(Minghui.org) J'ai presque 70 ans. À cause de mon manque d'instruction, j'ai fait de durs travaux pendant de nombreuses années pour gagner ma vie. Mon mari est décédé moins de 10 ans après notre mariage. J'ai élevé mes quatre enfants dans une petite ville. Je suis réticente à me rappeler de ma vie difficile au cours de ces années. Au moment où mon plus jeune enfant est devenu adulte, mes cheveux avaient blanchi et j'avais plusieurs problèmes de santé.

En 1997, on m'a diagnostiqué des calculs biliaires. L'examen a montré que j'avais aussi d'autres maladies, y compris une maladie cardiaque, une gastroentérite, une hypotension et une anémie pernicieuse. Je ne pouvais endurer la douleur et je voulais avoir une opération, mais je ne pouvais me le payer. Juste à ce moment-là, j'ai entendu parler des effets magiques du Falun Gong sur la guérison des maladies, alors j'ai décidé de pratiquer le Falun Gong.

Le premier jour, j'ai lu le livre Zhuan Falun du matin jusqu'à 15 h sans interruption. J'ai senti un fort courant traversant tout mon corps. J'ai senti de la chaleur et j'étais très confortable. J'ai immédiatement réalisé que ce n'était pas un livre de ce monde terrestre. Après 15 h, j'ai senti davantage de douleur des calculs biliaires et j'ai sué à profusion. À ce moment, ma compréhension du Fa était très superficielle. Je me suis seulement souvenue d'une phrase du livre :

« Quand vous vous sentirez au plus mal, cela signifie qu’une chose parvenue à l’extrême se transforme en son contraire; » (Zhuan Falun)

J'ai enduré la douleur pendant sept heures, période au cours de laquelle ma famille a essayé de me persuader d'aller à l'hôpital. Je leur ai dit : « Plutôt mourir que de ne pas m'en tenir à ce en quoi je crois. » Instantanément j'ai vomi du liquide jaune et ensuite trois morceaux d'une substance noire. Je me suis ensuite sentie légère partout et très confortable. Ma dépression qui avait duré des décennies a soudainement également disparu et j'ai acquis un tout nouveau regard sur la vie. C'était tellement miraculeux ! À partir de ce moment, j'étais déterminée à marcher sur le chemin de la cultivation et pratique.

Comme les dizaines de millions de pratiquants de Dafa, j'ai traversé le vent et la pluie sur le chemin de la cultivation. Après être allée à Pékin faire appel pour le Falun Dafa, j'ai été contrainte à l'itinérance. Quelqu'un qui n'avait pas un esprit clair au sujet de la vérité m'a rapportée à la police. J'ai été arrêtée et condamnée au camp de travail et à une peine de prison. J'ai été détenue et emprisonnée cinq fois. Toutefois, à travers tout ça, ma croyance ferme en Dafa n'a jamais été ébranlée.

Le vent et les nuages soudainement changent

Après que le Parti communiste chinois (PCC) ait commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, j'ai pensé : « Comment pourrais-je renoncer à une si merveilleuse cultivation et pratique ? » J'ai ensuite commencé à clarifier la vérité aux gens qui passaient devant ma porte. Je leur ai dit que le Falun Gong enseignait aux gens à être bienveillants et avait un effet miraculeux sur la guérison des maladies. Je leur ai dit que la nation aurait tout à gagner du Falun Gong et rien à perdre. J'ai fait ainsi pendant quatre jours, mais ma famille avait peur, alors ils ont fait beaucoup de pression sur moi.

J'ai décidé d'aller à Pékin parce que je voulais dire au gouvernement central que le Falun Dafa était bon. Mes pensées étaient très pures et simples. Je n'ai jamais pensé que le PCC pouvait être si pervers.

Le jour où je suis partie pour Pékin, je ne l'ai pas dit à ma famille. Quand j'ai sauté par dessus le muret de la cour arrière, je me suis éraflée la peau du talon jusqu'à l'os. Le sang a sali mes chaussettes, mais je l'ai simplement ignoré. J'étais déterminée à aller à Pékin.

Le troisième jour à Pékin, mon talon blessé s'était tout cicatrisé. Dans le passé, cela aurait pris plusieurs semaines pour guérir une telle blessure. J'ai réalisé que le Maître m'aidait et me disait que j'étais sur le bon chemin. De là, je suis devenue encore plus déterminée et j'ai juré dans mon cœur : « Je ne vais pas retourner chez moi à moins que le PCC ne confirme l'innocence de mon Maître et de Dafa. »

À la mi-septembre 1999, les fonctionnaires du PCC à Pékin ont commencé une recherche approfondie des pratiquants. Environ huit fonctionnaires ont pris part à mon arrestation. Sur le chemin du poste de police, j'ai expliqué les faits et les merveilles du Falun Dafa. Les fonctionnaires étaient surpris. L'un d'eux me croyait à moitié et a demandé : « Est-ce que ce que tu dis est vrai ? » J'ai répondu : « Bien sûr que c'est vrai ! »

