(Minghui.org) Les disciples de Dafa s'entraident dans la cultivation. Si une personne tombe, les autres peuvent aider le pratiquant à retourner au Fa. Quoi qu'il arrive, seul Dafa peut nous sauver.

Lorsque j'ai finalement trouvé la compagne de pratique, elle a passé la tête par la porte, m'a regardée nerveusement puis est entrée sans me saluer. Debout debout de sa résidence, j'ai hésité pendant un moment, puis j'ai décidé de m'inviter à l'intérieur.

Je suis entrée dans sa chambre et lui ai dit que j'étais là pour lui parler. Elle semblait très nerveuse et ne se souvenait pas de moi.

Quand elle m'a finalement reconnue, elle a dit : « Je suis tombée de très haut parce que je n'ai pas cultivé mon xinxing. Mon mari fréquente une autre femme et je suis misérable et je me sens seule. Maintenant, je ne peux que l'appeler et le supplier de me parler... » Ses yeux étaient remplis de peur et de désespoir.

Je l'ai écoutée patiemment. Comme nous sommes toutes deux disciples de Dafa, elle m'a révélé franchement ses problèmes personnels, même si nous ne nous connaissions pas très bien.

Elle m'a dit : « Quand le voyou du Bureau 610 du village m'a dit d'arrêter de pratiquer le Falun Gong, j'ai accepté. Mais quand un ami m'a demandé plus tard ce que je faisais, je lui ai dit que j'avais été emprisonnée dans un camp de travail. Comme une pratiquante, je lui ai dit qu'elle doit se rappeler « Falun Dafa est bon. » et « le Parti communiste chinois (PCC ) est pervers ! »

Elle a poursuivi : « Mon mari m'a dit que si je continuais à pratiquer le Falun Gong, il divorcerait » Elle l'a répété à plusieurs reprises, et avait l'air effrayé et désespéré.

Après cela, elle a sorti un petit carnet, puis a trouvé la première page. Au début, je ne savais pas ce que c'était, car c'était en pinyin (phonétique chinoise). Elle m'a expliqué : « Ce sont des poèmes du Maître. »

Mon cœur tremblait : les vies ne veulent pas quitter Dafa. Elle a dit : « Quand j'ai été incarcérée dans le camp de travail, j'ai dit aux gardes : « Les pratiquants de Falun Gong risquent leur vie pour cacher les livres de Dafa dans des conteneurs de riz et des pots de farine, mais le livre de Jiang Zemin est offert gratuitement. N'êtes-vous pas fatigués d'avoir à faire ce genre de tâches imposées ? »

Elle a poursuivi : « J'ai appris les poèmes du Maître des compagnons de pratique quand nous étions incarcérés et je pouvais réciter plus de deux cents poèmes. Nous les avons écrits en pinyin pour que les gardes ne puissent reconnaître ce que c'était. »

La seule réponse est d'étudier le Fa

« Avez-vous toujours des livres du Dafa ? » ai-je demandé. Seul le Fa du Maître peut vraiment aider une vie à connaître le bonheur et retrouver confiance.

Elle a commencé à chercher ses livres. À ce moment, sa fille de dix ans est revenue. Elle a demandé à sa fille de l'aider rapidement à trouver les livres. Je pouvais voir que sa fille était devenue sa confidente qui l'aidait toujours à cacher des choses et garder ses secrets.

Je savais que quoi que je lui dise, elle devait se rendre compte qu'elle avait besoin d'étudier le Fa. Je lui ai dit : « Pourquoi ne pas étudier le Fa à nouveau. Parfois, ta situation peut sembler chaotique, mais après avoir étudié le Fa, ça va complètement changer. Tu vas émaner de la compassion, de la douceur, du bonheur intérieur et tu sauras quoi faire, quoi qu'il arrive. »

« Mais où ai-je caché tous les livres ? » Elle m'a regardée sérieusement. J'ai dit : « Je peux te donner un e-book. Il est petit, mais il peut stocker la plupart des conférences et livres du Maître. » Elle a répondu : « Vraiment ? Je veux lire les anciennes conférences du Maître. Je te dois combien d'argent ? » Ses yeux m'ont dit qu'elle n'était plus confuse.

Quand je l'ai revue le lendemain, elle m'a dit qu'elle n'avait pas dormi de la nuit parce qu'elle avait eu à nouveau une grosse dispute avec son mari et elle était très affectée. J'ai écouté patiemment parce que je savais qu'elle allait retrouver ses pensées droites. Soudain, elle m'a dit : « Seul Dafa peut me sauver maintenant. Rien d'autre ne peut me sauver, sauf Dafa ! »

Je me sentais très reconnaissante envers elle de m'avoir rappelé ce fait. J'ai pensé à ma propre situation, et je me suis rendu compte que les pratiquants peuvent s'entraider, et c'est réciproque.

Récemment, beaucoup de choses se sont passées dans ma famille. En raison de mes attachements aux sentiments humains, j'étais malheureuse et je croyais que j'avais été traitée injustement. Après avoir entendu ce qu'elle a dit, je me suis dit que je devais inverser ma perception et cesser d'utiliser un cœur humain pour gérer les conflits. Je dois gérer tous les conflits du point de vue du Fa. La souffrance n'est pas une si mauvaise chose. Bouddha considère la souffrance comme des possibilités de s'élever, mais pourquoi souhaitais-je toujours que les autres me traitent bien ? Je dois éliminer cet attachement !

La compagne de pratique est venue chez moi. Assise dans la position du lotus, elle a commencé à vérifier soigneusement les poèmes qu'elle avait écrits en pinyin avec ceux dans les livres. Puis je lui ai enseigné à utiliser les e-books. Elle m'a dit : « Je peux probablement l'apprendre par moi-même. » Puis elle m'a payée. Voyant qu'elle voulait pratiquer son comportement et être sur un pied d'égalité avec les disciples de Dafa, j'ai accepté respectueusement son argent.

Avant de partir, elle m'a dit solennellement à deux reprises : « Merci Maître ! Merci à vous aussi ! » J'ai été profondément touchée par sa sincérité.

Traduit de l'anglais au Canada