter. J'ai retrouvé de vieux amis et j'ai rencontré 9 personnes très proches de moi. Je leur ai clarifié la vérité et les ai aidés à quitter le Parti communiste chinois.


J'ai rencontré trois «situations dangereuses» en un mois. Cela m'a beaucoup bouleversée. Dans les jours qui ont suivi, j'ai étudié la Loi et recherché attentivement mes omissions.


Tout d'abord, je n'avais pas traité ma déclaration solennelle au sérieux. Lorsque j'ai présenté ma déclaration solennelle, je l'ai remise à la Pratiquante A. J'ai demandé à cette pratiquante de la transmettre aux compagnons pratiquants pour publication en ligne. La pratiquante A a déclaré: «Nous n'avons pas besoin de transmettre la déclaration que vous avez écrite. Je peux tout simplement leur donner votre nom.» Je pensais que ce n'était pas bien, alors j'ai dit: «Peut-être que c'est mieux d'envoyer ma déclaration.» La pratiquante a insisté: «Seul votre nom suffit! » Je n'ai pas insisté sur ma propre opinion à ce moment-là.


Une déclaration solennelle est une occasion bienveillante offerte par le Maître à ses disciples qui ont fait un détour dans leur cultivation. C'est un sujet tellement grave et solennel, mais je l'ai traité avec tant de désinvolture.


Deuxièmement, je suivais les compagnons pratiquants, et non pas la Loi. La pratiquante A est une pratiquante de longue date qui a obtenu la Loi en 1995. Je l'avais toujours respectée et même je l'idolâtrais. J'ai souvent suivi son avis. Même quand nous avions des opinions divergentes, je n'évaluais pas la question avec la Loi, mais avec mes attachements humains et les émotions.


Troisièmement, je n'avais pas nié complètement les arrangements des forces anciennes perverses. Alors j'ai traîné au sein des épreuves. Je ne peux m'imaginer les conséquences si je n'avais pas eu la protection du Maître.


Après cela, j'ai eu une meilleure compréhension de l'importance de l'étude de la Loi, l'émission de la pensée droite et la gravité de la cultivation. J'ai commencé à mémoriser la Loi. Quand j'ai mémorisé Zhuan Falun pour la première fois, j'ai pensé que la mémorisation de la Loi était une très bonne chose! C'est seulement après l'avoir lue et mémorisée, phrase par phrase, que j'aie pu m'en souvenir. Pendant le processus, souvent sans recherche, les principes de la Loi se manifestaient pour moi. Quand je comprenais les principes de la Loi à un autre niveau, ma joie était indescriptible. Au cours de ces quelques dernières années, je lis un chapitre chaque jour et je prends le temps de mémoriser la Loi. Maintenant, je suis en train de mémoriser le chapitre huit pour la quatrième fois.


Le Maître nous a enseigné dans «Éliminer les interférences» de «Points Essentiels pour un avancement diligent II»:


«La Loi peut briser tous les attachements, la Loi peut briser toutes les perversités, la Loi peut briser tous les mensonges, la Loi peut affermir la pensée juste.»


II. Clarifier la vérité et sauver les êtres vivants


Avant la publication des Neuf commentaires sur le Parti communiste, j'avais déjà parlé à mes nombreux voisins, proches et collègues de la guérison de mes maladies et comment la pratique du Falun Gong m'avait aidée à récupérer et avait permis à la société, la famille et au pays d'économiser beaucoup de dépenses de santé. Ces faits leur ont servi de base pour quitter le Parti communiste chinois et ses organismes affiliés.


Après la publication des Neuf commentaires, j'ai commencé à clarifier la vérité en face-à-face et persuader les gens à quitter le PCC. J'aimerais partager les expériences suivantes pendant mes efforts ces dernières années:


1. Lorsque nous parlons aux autres, nous devrions être aimables et naturels. Nous devrions être attentifs tout le temps.


2. Nous ne devrions pas parler de façon trop inconcevable. Cependant, nous devons parler des faits essentiels de la clarification de la vérité.


