(Minghui.org) M. Jia Bin et Mme Zhao Chunxia et leur famille ont eu à endurer beaucoup d'épreuves simplement parce qu'ils pratiquent le Falun Gong.

Leurs enfants ont été détenus pendant une journée pour avoir protesté contre l'incarcération illégale de leur mère. La sœur de Mme Zhao a été battue quand elle a demandé la libération de sa sœur. La police a saisi les biens et l'argent de la famille. Les deux parents se sont retrouvés derrière les barreaux.

Pourtant aussi horrible que cela paraisse, ce n'est qu'un petit exemple des souffrances vécues par les pratiquants de Falun Gong à travers la Chine. Pourquoi ? Aussi incroyable que cela puisse paraître et en dépit du droit constitutionnel de liberté de conviction de la Chine, tout cela arrive parce que ces bonnes personnes refusent de renoncer à leur pratique du Falun Gong.

Historique

M. Jia Bin, 43 ans, et sa femme Mme Zhao Chunxia, 45 ans, sont d'une région rurale de la Bannière gauche de Baarin, ville de Chifeng, Mongolie intérieure. Avant leur arrestation, le couple vivait en location dans la municipalité de Lindong et tenait une petite entreprise pour soutenir la famille et payer l'éducation de leurs trois enfants.

Zhao Chunxia, son fils et sa plus jeune fille

La mère arrêtée, le père sans foyer, l'épargne de la famille pillée, trois enfants laissés à eux-mêmes

Environ une douzaine d'autorités de la Bannière gauche de Baarin ont débarqué dans la résidence de M. Jia peu de temps après 5 h, le matin du 4 juin 2012. Il y avait Wang Lixin du Bureau 610, le chef politique Li Hongzhu, le capitaine Tian Licheng et les policiers Gao Shujun et Qi Baolin de la division de la sécurité intérieure.

La porte était fermée, ils ont donc escaladé le mur et ont pénétré à l'intérieur pour piller la maison sans mandat de perquisition. Ils ont pris des biens personnels de la famille évaluées à plus de 20 000 yuans ainsi que plus de 14 000 yuans en argent liquide.

Ils sont allés directement au domicile du couple de la deuxième sœur aînée de Mme Zhao Chunxia, Zhao Fuxia, et ont pris 680 yuans en argent liquide. Ils ont aussi piétiné une antenne parabolique la brisant en morceaux. Zhao Fuxia a été emmenée au Département de police de la Bannière gauche de Baarin et libérée plus tard cette même nuit.

La police a recherché M. Jia, mais n'a pas réussi à le trouver. Pour éviter l'arrestation, il avait quitté le domicile. Sa femme, Mme Zhao Chunxia, a été emmenée au centre de détention de la Bannière gauche de Baarin.

Les trois enfants de M. Jia et Mme Zhao ont été laissés seuls et sans le sous.

La fille aînée du couple était à l’université, donc la fille de 11 ans et le fils de 9 ans ont été laissés tout seuls à la maison. La mère de M. Jia et les parents de Mme Zhao ont chacun plus de 70 ans et les trois grands-parents ont dû se relayer en marchant plus de 2 km chaque jour pour accompagner et venir rechercher les deux enfants plus jeunes.

Le 16 juillet 2012, Tian Licheng et Gao Jianjun sont retournés au domicile de M. Jia harceler la famille, mais seuls les deux plus jeunes enfants étaient à la maison.

Les trois frère et sœurs détenus pour avoir cherché justice pour leurs parents

Les deux jeunes enfants de Jia Bin portent des banderoles avec écrit dessus :

« Je veux ma maman » et « je veux manger. »

La fille aînée de M. Jia était extrêmement inquiète pour ses parents et devait réconforter ses frères et sœurs. Elle n’arrivait plus à manger, ni dormir. Elle est rentrée à la maison dès que les vacances d'été ont commencé.

