(Minghui.org) Avant que le pratiquant de Falun Gong M. Pang Guangwen ne soit illégalement arrêté, il était président d’une compagnie prospère de logistique à Shanghai. D’avril 2012 à juillet 2013, M. Pang a été arrêté deux fois par le personnel de la Division de la sécurité intérieure, district de Changning, Shanghai. On a extorqué 20 000 yuans à sa famille. M. Pang a été condamné à cinq ans de prison. Afin de protester contre la persécution, il a fait une grève de la faim de 45 jours, jusqu’au 21 août 2013. Il a été envoyé à l’hôpital général de la prison de Shanghai, où il a été soumis à un gavage brutal en étant maintenu ligoté sur un lit.

M. Pang Guangwen

Ci-dessous, l’épouse de M. Pang, Mme Zhong Xiaoyan, raconte en détail la persécution endurée par son mari, pressant le public d'aider à assurer la libération de ce dernier.

Mon mari, Pang Guangwen était étudiant à l’Université du Shandong. Après que la persécution ait commencé le 20 juillet 1999, il a continué à pratiquer le Falun Gong, suite à quoi, l’université lui a confisqué son diplôme. Après notre mariage, nous tenions une société de prestations de services, et notre affaire marchait très bien.

Un soir d’avril 2012, un groupe de personne a soudain fait irruption chez nous et a arrêté mon mari. Nous avons appris par la suite que ces personnes étaient du village de Sanzao, y compris l’agent Tang Ping et d’autres agents du poste de la police routière de Jiangsu. La majorité d’entre eux étaient des agents en civils, et personne n’a montré de papier d’identité. Ils ont embarqué notre ordinateur, notre imprimante, nos livres de Dafa et nos effets personnels.

Après l’arrestation de mon mari, notre société n’a plus pu fonctionner normalement. Notre personnel ne pouvait pas travailler et notre société était sur le point de fermer. Avec quasiment aucune rentrée d’argent, je n'ai pas pu payer les frais d'école maternelle pour notre fille de 3 ans. Ma fille est sensible. Elle a remarqué que j’étais d’humeur dépressive, mais n'a pas posé de questions. Lorsqu’elle n’a plus pu se retenir, elle m'a demandé calmement : « Où est mon papa ? » Comme je n’avais pas suffisamment de temps pour m'occuper d' elle, j’ai dû l’envoyer dans notre ville natale chez notre grand-mère.

La grand-mère de M. Pang a 85 ans et aime son petit-fils. Après que nous lui ayons annoncé qu’il avait été arrêté, elle s'est effondrée. Tout le monde sait comment le PCC maltraite les pratiquants. Elle s'inquiétait tant qu’elle a presque perdu l'audition. Lorsqu’elle est seule, elle se parle à elle-même : « Pourrais-je jamais revoir mon petit-fils. »

Pendant que mon époux était détenu dans le centre de détention du district de Changning, il a commencé une grève de la faim pour protester du fait d'avoir été menotté et enchaîné. Il a été envoyé à l’hôpital général de la prison de Shanghai, et a été ligoté à un lit et brutalement gavé.

Le 1er août 2012, avec l’aide de personnes en Chine et à l’étranger, et grâce aux efforts de M. Pang, il a été libéré sous caution pour traitement médical. Cependant, le personnel de la sécurité intérieure de Changning a extorqué 20 000 yuans à notre famille.

Le 5 juillet 2013, le tribunal a informé M. Pang que son procès se tiendrait le 11 juillet, à 14 h30. Il s’est rendu le 8 juillet au Bureau 610 pour clarifier les faits, espérant annuler le procès à son encontre, mais il a été arrêté.

Le père de M. Pang s’est alors vu diagnostiquer un cancer de l’œsophage et a reçu un traitement dans le Centre de traitement de cancérologie de l’Université Fudan de Shanghai.

Le 11 juillet, à 14 h30, M. Pang Guangwen et M. Zhao Bin ont été jugés par le tribunal de Changning. M. Pang a été condamné à cinq ans et M. Zhao Bin a écopé de quatre ans. Le 8 juillet, M. Pang a commencé une grève de la faim. Le jour du procès, il a été poussé pour entrer et sortir du tribunal, ses yeux restant fermés pendant tout ce temps et il n'a rien dit. Son avocat de Pékin, Guo Haiyue l’a défendu devant le tribunal mais a été interrompu à deux reprises par le juge.

M. Pang fait la grève de la faim depuis le 8 juillet 2013, c'est-à-dire, depuis 45 jours (cet article a été écrit le 21 août). Il a été envoyé, le 19 juillet à l’Hôpital général de la prison de Shanghai, où il a été été ligoté à un lit. Il ne pouvait bouger ni les mains ni les pieds et un tube de gavage a été fixé à sa tête.

Actuellement, je me trouve face à d’énormes frais : le traitement médical du père de M. Pang, les frais d’éducation de ma fille et les liquidités de notre société. Je subis une pression énorme. Comme je ne peux plus payer l’éducation de ma fille, elle doit rester à la maison. Chaque jour est plein de pression et d’inquiétude. Je dois appeler à la libération de mon époux, m’occuper de la société et veiller sur ma fille. Je suis extrêmement inquiète quant à l'état de mon époux. Je dois aussi veiller sur son père qui est à l’hôpital.

Autrefois, j’ai été moi-même détenue dans le camp de travaux forcés de Wanjia pendant trois ans. J'ai bien failli y laisser la vie. Une fois rentrée chez moi, je ne pouvais pas travailler correctement. Actuellement, ma fille et moi, vivons une vie extrêmement difficile.

Informations de contact pour le personnel impliqué dans la persécution de M. Pang Guangwen :

Zhong Xiaoyong (钟晓咏), responsable du Comité politique et légal du district de Changning,

Wei Guozong (魏国宗), responsable du Bureau 610 du district de Changning,

Yang Huixin (杨惠新), Tribunal pénal du tribunal du district de Changning : +86-21-52574999 poste 18180,

Le juge Zhou Weimin (周伟敏) : +86-21-52574999 poste 18120,

Wang Jue (王珏), agent de police de la division de la sécurité intérieure du district de Changning,

Qiao (), poste de police routière de Jiangsu : +86-21-23030060 ou +86-21-62106334,

Tang Ping (唐平), agent du village Guangming, municipalité du bourg de Sanzao, district de Nanhui.

Traduit de l'anglais en Europe