(Minghui.org) Deux pratiquants locaux ont été arrêtés et détenus dans un centre de détention local et ils y sont depuis un long moment. Pour les secourir, le coordinateur a établi une équipe de secours et espérait que tous les pratiquants puissent participer à l'effort. Cependant, je me demandais si je devais participer ou non. Même si j'avais obtenu le Fa plus d'une décennie avant, mon état de cultivation n'était pas toujours bon. J'avais été harcelé par des phénomènes de fausses maladies durant de nombreux années. Même si j'avais toujours fait les trois choses, pratiquer et lire le Fa, cultiver à l'intérieur et nier les faux symptômes de maladie, je n'avais pas réellement franchi cette tribulation. Les pratiquants dans le groupe d'étude du Fa m'aidaient aussi à émettre les pensées droites, mais cela n'apporta que peu de succès. Après être resté dans ce genre d'état durant un long moment, je me sentais sans espoir et négatif. À ce moment, le karma des pensées prit aussi cette opportunité pour interférer avec moi, chose que j'étais embarrassé de mentionner devant les autres pratiquants. Je ne participais donc plus à aucune activité de grande envergure. Avec l'attachement à la peur, j’hésitais à rejoindre l'équipe de secours.

En fait, j'avais toujours caché mon attachement à la peur et j'avais même eu des désaccords là-dessus avec le coordinateur. J'évitais donc le coordinateur et je participais rarement aux activités du groupe local. Je pense que le Maître s'inquiétait pour moi parce que j'avais le désir de m'améliorer mais je ne pouvais avancer, il arrangea donc une opportunité pour moi pour rencontrer le coordinateur.

Le jour avant le sauvetage, je rencontrai par hasard le coordinateur chez un autre pratiquant. Il était occupé par les arrangements pour l'activité du jour suivant. En me voyant, il ne me parla pas et me laissa seulement aller travailler. Comme je conduisais mon propre véhicule, je pris naturellement le travail de contacter les pratiquants.

Je remercie le Maître pour avoir arrangé cette opportunité pour moi. Dans le processus, je fus présenté à de nombreux pratiquants. Leurs pensées droites, actions droites et leur altruisme me touchaient en tout temps. En particulier, mon attachement à la peur diminua graduellement. Plusieurs attachements qui n'étaient pas perceptibles sortirent durant le processus. Une fois que l'attachement est sorti, j'en parlai et les compagnons de pratiquent purent m'aider.

Cependant, je restais à la traîne dans certaines activités. L'autre jour, le coordinateur me demanda si je pouvais aller prendre des pratiquants venant d'autres villes à 3 h du matin à la gare. Je refusai sans hésitation, en disant : « Je n'arrive même pas à me lever à 3 h 30 pour faire les exercices. » Cela révéla mon attachement à la recherche du confort, à fuir la souffrance et à ne pas aider le groupe. Quand je retournai à la maison, je me sentis de plus en plus troublé. Comment pouvais-je refuser d'aider les autres dans un moment si important ? Au cours des années, j'ai étudié le Fa du Maître et devrais savoir que le Maître nous demande de coopérer. Le coordinateur contribue tant dans les activités de Dafa. Il y avait des limitations de budget et de nombreux pratiquants ne comprenaient pas le travail du coordinateur. Pourquoi les pratiquants prennent-ils des trains pour aller dans d'autres villes et sacrifient-ils leur sommeil ? Quelle genre de personne veut seulement gagner de Dafa mais ne veut pas contribuer ? Pourquoi est-ce que j'étudie le Fa tous les jours ? Était-ce juste pour me dresser pour valider le Fa ? C'était là une opportunité que le Maître me donnait. Alors le matin suivant, j’allai voir le coordinateur à 3 h 30. Le coordinateur était inquiet, se demandant si quelqu'un pourrait venir pour prendre les pratiquants. Lorsqu'il m'a vu, il a dit : « Merci Maître ! Merci, compagnons de pratique ! »

Sur le chemin de la gare, j'étais très excité. Le coordinateur me parlait de coopération : « Le fait que tu sois venu est un bon exemple de coopération. Si des pratiquants d'autres endroits peuvent prendre le train pour venir ici dans la pluie, comment pouvons-nous, pratiquants locaux, ne pas nous lever pour les aider ? D'un autre côté, c'est bien que tu aies la volonté de participer et de t'améliorer, mais tu dois te rappeler de faire un effort pour sortir et aider. Si tu recules devant un petit test comme celui-là, comment pourrais-tu améliorer ta cultivation ? Rappelles-toi, au moment crucial, c'est la véritable cultivation de suivre le Fa. Tu es sorti hier et tu as senti une amélioration en toi. Aujourd'hui tu es sorti, tu sens de nouveau une amélioration en toi. Si tu restes à la maison, que tu ne sors pas ni ne participe dans les projets avec les pratiquants, tu te sens en sécurité, mais comment peux-tu t'élever ? Si tu ne sors pas, tu vas manquer de nombreuses opportunités comme aujourd'hui. » J'ai acquiescé et j'ai senti que je m'étais beaucoup élevé.