3. Nous devrions rassembler au quotidien des informations sur la clarification de la vérité.


Nous devrions lire attentivement les brochures de l'Hebdomadaire Minghui et autres documents, nous souvenir de quelques anecdotes sur les démissions du PCC et les bénédictions obtenues par les paroles, dites sincèrement: «Falun Dafa est bon, Authenticité-Compassion-Tolérance est bon.» Lorsque nous rencontrons des gens, nous pouvons alors raconter quelques histoires. L'effet est généralement bon.


4. Émettre davantage de pensées droites


Chaque jour, avant de quitter la maison, j'émets la pensée droite soigneusement. Une fois que je suis en route pour aller clarifier la vérité, tant que je ne suis pas en train de clarifier la vérité, j'émets la pensée droite. L'émission de la pensée droite devrait être faite dès le début et jusqu’à la fin de la clarification de la vérité.


Une fois, j'ai clarifié la vérité à un chauffeur de taxi. J'ai vu qu'il était très fatigué. Lorsque je lui ai parlé, il disait «Hm», puis rien de plus. J'ai commencé à émettre des pensées droites et nettoyer les facteurs pervers qui interféraient. J'ai demandé à son côté divin de prêter attention à la vérité et j'ai demandé l'aide du Maître. Il m'a répondu avec deux phrases, puis il s'est tu de nouveau. Comme j'émettais des pensées droites, il est devenu de plus en plus impliqué dans notre conversation. À la fin, il a quitté le PCC et ses organismes affiliés.


5. Persévérance


Les gens sont très différents. Certains comprennent la vérité instantanément. Certains prennent beaucoup plus longtemps. Certains ne savent pas comment me remercier assez pour leur avoir raconté les faits. Certains ne veulent pas me croire, peu importe comment je clarifie la vérité. Certains commencent même à m'attaquer avec toutes sortes de questions différentes. Chaque fois que cela est arrivé, je n'ai pas été touchée par le phénomène superficiel. J'ai tenu la pensée, «Je suis ici pour vous sauver», essayant de ne pas déclencher des éléments négatifs, et j'ai clarifié la vérité par les faits et le raisonnement. Parfois, il me fallait 40 à 50 minutes ou même plus longtemps pour sauver la personne.


Une fois j'attendais un bus à l'arrêt de bus et j'ai clarifié la vérité à une personne. Comme nous parlions, il a dit soudain; «Le bus arrive. J'ai besoin de monter dans le bus.» Il s'est dirigé vers le bus, et je l'ai suivi. Ensuite, il s'est aperçu que j'étais dans le même bus, et il m'a souri. J'ai continué la conversation, et il a quitté le PCC. Je suis descendue du bus et j'ai continué mon voyage.


Une autre fois à une foire commerciale, j'ai discuté avec une femme. Avant que je ne puisse parler du sujet principal, elle a tourné précipitamment vers la gauche et s'est éloignée. Je me suis dirigée vers la gauche et je l'ai suivie. Elle m'a dit: «Pourquoi me suis-tu?» J'ai dit calmement et sincèrement: «Je ne vous traque pas. J'ai des choses très importantes à vous dire.» Elle n'a rien dit de plus, et je lui ai dit les faits. Elle a dit: «C'est vrai! J'ignorais!»Une vie a été ainsi sauvée.


6. Le processus de clarification de la vérité est également un processus de cultivation du Xinxing


Quand je clarifiais la vérité à des étrangers, j'avais très peur, surtout de la police, du personnel militaire, des fonctionnaires, des agents de sécurité et des enseignants. Une fois, je parlais avec un homme pendant que je faisais les courses. Il m'a dit qu'il était en congé ce jour-là et qu'il travaillait au poste de police. J'ai hésité: devrais-je lui clarifier la vérité ou non? J'ai vu mon attachement à la peur.