Plusieurs fois elle a amené son frère et sa sœur au département de police pour demander la libération de leur mère. Elle a dit à Tian Licheng : « Pourquoi n’avez-vous pas libéré ma mère ? Où est mon père ? Qui va s'occuper de mes jeunes frère et sœur quand je retournerai à l'école ? »

Tian n'a pas répondu, il a juste repoussé les trois enfants, les laissant pleurer.

Le matin du 14 août 2012, les trois enfants ont organisé une protestation en portant des bannières et en tenant des affiches en public. Les bannières disaient : « Je veux ma maman » et « je veux manger. » L'affiche disait : « Maman a été arrêtée parce qu'elle pratique le Falun Gong et papa doit se cacher pour éviter l'arrestation. La police a pris tout notre argent et nous sommes sans foyer. » Ils sont descendus dans la rue la plus passante de la municipalité de Lidong et sont allés au bâtiment du gouvernement de la Bannière gauche de Baarin.

Tian Licheng, Li Hongzhu, Gao Shujun et plus de 30 agents de police ont entouré les trois enfants avant qu'ils puissent entrer dans le bâtiment.

Ils ont attrapé l'affiche et arraché les bannières avant de traîner les enfants dans le bureau de la sécurité. Beaucoup de spectateurs ont eu des larmes de sympathie pour les enfants qui pleuraient de peur.

Les policiers fabriquent des mensonges et simulent les empreintes digitales des grand-parents

La police n'a donné ni à boire ni à manger aux trois enfants pendant qu'ils étaient détenus.

Peu après 17 h, l'oncle des enfants s'est manifesté après avoir appris l'incident. Il a demandé la libération des trois enfants et de leur mère, mais Tian a seulement accepté de libérer les deux enfants les plus jeunes. L'oncle a refusé fermement et il est finalement arrivé à faire libérer les trois enfants.

Avant que les enfants et leur oncle ne partent, Tian Licheng et Li Hongzhu ont produit un morceau de papier avec quelques empreintes digitales et ont prétendu que les parents de Mme Zhao Chunxia avaient promis de prendre en charge les enfants et d'en prendre soin.

En fait, les parents de Mme Zhao Chunxia ont presque 80 ans et ils n'avaient jamais rencontré Tian Licheng ni Li Hongzhu, sans parler de leur donner leurs empreintes digitales. Après avoir entendu comment la police avait menti, les grands-parents se sont mis en colère.

Pour payer leur pension, les enfants sont forcés de sous-louer leur maison

Au début du deuxième semestre de 2012, les enfants n'avaient toujours aucun argent pour les cours, ni même pour vivre. Ils n'ont eu d'autre choix, que de sous-louer leur maison. Ils ont emménagé avec leur tante Zhao Fuxia, dont l'habitation ne mesure guère plus de 30 mètres carré. Les enfants dormaient dans le lit et les adultes par terre.

Le mari et la femme en détention

M. Jia et les trois enfants de Mme Zhao sont allés au département de police et au centre de détention de nombreuses fois demander à voir leur mère, mais la police leur a toujours refusé l'autorisation de lui rendre visite.

Environ six mois plus tard, le 21 décembre 2012, M. Jia Bin a été arrêté alors qu’il installait des antennes paraboliques.

Gong Chuanxin de la Division de la sécurité intérieure de la Bannière de Aohan et des agents du poste de police du district de Xinhuicheng ont emmené M. Jia au centre de détention de la Bannière de Aohan. Le 17 février 2013, Tian Licheng et Li Hongzhu l'ont transféré au centre de détention Lindong, où il se trouve aujourd'hui.

La sœur aînée de Mme Zhao battue pour avoir essayé de lui porter secours

En janvier 2013, sept mois après l'incarcération de Mme Zhao Chunxia dans le centre de détention de la Bannière gauche de Baarin, sa sœur, Zhao Fuxia, a amené deux des enfants au Tribunal de la Bannière gauche de Baarin et au bureau du procureur pour demander sa libération.

Les autorités du Tribunal de la Bannière gauche de Baarin ont donné l'ordre à Zhao Fuxia de revenir vendredi, mais quand elle est revenue, ils ont refusé de la faire entrer. Quand elle s'est disputée avec le garde, cinq employés se sont subitement précipités et ont commencé à la battre.