On organisa plusieurs voitures pour secourir les pratiquants du centre de détention. À 9 h, les pratiquants à l’extérieur (dont une femme de 80 ans) émirent les pensées droites jusqu'à 15 h. Il faisait froid et il pleuvait, mais les pratiquants n'étaient pas affectés. Vers midi, tous les véhicules devant le centre de détention étaient ceux des voitures de pratiquants. Aucun de nous n'avaient de casse-croûte. Un jeune pratiquant avait apporté des casse-croûtes et les distribua aux véhicules. Il demanda au coordinateur si « cette voiture » (ma voiture) était l'une des « nôtres ». J'étais tellement touché quand j'ai entendu le mot « nôtre ». J'ai senti le cœur des pratiquants travailler ensemble. Les compagnons de pratique ont tous des liens entre eux. J'ai presque pleuré. J'ai tellement gagné ce jour-là. Même si je ne pouvais pas voir combien de perversité avaient été éliminée, c'est sûr que la coopération entre les pratiquants allait étourdir la perversité. Les pratiquants à l’intérieur dirent que l'effet fut très bon. Tout le monde – du directeur aux officiers de police ordinaire dans le centre de détention – était très sympathique envers les disciples de Dafa et firent ce qu'ils pouvaient. Même si les pratiquants détenus ne furent pas libérés alors, nous avons fait de notre mieux.

Pendant le processus de secours, je me sentis très touché. Je sentis que j'avais finalement abandonné l'attachement à la peur. Sans la peur, je dis au Maître dans mon cœur : « Maître, me voici. Votre disciple qui avait traîné derrière s'en est finalement sorti. » À ce moment-là, je sentis que j'étais gigantesque et que j'avais le pouvoir d'éliminer la perversité. Précédemment, j'émettais rarement la pensée droite pour d'autres pratiquants. J'émettais seulement la pensée droite pour m'aider à passer des tribulations. Je devais en faire plus que seulement le désir d'abandonner les attachements. Je souffrais de tribulations renforcées par la perversité. En fait, le Maître nous a déjà donné à tous le pouvoir et il regarde seulement si nous l'utilisons, comment nous l'utilisons et pour qui nous l'utilisons (pour les autres ou seulement pour nous).

J'aurais dû abandonner mon ego il y a longtemps. La perversité n'est vraiment rien. Le Maître l'utilise seulement pour nous permettre de nous élever nous les pratiquants. Compagnons de pratique, ne manquons aucune opportunité que le Maître nous donne ! Le Maître se préoccupe pour nous !

En émettant la pensée droite à 6 h, je fus de nouveau touché jusqu'aux larmes par la grande compassion du Maître. Je suppliai le Maître de renforcer mes pensées droites pour que je puisse écrire mon expérience. Mon espoir est que cet article puisse inspirer d'autres pratiquants qui sont dans un état d'esprit similaire. Je réalise que le coordinateur avait raison au sujet des nombreux pratiquants qui restaient à la maison pour étudier le Fa et émettre les pensées droites, mais ne sortaient pas pour les activités en groupe. Ils avaient l'attachement à la peur et il leur manquait le concept de travailler ensemble comme un seul corps. Ces pratiquants s'élèvent en général plus lentement, sans faire l'expérience des conflits entre pratiquants. Ils sont comme les fleurs à l’intérieur qui ne font pas l'expérience du vent et de la pluie, du froid et du gel, ils sont donc lents à s'élever. Le Maître a dit :

« Apprendre la Loi, obtenir la Loi,

Comparer l'étude, comparer la cultivation,

Pour chaque chose on se réfère à la Loi,

Arriver à faire ainsi, c'est la cultivation. » (« Cultiver réellement » dans Hong Yin)

Je pense qu'il n'y a pas de raccourcis dans la cultivation. C'est seulement en faisant solidement les trois choses que nous pouvons nous améliorer naturellement. S'il y a quelque chose d'inapproprié dans cet article, veuillez le mentionner. Merci !

Traduit de l'anglais au Canada