(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Bien que mon parcours ait été chaotique à certains moments, guidée par le Maître, je me suis constamment améliorée tout en sauvant les êtres et en continuant à marcher sur le chemin vers la divinité.

Le Qing m'a causé une douleur déchirante

Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Dafa en juillet 1999, j'ai été détenue dans des camps de travail plusieurs fois.

Avant les Jeux Olympiques de Beijing, en août 2008, le PCC a mené des arrestations massives de pratiquants de Falun Dafa. Le 12 mai, la police a perquisitionné ma maison et m'a arrêtée. Mon fils a argumenté avec eux pour essayer de les arrêter, mais ils m'ont emmenée. En détention, j'ai vécu la douleur déchirante d'abandonner le qing pour mon fils.

Ma fille est venue me voir au camp de travail. Elle a pleuré et a dit : « Quand tu as été arrêtée, mon frère a couru chez le voisin et a pris un couteau pour se battre avec la police, mais les voisins l'ont arrêté. Il était si bouleversé qu'il a développé un trouble mental et est hospitalisé depuis. »

J'ai commencé à pleurer. Ma fille voulait verser une caution pour que je puisse sortir pour prendre soin de lui, mais le camp de travail a dit que je devais d'abord écrire une déclaration à l'effet que je renonçais au Falun Dafa. La douleur dans mon cœur était intense et chaque jour me semblait être une année.

Puis la Loi du Maître m'est venue soudainement à l'esprit :

« […] 'Je vais gagner plus d'argent, j'assurerai l'avenir de ma famille et alors je n'aurai plus à m'occuper de rien, j'irai cultiver la Voie.' Je dis que vous prenez vos désirs pour des réalités, vous n'êtes pas en mesure d'intervenir dans la vie des autres, ni de dicter leur destin, qu'il s'agisse de votre femme, de vos enfants, de vos parents, de vos frères – est-ce à vous de décider ces choses-là ? […] » (Quatrième leçon du Zhuan Falun)

Mon esprit est devenu instantanément clair et j'ai pensé : « Oui ! Comment les gens ordinaires peuvent-ils me contrôler ? N'ai-je pas le Maître ? Je vais laisser le Maître arranger cela. » Une fois que j'ai laissé aller cela, mon fils a récupéré en deux semaines. Ma fille et lui sont venus me voir. J'ai dit au Maître dans mon cœur : « Merci, Maître ! Merci, Maître ! »

Sauver les gens prédestinés autour de nous

Au cours de l'été 2012, d'autres pratiquants m'ont aidée à trouver un travail pour prendre soin de personnes âgées. Le mari et la femme étaient âgés de plus de 90 ans et ils n'avaient pas d'enfants. J'ai pensé : « Je dois penser aux autres ; dans tout ce que je fais, je dois suivre l'exigence de la Loi. Je dois les traiter comme mes propres parents. »

Une fois, le mari a demandé à sa femme de lui couper les ongles d'orteils. Elle a dit : « Je ne vois pas bien le soir, peux-tu attendre demain ? » Quand j'ai demandé si je pouvais le faire, il m'a dit : « C'est trop pour vous, cela m'embarrasse. » Je lui ai dit : « Vous pouvez faire semblant que je suis votre fille ! » Nous avons plaisanté et ri. J'ai pris le coupe-ongle pour lui couper les ongles d'orteils. Lorsque le coupe-ongle a touché son orteil, il a commencé à saigner.

Comme son ongle avait poussé dans la chair pendant si longtemps, il y avait du pus. Je l'ai nettoyé avec un tissu et j'ai délogé les ongles de la chair peu à peu. Peu après, l'homme a regardé ses orteils et il a dit : « C'est beaucoup mieux maintenant. Ma femme a toujours essayé de le faire mais elle n'a jamais pu le faire. » Le couple a dit avec gratitude : « Seule une fille aurait fait cela pour son père ! »

Je lui ai dit : « Mamie, je pratique le Falun Dafa et mon Maître m'enseigne à être aimable et à être une bonne personne. » [Note : Les hommes et les femmes âgés sont souvent appelés « mamie » et « papy » en Chine] Mamie a dit : « Pas étonnant - vous pratiquez le Falun Dafa. De nos jours, peu de gens sont aussi gentils que vous ! Nous avons changé de nombreuse fois de personnes pour prendre soin de nous. Maintenant, vous êtes venue et nous n'avons plus besoin de changer. » Elle a dit qu'ils avaient aussi pratiqué le Falun Dafa dans le passé, mais qu'ils avaient arrêté après que la persécution ait commencé.

Après cela, je leur ai souvent clarifié la vérité et elle croyait ce que je disais. Une fois, au milieu de la nuit, je me suis levée pour émettre la pensée droite et je l'ai vue, assise dans son lit, se frapper les jambes. Je lui ai demandé le lendemain, « Mamie, qu'est-ce qui ne va pas avec vos jambes ? »

Elle a dit qu'elle souffrait de phlébites. Je lui ai dit : « Vous pouvez répéter 'Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon' et vous irez mieux. » Elle n'a rien dit. Après un certain temps, je ne l'ai plus vue se frapper les jambes et le pansement sur ses jambes avait disparu.

