(Minghui.org) Le Bureau 610 du district de Putuo dirigeait les choses dans et à l'extérieur du palais de justice au cours d'un procès au mois d’août qui s'est conclu par une peine de quatre ans pour une femme de Shanghai. Mme Yang Manye ( ) a fait appel de la sentence devant la deuxième cour intermédiaire de Shanghai.

Le Bureau 610 local a envoyé des agents de la sécurité en civil, des agents de la police judiciaire, des agents des forces spéciales de police, des agents de la protection spéciale (auxiliaire de police) et des membres du comité résidentiel pour le procès.

Des policiers en civil patrouillaient autour du palais du justice et filmaient. Des policiers du tribunal surveillaient le mari et le fils de Mme Yang afin qu'ils ne puissent pas assister au procès parce que les membres et d'autres du comité résidentiel dirigés par le Bureau 610 occupaient tous les sièges de la salle d'audience.

Le procureur n'a pas pu fournir la preuve que le Falun Gong était une secte à l'appui de son accusation de Mme Yang « utilisation d'une secte pour saboter l'application de la loi. » Malgré cela, le juge l'a, malgré tout, condamnée à quatre ans.

Selon un article de 2011 publié par la page Internet China Brief de la Fondation Jamestown, « Le Bureau 610 a deux fonctions principales : coordonner des employés des institutions de l'État pour aider à la réalisation du mandat du Bureau et diriger les opérations contre le Falun Gong et d'autres groupes spirituels interdits. »

L'article rapportait également l'évaluation des avocats chinois selon laquelle « les juges compromis décident des cas de Falun Gong sans avoir recours à des normes juridiques chinoises, mais, au contraire, sur la base de l'intervention extrajudiciaire du Bureau 610. »

 

Policier en civil de la sécurité intérieure à l’extérieur du tribunal

 

Policiers à l’extérieur du tribunal

 

Policiers à l’extérieur du tribunal

 

Un groupe de policiers en civil à l’extérieur du tribunal

 

Les membres du Comité résidentiel délégués par le Bureau 610

Traduit de l’anglais au Canada