Alors que les hommes la rouaient de coups de poing et de coups de pied, elle a protesté fortement : « Pratiquer le Falun Gong n'est pas illégal ! » Après que plusieurs spectateurs se soient rassemblés, les cinq hommes ont battu en retraite et sont rentrés dans le Palais de justice.

Mme Zhao et ses enfants contraints à être sans-abri seulement pour vouloir être de bonnes personnes

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Le domicile de M. Jia Bin dans la campagne de Baarin

La résidence actuelle de Mme Zhao Chunxia

Après avoir été détenue pendant 231 jours, Mme Zhao Chunxia a finalement été mise en liberté conditionnelle le 25 janvier 2013. Elle n'avait aucun argent et a dû vivre avec sa sœur comme ses enfants.

Sa sœur, Zhao Fuxia, s’occupait des deux enfants de sa propre fille, âgés de 5 et 6 ans. Les cinq enfants se serraient dans deux lits pendant que les adultes devaient se contenter de dormir par terre. Ils n'avaient pas d’argent pour acheter du charbon de bois pour chauffer la petite pièce et il faisait très froid.

La police nie avoir emporté les biens et les économies de la famille

Le 1er février 2013, Mme Zhao Chunxia est allée avec deux de ses enfants à la Division de la sécurité intérieure demander le retour des biens et des économies confisqués à la famille . Li Hongzhu a nié que la police avait pris 14 000 yuans en argent liquide. Il a dit qu'ils avaient seulement confisqué 4 000 yuans.

Li a envoyé Mme Zhao parler à Tian Licheng, mais ce dernier n'était pas là. Elle est alors allée trouver Gao Shujun, mais Gao a insisté pour dire qu’il n’avait vu que 4 000 yuans. Quand elle est retournée discuter avec Qi Bolin, Qi lui a catégoriquement dit qu'il n'était pas responsable de l'affaire. Il l'a renvoyée à Li Hongzhu et à Tian Licheng.

La police impliquée dans la fouille du domicile de Mme Zhao a continué à se renvoyer mutuellement la responsabilité.

Mme Zhao menacée et filmée en vidéo alors qu'elle essaie de faire libérer son mari

À 8 h le 22 février 2013, Mme Zhao Chunxia a emmené ses trois enfants et sa belle-mère au Département de police de la Bannière gauche de Baarin pour demander la liberté inconditionnelle pour son mari.

Tian Licheng a dit que le bureau du procureur avait publié un mandat d'arrêt pour Jia Bin, puis il a essayé de chasser la famille. Mme Zhao a refusé de partir et Tian a ordonné que ses subalternes fassent d'elle un enregistrement audio et vidéo.

Li Hongzhu a explosé de rage et hurlé après Mme Zhao : « Vous êtes toujours sous liberté conditionnelle. Si vous refusez de partir, je vais vous arrêter vous et votre fille aînée ! » Mme Zhao a répondu : « Depuis que vous avez arrêté mon mari, Jia Bin, à qui d'autre suis-je censé parler ? Qu’est-ce qui ne va pas avec mes enfants qui pleurent ? Est-ce aussi une violation de la loi ? J'engagerai des avocats pour intenter un procès contre vous. Vous devez libérer mon mari ! » Li n'a rien répondu, mais a juste continué à répéter ce qu'il avait déjà dit.

Appel à l'aide pour secourir M. Jia et réunir la famille

Simplement parce qu'ils pratiquent le Falun Gong, M. Jia Bin et Mme Zhao Chunxia ont traversé tant d'épreuves. En réalité, leur situation difficile n’est qu’un petit exemple des souffrances expérimentées par tous les pratiquants en Chine.

Nous demandons aux bonnes personnes dans le monde entier de tendre la main pour assurer la libération de M. Jia Bin et réunir ses trois enfants avec leur papa, rétablissant ainsi leur famille.

Traduit de l’anglais