Après mûre réflexion, j'ai décidé d'utiliser cette occasion pour abandonner mon attachement à la peur. J'ai ajusté mon état et continué la conversation. J'ai parlé de son travail et à quel point il n'était pas facile, qu'il y avait beaucoup moins de policiers à Hong Kong et à Taïwan et que les pratiquants pouvaient pratiquer le Falun Gong librement à Hong Kong et Taïwan et j'ai parlé de la mise en scène de l' «auto-immolation» place Tiananmen. Il n'a pas rejeté la vérité, mais a posé de nombreuses questions. J'ai répondu à toutes ses questions. Quand j'étais sur le point de l'inviter à quitter le PCC, deux personnes l'ont interpellé. Il m'a immédiatement quittée et est allé discuter avec ses amis. J'étais assez inquiète pour lui. Que pouvais-je faire? J'ai demandé de l'aide au Maître.


J'ai pensé: «Maître, s'il est prédestiné, s'il vous plaît prenez des arrangements pour que je puisse le rencontrer de nouveau.» Quand j'ai terminé mes courses et que j'allais rentrer, je l'ai vu debout seul sur la route. J'étais enthousiaste. J'ai souri et je l'ai salué. Après avoir un peu discuté, il a accepté de quitter le PCC.


Après être rentrée chez moi, j'ai réfléchi sur tout le processus et j'ai regardé à l'intérieur. J'ai remarqué que mon attachement à la peur invitait les interférences. Le Maître a dit dans la conférence, «Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Boston en 2002»:


«Clarifier la vérité et sauver les êtres, les forces anciennes n'osent pas s’y opposer, l’important est que l'état d'esprit au moment de faire des choses ne leur permette pas de pénétrer par une faille»


Aujourd'hui, j'ai eu bien du fil à retordre pour sauver la personne. N'était-ce pas causé par mon attachement à la peur? La cause fondamentale de la peur est l'égoïsme. Je devais l'enlever! Je me suis sentie soulagée après cet éclaircissement.


Pendant un certain temps, les gens du bureau de la rue, du poste de police et du bureau 610 venaient chez moi pour me harceler. J'ai partagé avec les compagnons pratiquants. Un pratiquant a dit: «N'ouvrez pas la porte. Ne les laissez pas entrer. Ne coopérez avec rien de ce qu'ils demandent.» Je pensais que cela avait un sens, mais je trouvais qu'il manquait quelque chose.


Un jour, j'étudiais la Loi et j'ai lu «Clarifier la vérité est la clé aux dix mille pouvoirs.» («Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à Atlanta 2003»), j'ai pensé: «Le Maître nous a donné la clé principale. Pourquoi ne pas l'utiliser?» Ils venaient pour me harceler, et cela était une mauvaise chose. Si je pouvais leur clarifier la vérité et s'ils pouvaient être sauvés, ne serait-ce pas une bonne chose?


Soudain, cette pensée de Hong Yin a émergé dans mon esprit: «Apporter le salut aux êtres, Changer de conception» («Nouvelle naissance», de Hong Yin). Pendant longtemps, je ne savais pas le sens de «Changer de conceptions.» Maintenant, j'ai eu un éveil soudain. J'ai dit dans mon cœur à plusieurs reprises: «Merci, Maître. Merci, Maître!» Dès lors, chaque fois que les gens du bureau de la rue, du poste de police ou du bureau 610 viennent, je les invitent à venir chez moi, prendre le thé, et écouter la vérité. Après quelque temps, plusieurs personnes, dont des policiers, ont fait le choix de quitter le PCC et ses organismes affiliés.


Une fois j'ai clarifié la vérité à une femme du village d'une cinquantaine d'années, et elle m'a écoutée très attentivement. Elle a compris et a dit à deux reprises, «Falun Dafa est bon. Authenticité-Compassion-Tolérance est bon.» Je lui ai demandé si elle avait rejoint les Jeunes pionniers et la Ligue de la Jeunesse du PCC. Elle a dit qu'elle ne savait ni lire ni écrire et ne s'était pas affiliée à ces organisations.