Un jour, je lui ai demandé : « Mamie, pourquoi ne vous ai-je pas vue frapper vos jambes récemment ? » Elle a dit : « Pour être honnête, depuis que vous m'avez suggéré de répéter 'Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon' je l'ai fait tous les soirs. Ça fonctionne vraiment - la douleur dans mes jambes a disparu. »

« Je suis complètement convaincue cette fois »

Le temps passe vite et je suis restée avec eux cinq mois. Même si le couple m'aimait bien, parfois j'ai eu à faire face à des situations qui m'ont mise au défi d'élever mon niveau de xinxing. Parfois, je ne pouvais pas les passer dans mon cœur. Lorsque cela se produisait, je me rappelais l'enseignement du Maître :

« […] il n'y a qu'un seul chemin devant vous, c'est cultiver réellement, il n'y a rien d'autre. »(« Qu'est-ce qu'un disciple de Dafa »)

Un jour, ma belle-sœur m'a appelée et m'a dit : « Ton frère est hospitalisé près de chez toi. » Je me suis précipitée à l'hôpital et lui ai dit de réciter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » il a hoché la tête.

De voir mon frère aussi malade m'a touchée dans mon cœur et je suis allée le voir tous les jours. Je pensais que je ne pouvais pas lui venir en aide d'aucune façon, sauf que je pouvais cuisiner pour lui.

Une fois ma sentimentalité humaine arrivée, les forces anciennes ont eu une faille à exploiter. Un après-midi, je suis sortie pour acheter des légumes. Je pensais à ce que je devais acheter, j'étais perdue dans mes pensées et j'ai manqué une marche et je suis tombée. Quand je suis arrivée chez moi, j'ai retiré mes chaussettes, j'ai vu que ma cheville était bleue et me faisait mal. J'ai frotté ma cheville plusieurs fois ; cela a empiré. La zone bleue enflait. Puis j'ai compris que pour une pratiquante, seule la pensée droite pouvait avoir de l'effet. Comment pouvais-je traiter ceci en utilisant une méthode ordinaire ! ?

Mamie a remarqué que je marchais avec difficulté. Elle m'a demandé ce qui n'allait pas. Je lui ai dit que j'étais tombée. Elle m'a dit d'aller me coucher.

Après m'être assise, j'ai commencé à émettre la pensée droite. Ça m'a fait mal quand je me suis assise dans la position du semi-lotus. J'ai décroisé les jambes, mais c'était encore douloureux. Je me suis décidée à m'asseoir dans la position du lotus complet et je l'ai fait.

Juste à ce moment-là, le couple est entré [dans ma chambre]. Le vieil homme a dit : « J'ai un pulvérisateur médicamenté, vous pouvez vous en mettre. » J'ai dit : « Je n'en ai pas besoin. Je peux faire les exercices et tout ira bien demain. » Ils sont sortis.

Puis j'ai entendu le vieil homme dire dans la chambre d'à côté : « Très têtue ! Peu importe quel exercice tu fais, tu as besoin d'une sorte de médicament ! » Sa femme a dit : « Elle ira bien sans médicament. » Le vieil homme a dit : « Ça va lui prendre 100 jours pour se remettre d'une telle blessure. Comment peut-elle récupérer sans cela ? Je ne le crois pas. Ce sera pire demain. »

Au milieu de la nuit, je suis allée aux toilettes. Dès que mon pied a touché le sol, j'ai ressenti une douleur aiguë, insupportable. J'ai presque rampé jusqu'à la salle de bain. À 3h 50, je me suis levée pour faire les exercices. Je ne pouvais pas me tenir debout, je me suis donc appuyée sur le lit et j'ai terminé les exercices.

Après avoir émis la pensée droite à 6 h 00, je me suis couchée pour me reposer. Je me suis rappelée que la veille, le vieil homme avait dit à sa femme de se lever le lendemain matin pour aller faire la cuisine. J'ai pensé : « Comment puis-je laisser une femme de plus de 90 ans cuisiner ! »

Alors je me suis levée. J'ai pris un bâton pour me soutenir pour pouvoir marcher jusqu'aux toilettes. Quand je me suis levée des toilettes, j'ai soudain senti quelque chose sortir rapidement de mes pieds. J'ai fait quelques pas et tout était redevenu normal. Il n'y avait plus de douleur du tout. J'ai pensé que peut-être ma pensée pour les autres m'avait aidée à atteindre le critère de la Loi et que le Maître compatissant avais pris mon karma et enduré cela pour moi. Comme le Maître est grand !

Bientôt, le couple s'est réveillé. Quand ils m'ont vue en train de cuisiner, ils étaient très surpris. Ils ont dit : « Vous avez vraiment récupéré ? » J'ai répondu : « Oui, je m'en suis remise. » L'homme a dit : « Maintenant, je suis vraiment convaincu ! » Après cela, il a changé sa façon de penser. Je lui ai dit de quitter le PCC et il l'a fait.

Quelques jours plus tard, je suis partie de chez eux pour des affaires personnelles. Quand papy a su que je partais, il a pleuré. Il a dit : « Nous ne trouverons jamais une personne aimable comme vous qui pratique le Falun Gong. Si vous ne revenez pas, nous devrons aller dans une résidence pour personnes âgées. »

Avant mon départ, mamie m'a dit : « Il y a quelque chose que je veux vous dire. Un mois après votre arrivée ici, vous nous avez emmenés dehors pour prendre l'air. Quand vous vous êtes retournée, j'ai vu des lumières colorées au-dessus de votre tête. Très belles ! J'ai pensé que vous alliez certainement atteindre la plénitude parfaite ! »

Les disciples de Dafa atteindront la plénitude parfaite et les êtres prédestinés seront sauvés - voilà ce que veut le Maître.

Merci à vous, Grand Maître !

Traduit de l'anglais au Canada