Au poste, j'ai continué à expliquer les faits aux policiers du poste. Ils ont pris en note ma déclaration – quatre pages au total. Je l'ai révisé attentivement et ensuite j'ai signé mon propre nom. Je leur ai demandé encore et encore de soumettre la déclaration à Zhongnanhai (l'enceinte du gouvernement central du PCC). Les policiers ont promis : « Oui, nous allons assurément le faire. »

À 17 h, les policiers m'ont emmenée dans un centre de détention temporaire à Changping à Pékin. J'ai eu une pensée : « Ceci n'est pas une place pour moi. Maître, veuillez s'il vous plaît me secourir. » Moins de 10 minutes plus tard, les fonctionnaires du centre de détention ont dit qu'ils ne pouvaient pas m'accepter, car le centre était déjà plein. J'ai été ramenée dans ma ville natale et gardée dans un centre de détention local où des gardiens ont tenté de me transformer par la force. J'ai complètement nié la persécution perverse. J'ai été libérée après 15 jours. Je suis retournée à la maison avec dignité parce que je n'avais suivi aucune des exigences des autorités, ni signé aucun document.

J'ai été la première pratiquante de la localité à être allée à Pékin pour faire appel pour Dafa, alors le PCC a chargé des fonctionnaires de surveiller mon domicile du matin au soir. En 2001, je suis allée au bureau de poste avec un autre pratiquant pour poster des lettres qui clarifiaient les faits, au sujet du Falun Gong, aux fonctionnaires du Département de police, du Parquet et des tribunaux. Nous étions suivis par un policier chargé de me surveiller. Dans le but de protéger le compagnon de pratique, j'ai attrapé les vêtements du policier et j'ai détourné son attention, permettant à l'autre pratiquant de sortir en toute sécurité.

Juste à ce moment, le Fa du Maître a fait surface dans mon esprit :

« Être arrêté n'est pas l'objectif, c'est seulement prouver Dafa qui est véritablement grandiose, c'est pour prouver Dafa qu'on sort. » (« Rationalité » de Points essentiels pour un avancement diligent II)

J'ai demandé au Maître de me renforcer et j'ai utilisé ma sagesse pour m'échapper. À la suite de cet incident, j'ai été visée pour être persécutée et placée sur la liste « recherchée ». Tous mes parents, de la campagne à la ville, ont été harcelés par les autorités. Je n'ai eu d'autre choix que de devenir sans abri afin d'éviter l'arrestation.

Pendant que j'étais sans abri, je n'ai jamais oublié ma mission de disciple de Dafa. J'ai expliqué la vérité sur le Falun Dafa aux gens et j'ai révélé les faits à propos de la persécution. J'ai été témoin de trois miracles du Falun Dafa. Le premier s'est produit après que je me sois échappée des fonctionnaires pervers, devenant sans abri et seule. Je n'avais pas de livre de Dafa et pas de vêtements de rechange. J'ai parlé de ma souffrance à mon voisin, un homme âgé qui connaissait la vérité sur Dafa. Je lui ai dit qu'un compagnon de pratique vivait à quelques kilomètres d'ici et qu'il avait des livres de Dafa, mais que je ne pouvais y aller pour prendre les livres parce que je ne voulais pas causer de problèmes à ce pratiquant. Mon voisin âgé a marché jusque-là pour prendre un Zhuan Falun pour moi. Le lendemain, ce vieil homme bossu s'est miraculeusement tenu droit et a jeté sa canne.

Le second miracle s'est produit pendant que je faisais du travail agricole. Je travaillais sur une ferme le matin, j'étudiais le Fa l'après-midi et ensuite j'allais clarifier la vérité de porte en porte le soir quand les paysans avaient terminé de travailler dans les champs. Une fois je suis allée très loin et je suis revenue tard dans la soirée. J'ai vu que la maison où je vivais était baignée d'une lumière rouge brillante. J'étais tellement excitée ! Le Maître était juste à côté de moi ! J'ai exprimé ma gratitude au Maître encore et encore. Je savais que le Maître m'encourageais. J'ai vu la même chose trois nuits d'affilée.

Le troisième miracle s'est produit quand une compagne de pratique (qui savait que j'étais sans abri et que je restais dans ce village) voulait me rendre visite pour me livrer l'article du Maître, « La grandeur des disciples », et quelques documents. Elle est arrivée au village tard dans la soirée. Elle ne savait pas où j'habitais et ne voulait pas cogner à toutes les portes pour me trouver. Alors, elle a vu un grand mot, « droit », brillant au dessus d'une maison. Elle est allée devant la porte d'entrée et a appelé mon nom. C'était exactement la maison où j'étais. Quand j'ai ouvert la porte, le mot « droit » a disparu. Elle était émerveillée. J'ai profondément ressenti que le Fa de Bouddha était vraiment grand, miraculeux et magnifique ! Le Maître a non seulement dirigé la pratiquante à la bonne adresse, mais nous a aussi rappelé que nous devons marcher sur un chemin droit de cultivation.