Après l'avoir quittée, j'ai pensé: «Il n'est pas nécessaire de vous donner un nom pour quitter les organismes affiliés du PCC.» Je me sentais perdue. Puis j'ai pensé: «Comment se fait-il que je me sente perdue après avoir clarifié la vérité?» J'ai regardé en moi. J'ai découvert que c'était parce que je pensais qu'elle ne s'ajouterait pas à ma liste de noms de personnes qui ont quitté le PCC et ses organismes affiliés. Je pensais que je travaillais dur pour «rien.» Quel genre d'attachement était-ce? N'était-ce pas la recherche de la réputation? J'ai immédiatement été vigilante et j'ai eu honte. Quand j'ai rencontré plus tard de telles situations, j'ai été calme. Il suffisait que les êtres vivants comprennent la vérité. Ce n'était pas important si son nom était sur ma liste de «réussites».


Une fois, je me suis jointe à une réunion et j'ai aidé plus de 30 personnes à quitter le PCC et ses organismes affiliés. Plus tard, j'ai partagé avec les compagnons pratiquants à ce sujet. Quand je parlais avec beaucoup d'excitation, un pratiquant a dit, à voix basse: «Ne laissez pas votre zèle vous emporter» J'ai fait une pause et j'ai arrêté de parler. Les paroles de ce compagnon pratiquant m'ont rappelée et m'ont aidée à être lucide. Ensuite, j'ai réfléchi sur moi-même. J'ai trouvé que je souffrais de fanatisme et d'une forte mentalité de parade. Cependant, c'était tellement «naturel» pour moi que je ne le sentais pas


J'ai revu les conférences de Maître au sujet du «désir de se faire valoir» et «l’exaltation» dans Zhuan Falun:


«Le désir de se faire valoir peut se manifester en toute situation, il se manifeste même quand on fait quelque chose de bien.»


«Dans les autres aspects de la cultivation et de la pratique, et tout au long de ce processus, on doit également veiller à ne pas développer l’exaltation, car cet attachement peut très facilement être exploité par des démons.»


J'ai senti que chaque mot avait une signification pour moi. J'ai émis des pensées droites pour désintégrer ces attachements. Et j'ai fait attention à enlever le fanatisme et la mentalité de l'exaltation.


Une fois une compagne de pratique a voulu clarifier la vérité avec moi, et j'ai accepté avec joie. Le premier jour, elle a émis des pensées droites et j'ai clarifié la vérité. Notre coopération était très bonne. Certaines personnes ont quitté le PCC et ses organismes affiliés. A la fin de la journée, j'ai suggéré que nous continuions l'effort le lendemain. Elle a refusé avec beaucoup d'excuses. J'ai été un peu triste, mais je n'ai rien dit.


Quatre mois se sont écoulés. Puis elle a voulu clarifier la vérité avec moi. Cette fois, je n'étais pas immédiatement d'accord. J'ai pensé: «La dernière fois, tu n'as pas voulu accepter une telle opportunité. Je suis très occupée ces jours-ci. Parfois, je n'ai même pas assez de temps pour la clarification de la vérité moi-même. Comment puis-je sortir et clarifier la vérité avec toi?» Je n'avais pas envie.


Je savais que ce n'était pas juste. J'ai pensé aux paroles du Maître: «Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Washington DC» en 2002:


«Pour ces choses on doit avoir le comportement tolérant, bienveillant, serein d'un disciple de Dafa, ses affaires sont vos affaires, vos affaires sont ses affaires.»


Je n'avais pas envie, alors cette opinion n'était-elle pas de mon égo post-natal? Il était égoïste, je ne pouvais pas inconditionnellement coopérer avec les autres et m'harmoniser avec le corps uni. J'ai alors décidé de bien organiser mon temps et de prendre le temps de clarifier la vérité avec la compagne de pratique. Maximisant ainsi le rôle du groupe et sauvant plus de personnes, c'est ce qu'on doit faire!


Merci, bienveillant Maître! Merci, chers compagnons pratiquants!



Traduit de l’anglais au Canada