En 2004, les Neuf commentaires sur le Parti communiste ont été publiés. Je me suis éveillée au Fa sur un point : les pratiquants de Dafa portent des responsabilités importantes et énormes. Si une personne est sauvée, alors de nombreux êtres qui lui sont reliés seront aussi sauvés. Une telle responsabilité est énorme. J'ai fait ce que le Maître nous a dit de faire et je me suis vouée à la clarification de la vérité et à persuader les gens à quitter le PCC et ses organisations affiliées. Au cours des sept dernières années, dans la chaleur de l'été ou le froid de l'hiver, dans le vent ou la pluie, j'ai clarifié la vérité aux gens chaque jour et je les ai encouragés à quitter le PCC et ses organisations affiliées. Presque tout le monde dans cette petite ville sait que je suis une pratiquante.

J'ai visité trois directeurs locaux et le directeur adjoint du Département de police qui avaient participé à la persécution des pratiquants. J'avais déjà visité chacun d'eux au moins trois fois et l'un d'eux neuf fois. Une fois il m'a dit : « Ne viens pas si souvent. J'ai peur que cela n'affecte mon travail. Ne me livre plus de documents de clarification de la vérité. Je visite souvent votre site Internet Minghui. Je sais que vous êtes tous de bonnes personnes. » J'expliquais aussi la vérité au dirigeant de la Division locale de la sécurité intérieure chaque fois que je le voyais.

Nos pratiquants locaux clarifiaient régulièrement la vérité à la police, alors les policiers du centre de détention local ont refusé d'y admettre les pratiquants. Ils ont dit aux policiers qui arrêtaient des pratiquants : « Les pratiquants de Falun Gong sont tous de bonnes personnes. Vous buvez et mangez trop et vous n'avez rien à faire ! Nous n'acceptons pas les pratiquants du Falun Gong. Ne les emmenez plus jamais ici. » La police aussi faisait rarement quelque chose quand quelqu'un appelait pour rapporter des pratiquants. Quand quelqu'un le faisait, la police prenait en charge le pratiquant sur le site pendant que l'individu qui l'avait rapporté surveillait, mais ensuite libérait le pratiquant plus tard quand personne n'était là. Ils disaient au pratiquant : « Sors simplement de la voiture ici. »

Une fois j'ai clarifié la vérité à des gens sur une place publique. Pendant que j'expliquais les faits à une femme enceinte, sa belle-mère est arrivée, alors je lui ai aussi expliqué les faits. Une fois que la femme âgée a compris la vérité, elle a mis ses mains en l'air et a juré au Ciel : « Aux cieux là-haut : nous avons cinq membres du PCC dans notre famille. Je jure de tous les persuader de quitter le PCC. » Tout le monde à proximité l'a regardée en étant sous le choc. J'étais tellement émue que j'ai éclaté en sanglots parce que des êtres avaient compris la vérité.

À une autre occasion, j'ai clarifié la vérité dans une cour d'école secondaire de notre ville. Un étudiant qui comprenait la vérité a crié à ses camarades : « Une grand-maman du Falun Gong est ici. Venez démissionner du PCC et de ses organisations affiliées ! » En juste quelques minutes, plus de 50 étudiants ont quitté les Jeunes Pionniers et la Ligue de la Jeunesse. Une étudiante voulait me rapporter à la police. Les étudiants qui étaient clairs sur les faits l'ont arrêtée et lui ont dit : « Tu vas être punie. Tu vas être punie. »

En quelques années, j'ai réussi à persuader environ 30 000 personnes à quitter le PCC et ses organisations affiliées. Certains compagnons de pratique pensent que ce nombre est incroyable. Certains pratiquants m'ont demandé : « As-tu clairement clarifié la vérité ? » Qui que ce soit que j'ai rencontré, aussi longtemps qu'il voulait écouter, j'expliquais les faits en détail. Pour ceux qui passaient par là à la hâte, je les persuadais de quitter le PCC brièvement en quelques mots.

Chaque jour je suis dans l'état d'esprit de sauver les gens. Aussi longtemps que j'entre dans un tel état d'esprit, que je peux ressentir, je suis hautement efficace à sauver les gens. Juste quelques phrases sont alors suffisantes pour persuader avec succès une personne de quitter le PCC. Je leur donne ensuite des documents de clarification de la vérité. Je comprends que ce que je fais est seulement de faire un geste et d'ouvrir ma bouche : tout le reste est fait par le Maître. Le Maître nous amène des gens qui ont l'affinité prédestinée avec Dafa. Le Maître a pavé le chemin pour les pratiquants de Dafa, attendant simplement que nous abandonnions nos attachements et ayons le cœur à sauver les gens.

Quand je vois un flot sans fin de gens allant et venant à la hâte sur la route, je sens qu'il y a encore beaucoup d'êtres qui nous attendent pour être sauvés. J'ai toujours plusieurs attachements humains. Je sens avec acuité la lourde responsabilité sur mes épaules. Toutefois, je suis très lucide sur un point : je vais être résolue à suivre le Maître jusqu'au moment de la rectification du Fa sur la Terre.

Heshi

(Neuvième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada