(Minghui.org) 

Suite de la 1ère partie : http://fr.minghui.org/articles/2014/1/15/46221.html

2ème partie : http://fr.minghui.org/articles/2014/1/23/46284.html

3ème partie : http://fr.minghui.org/articles/2014/1/25/46296.html

Cette série en 8 parties examine le rôle du système judiciaire de la Chine dans la persécution du Falun Gong. Les faits montrent que le système judiciaire a perdu son indépendance et, depuis 1999, a suivi le Bureau 610 (une agence spéciale créée dans le seul but d'éradiquer le Falun Gong. Au lieu de redresser les torts commis contre les pratiquants innocents, le système judiciaire mène activement la politique de persécution du Parti communiste chinois (PCC) et n'épargne aucun effort pour emprisonner les pratiquants pour des crimes qu'ils n'ont pas commis.

Table des matières

1ère partie : Présentation

2ème partie : Qui tire les ficelles ? Le Bureau 610

3ème partie : Les juges montrent leurs vraies couleurs en poursuivant les pratiquants respectueux de la loi

4ème partie : Les pratiquants accusés à tort et privés de procès équitables

5ème partie : Des verdicts sans fondement à la discrétion des fonctionnaires corrompus

6ème partie : Les avocats punis pour avoir représenté leurs clients

7ème partie : Les familles punies pour avoir embauché des avocats

8ème partie : Les défenseurs arrêtés pour avoir soutenu la justice

4ème partie : Les pratiquants accusés à tort et privés de procès équitables

Cette partie montre comment les pratiquants de Falun Gong deviennent les accusés, bien qu'ils n'aient enfreint aucune loi. Les procès arrangés pour les pratiquants sont une simple formalité et les verdicts sont souvent décidés à l'avance. Les pratiquants sont privés de la possibilité de réfuter les fausses accusations, d'appeler des témoins ou d'engager des avocats pour les défendre. Les éléments de preuve en leur faveur ne sont pas admis, mais les tribunaux permettent d'utiliser les preuves fabriquées contre eux.

Les pratiquants du Jilin pénalisés au procès pour avoir témoigné pour eux-mêmes

Le 5 septembre 2003, au cours du procès de sept pratiquants, le juge de la Cour de Jiutai, province du Jilin, a eu recours à la torture dans sa tentative de les faire taire. Chaque fois que les pratiquants ouvraient la bouche pour témoigner pour eux-mêmes, ils étaient assaillis de chocs électriques et battus avec des matraques électriques. Tous avaient des traces de brûlures sur tout le corps. Une dent du pratiquant Lu Yaxuan a même été arrachée. Les policiers ont battu les pratiquants si durement avec les matraques électriques que certaines des matraques ont cassé.

Le 7 novembre 2003, le centre de détention de Jiutai a contraint 13 pratiquants à comparaître au tribunal. Les gardes ont menotté les mains des pratiquants derrière leur dos et attaché des cordes autour de leur cou. Chaque fois que les pratiquants parlaient au procès, les gardes serraient les cordes pour les arrêter.

Le juge Liu Yong a déclaré au procureur : « Pas besoin de lire l'acte d'accusation en entier. »

Le 6 janvier 2004, le tribunal de la ville de Shulan, province du Jilin a jugé quatre pratiquants, dont Fu Hongwei, Song Bing, Song Yanqun et Zhao Jiran.


Lorsqu'un membre de la famille a demandé au juge Liu Yong pourquoi il ne suivait pas la loi en informant toutes les familles concernées et en publiant un avis public du procès, Liu Yong a admis qu'un tel procès secret viole les règles juridiques, mais il ne faisait que suivre les ordres des autorités supérieures.

Le procureur public Yang Guangyou devait lire l'acte d'accusation dans son intégralité, mais Liu Yong lui a demandé de choisir seulement quelques phrases à lire de façon à gagner du temps.


Les soi-disant preuves présentées par Yang Guangyou contre les pratiquants étaient en fait des « aveux » extorqués sous la torture. Cependant, Liu Yong a refusé d'écouter lorsque les victimes ont témoigné la façon dont ils avaient été brutalisés par les policiers au cours des interrogatoires.

L'un des policiers présents au procès avait un jour humilié et torturé le pratiquant Zhao Jiran si sévèrement qu'il a été traumatisé. Lorsque Zhao Jiran a pointé ce policier du doigt, il est sorti de la salle d'audience.

Des espions envoyés dans la salle pour huer les avocats de la défense : le secrétaire de la cour altère l'enregistrement de l'audience

Lorsque le tribunal du district de Ganjingzi de la ville de Dalian, province du Liaoning, a jugé le pratiquant Yan Jinhua le 24 mai 2013, le juge a été tout sauf impartial car il s'est rangé du côté du procureur public tout au long du procès.

Chaque fois que la famille ou l'avocat de Yan Jinhua parlait, le juge faisait de son mieux pour les en empêcher. Des espions déguisés en membres du public ont même bruyamment hué lorsque l'avocat défendait son client.

La famille de Yan Jinhua a déclaré qu'elle s'était blessée en sautant d'une fenêtre pour échapper à l'interrogatoire de la police qui impliquait de torture. Toutefois, le procureur public les a interrompus, affirmant que cela n'avait rien à voir avec l'affaire.

Au grand choc de la famille, le secrétaire de la cour a même altéré les enregistrements de l'audience. Il a écrit que le tribunal avait condamné Yan Jinhua à 3 à 5 ans et que sa famille avait accepté le verdict. Lorsque la famille a découvert cette duperie, ils étaient furieux : « Nous la défendons comme non-coupable. Pourquoi dites-vous qu'elle a été déclarée coupable et condamnée ? »

Le secrétaire de la cour ne ressentait pas la moindre honte et s'est montré très impatient avec la famille. En fin de compte, il a dû corriger les enregistrements sous l'insistance de la famille.

Le juge interdit aux témoins de témoigner au procès

La Cour de Guang'an dans la province du Sichuan a ouvert le deuxième procès de Zou Yunzhu le 2 juillet 2013 et son avocat de la province du Guangdong l'a défendu comme non coupable.


Un témoin, la belle-fille de Zou Yunzhu, a demandé à plusieurs reprises la permission de parler, mais la parole lui a à chaque fois été refusée. Le juge répondait toujours : « Attendez un peu ! »


Elle a été incapable de témoigner pour son beau-père, même à la fin du procès.

Le juge ignore une fausse preuve au sérieux

Le 19 juillet 2002, la Cour de district du développement de la technologie de la ville de Hefei, province d'Anhui a ouvert un procès à l'intention de Zhu Guangzhen, Yu Meixiu et Wang Jian.

Le procureur public était un peu nerveux et a trébuché à plusieurs reprises pendant la lecture du réquisitoire rempli de preuves fabriquées contre les pratiquants.

La pratiquante Mme Yu Meixiu ne pouvait pas s'empêcher de rire en entendant la partie qui alléguait qu'elle avait fait une certaine chose à un certain moment. Elle a dit : « J'étais détenue au centre de détention à l'époque. Comment aurais-je pu être présente à un autre endroit dans le même temps ? Votre fabrication est allée un peu trop loin ! »


Les membres de l'audience ont éclaté de rire, mais le juge a simplement passé par-dessus le faux témoignage en disant que le procureur avait mal lu la date indiquée.

Le procureur public essaie de diffamer les pratiquants mais le juge ferme les yeux

Après que le pratiquant M. Shang Xiping et son épouse Cheng Shujie aient été arrêtés le 30 septembre 2004, le tribunal local a rapidement ouvert un procès à leur intention.


L'avocat du couple a souligné que ses deux clients avaient été détenus au-delà du délai légal et que des soi-disant éléments de preuve recueillis au cours de la détention prolongée ne devraient pas être admis au procès.

Le procureur public a affirmé que les cas du Falun Gong étaient spéciaux et que les policiers ont donc le droit de détenir les pratiquants plus longtemps que la durée légalement autorisée. Toutefois, il n'a pas pu produire les documents juridiques pour justifier cette affirmation.


Ne pouvant pas satisfaire l'avocat, le procureur a demandé un ajournement au juge pour planifier un second procès.


Une semaine plus tard lors du second procès, le procureur s'était préparé, lisant des explications juridiques de la Cour populaire suprême et du
Parquet populaire suprême.

L'avocat a argumenté : « J'ai aussi les mêmes explications juridiques ici. Pourquoi ne puis-je pas voir la partie indiquant que les cas du Falun Gong sont des cas spéciaux ? »

Le procureur n'a pas pu répondre. Quand l'avocat lui a demandé s'il avait vérifié la soi-disant preuve soumise par la police, il a à nouveau gardé le silence.

L'avocat n'a pas non plus accepté que ses clients soient coupables d'un quelconque crime juste pour avoir eu en leur possession des livres et des documents du Falun Gong chez eux.

Vers la fin du procès, l'avocat a souligné ce qui suit : aucune preuve recueillie au cours de la détention prolongée de ses clients ne devrait être admise, les preuves contre ses clients étaient insuffisantes, et ils n'avaient jamais causé de préjudice à la société.


Le juge a conclu le deuxième procès sans livrer de verdict. Le 28 mars 2005 toutefois, au cours du troisième procès, le juge a condamné Shang Xiping à 4 ans et son épouse à 1 an d'emprisonnement.

Le juge Xu Tianpeng fait preuve d'un mépris total envers la loi

Alors qu'il présidait au procès de la pratiquante Li Yushu le 28 août 2012, le juge Xu Tianpeng de la Cour du district de Fengrun de la ville de Tangshan, province du Hebei s'est moqué totalement de la loi.


Même avant le début du procès, Xu Tianpeng a ordonné le retrait d'un membre du public qui a confirmé plus tard que la police avait essayé de l'emmener en garde à vue, mais avait abandonné face à ses vives protestations.

Après que le greffier ait lu à haute voix les règles de la cour, Xu Tianpeng les a répétées une fois de plus avant d'annoncer que quiconque ayant enfreint ces règles serait passible d'une amende de 1 000 yuan et détenu pendant 15 jours.

Les deux avocats de Li Yushu ont fortement exhorté que ses menottes et ses chaînes lui soient enlevées, mais Xu Tianpeng a rejeté leur demande et les a réprimandés à la place.

L'avocat Jiang Tianyong a lu à haute voix l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. »

Xu Tianpeng l'a interrompu en disant d'un ton sarcastique : « Il n'est pas nécessaire de lire la déclaration dite universelle ici. Va à l'endroit où elle a été écrite pour en discuter. »

Chaque fois que les avocats ont souligné qu'il était illégal d'interdire le Falun Gong, Xu Tianpeng les a arrêtés tout de suite.

Le juge permet au procureur de faire une crise de colère mais interrompt constamment les avocats de la défense.

Le 8 mai 2009, un deuxième procès a eu lieu à la Cour du canton de Yi dans la ville de Baoding, province du Hebei à l'encontre de sept pratiquants, dont Wang Deqian, Li Baojin, Wang Yaqin, Wang Jinghua, Zhong Shuhua, Kui Yougui et Xu Guifen.

Les deux juges présidant le procès étaient Yao Shichun et Sun Chunmei accompagnés de leurs deux greffiers, Cui Xiaojuan et Ye Qingbo. Le procureur public était Gao Jiansheng et son greffier était Zhao Baode.


Le pratiquant Wang Deqian a engagé Wang Yajun et un autre avocat du cabinet d'avocats de Gaobolonghua à Pékin et le pratiquant Li Baojin a embauché l'avocat Li de Baoding.

Les trois avocats avaient de solides arguments pour contrer les allégations du procureur. Le procureur restait souvent silencieux et il est devenu frustré et furieux par la suite. Une minute, il souriait pour cacher sa peur et l'instant d'après il martelait sur le bureau pour laisser sortir sa colère. Pendant tout le procès, il est entré et sorti de la salle d'audience plus d'une dizaine de fois.

Despite all the drama, the judges turned a blind eye to the prosecutor’s behavior.

Malgré tout le drame, les juges ont fermé l’œil sur le comportement du procureur.

Afin de faire ressortir la bonté des juges, l'avocat Wang Yajun a lu une déclaration du pasteur allemand Martin Niemöller,

« D'abord ils sont venus pour les communistes,

et je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste.

Lorsqu’ils ont enfermé les sociaux-démocrates,

je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.

Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes,

je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.

Lorsqu’ils sont venus me chercher,

il ne restait plus personne pour protester. » 

Mais les juges n'ont pas été impressionnés et ont continué à interrompre les avocats au cours de leur défense.

Malgré une défense solide, la Cour du Liaoning confirme le verdict initial

Lorsque le tribunal de la ville de Panjin dans la province du Liaoning a ouvert un deuxième procès à l'intention du pratiquant Xin Minduo le 12 décembre 2005, neuf avocats de cabinets d'avocats locaux sont venus pour écouter le cas.

Le propre avocat de la défense de Xin Minduo a présenté des arguments pour la défense tellement puissants que ses neuf collègues et d'autres membres de l'audience ont été grandement inspirés et impressionnés. Ils lui ont donné un tonnerre d'applaudissements.

Le juge a dû hâtivement mettre fin au procès à la hâte sans livrer un verdict. Cependant, certaines personnes ont entendu les policiers dire entre eux qu'il avait été décidé 20 jours plus tôt que le verdict initial serait maintenu.

Peu de temps après, le tribunal a en effet annoncé qu'il maintenait le verdict initial de condamner Xin Minduo à 13 ans de prison.

Les responsables de la Cour du Hebei admettent que les procès ne sont que de simples formalités

Lorsque la Cour du canton de Wanquan dans la ville de Zhangjiakou, province du Hebei a jugé Yue Yuqi et Cao Fengying au début de juin 2007, le pratiquant Yue était déjà sur le point de mourir. Il ne pouvait ni parler ni marcher. Il pesait à peine 36 kg et sa famille devait le porter.


Un responsable de la Cour a admis : « Nous ne pouvons rien faire. Personne n'ose prendre la responsabilité d'une question du Falun Gong. Nous devons obtenir l'approbation de la Cour intermédiaire. Les procès ne sont qu'une simple formalité et tous les verdicts ont été prédéterminés. »


La Cour du Heilongjiang refuse de libérer les pratiquants malgré le fait que les faux éléments de preuve portés contre eux soient contestés

La Cour de Jinshantun dans la ville de Yichun, province du Heilongjiang, a ouvert un procès à l'intention de Zhang Peixun, Bao Yongsheng et Li Congfu le 1er juin 2009 et les trois pratiquants ont été défendus par un total de six avocats de Pékin.

Le secrétaire du Comité du Parti de Jinshantun, Li Hong, maire de la ville de Yichun et quelques autres responsables gouvernementaux de rang supérieur étaient tous présents pour entendre l'affaire.

Les avocats ont découvert qu'aucun des documents des dossiers qui leur avaient été donnés, n'étaient les originaux et qu'il n'y avait aucune signature, ni de leurs clients, ni des interrogateurs.


Un dossier impliquait même la même personne qui aurait été interrogée à deux endroits différents en même temps. Interrogé sur la façon dont cela pouvait se produire, le procureur Shen Xiangfu n'a pas trouvé de réponse.

Shen Xiangfu a allégué que les trois pratiquants possédaient des objets interdits et il a montré aux avocats des DVD de Shen Yun Performing Arts et quelques autres choses comme preuve. Mais il a avoué qu'il ne visionnait jamais les DVD confisqués.

Les avocats ont suggéré que le juge visionne les DVD en plein tribunal afin que chacun puisse décider s'ils contenaient un contenu illégal.

Le juge n'a évidemment pas osé visionner les DVD et a levé la séance après avoir accepté la demande des avocats de libérer leurs clients.


Mais lorsque les familles des pratiquants sont allés les chercher, le juge a refusé de les laisser partir. Il a dit : « Ce que nous avons dit ne compte pas. Nous devons obtenir l'approbation des autorités supérieures. »

Le juge Liang Qingrong affirme que la police a le droit de détruire des éléments de preuve

Après avoir été détenu illégalement pendant un an, M. Ye Qiaoming de l'Université normale de la province du Fujian a été condamné le 15 septembre 2010 à trois ans avec quatre ans de probation.

En rentrant chez lui pour purger sa probation, M. Ye a engagé un avocat de Pékin pour faire appel de sa peine. Son avocat a indiqué que son droit d'utiliser des avocats pour se défendre lui avait été refusé lors du premier procès et les preuves utilisées contre lui n'avaient jamais été vérifiées par un organisme indépendant.

Le 8 novembre, l'avocat a soumis une lettre à la Cour intermédiaire de la ville de Fuzhou demandant au tribunal d'enquêter sur les soi-disant preuves utilisées lors du premier procès, d'ouvrir le second procès au public et d'appeler des témoins pour témoigner au deuxième procès.


Dans sa réponse à l'avocat, le juge Liang Qingrong a écrit : « Les policiers ne sont pas tenus de fournir des éléments de preuve en premier lieu et même s'ils le faisaient, ils ont le droit de détruire les preuves. »

Judge Wang Ziliang Removes Defendant’s Witness from Courtroom

Le juge Wang Ziliang fait sortir le témoin de l'accusé de la salle d'audience

La Cour de la ville de Qian'an dans la province du Hebei a ouvert un procès le 10 août 2010 à l'intention de Li Yankui, Zhao Minghua, Li Qingsong et Zhang Hewen.

Comme les preuves présentées par le procureur public étaient entièrement fabriquées, le juge Wang Ziliang savait clairement qu'il n'avait pas de témoins à appeler pour témoigner.

Il était cependant informé de la présence du témoin de l'accusée, une pratiquante de Falun Gong du nom de Mme Bai Xueshuang. Il a délibérément refusé de l'appeler pour témoigner, mais il a été pris au dépourvu quand elle s'est levée pour réfuter l'allégation de procureur Zhou Wenqing contre la pratiquante Li Yankui.

Zhou Wenqing a affirmé que Mme Bai avait fourni une certaine quantité de documents de Falun Gong au pratiquant Li Yankui. Mme Bai a répondu immédiatement : « Je suis Bai Xueshuang et je témoigne que je n'ai jamais rien donné à Li Yankui. »

Le juge Wang Ziliang a immédiatement ordonné qu'elle soit évacuée de la salle d'audience.

Le juge ignore le témoignage du témoin

La Cour du district de Xiangyang de la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang, a illégalement jugé le pratiquant Li Shaozhi le 11 avril 2007 et l'a condamné à cinq ans, malgré le puissant témoignage d'un témoin clé.


Ce témoin-clé, Liu Yang, âgé de 35 ans, a été contraint d'aider la police à arrêter M. Li Shaozhi et plus tard a fabriqué des preuves contre lui. Après avoir d'abord servi comme témoin du procureur, Liu Yang s'est senti extrêmement bouleversé par son comportement et a décidé de dire la vérité dans un témoignage vidéo.

Voici les principaux points du témoignage de Liu Yang.

Liu Yang a autrefois été détenu au camp de travaux forcés de Xigemu de la ville de Jiamusi pour sa croyance dans le Falun Gong. La torture brutale qu'il a subie en détention l'a laissé partiellement paralysé et l'a traumatisé. Peu de temps après sa libération, par crainte de nouvelles arrestations, il a renoncé à sa pratique du Falun Gong.


Le policier Chen Wanyou a effectué une visite chez Liu Yang le 12 juillet 2006 et a exigé qu'il travaille avec eux pour l'arrestation du pratiquant Li Shaozhi. Chen Wanyou a promis 1 000 yuan par mois à Liu Yang s'il coopérait avec eux. Sous la pression, Liu Yang a accepté contre sa conscience.

En fait, Liu Yang n'a eu qu'un bref contact avec Li Shaozhi alors qu'ils pratiquaient tous deux sur le même site d'exercices il y a quelques années et il n'avait pas parlé à M. Li depuis longtemps.


Liu Yang a réussi à obtenir que Li Shaozhi lui rende visite le 31 août 2006, il a informé Chen Wanyou de la rencontre de la veille. Le lendemain. la police a arrêté M. Li chez Liu Yang.

Chen Wanyou a falsifié plusieurs documents contre Li Shaozhi et poussé Liu Yang en l'intimidant à signer son nom en tant que témoin. Encore une fois, Liu Yang a tout signé sans même lire les fabrications.


Malheureusement, le tribunal a maintenu le verdict de culpabilité même après que l'avocat de Li Shaozhi ait projeté le témoignage vidéo de Liu Yang.

La Cour de Shenyang annule le procès en apprenant la présence de témoins

La Cour de Xinmin dans la ville de Shenyang, province du Liaoning devait juger Pan Youfa à 9 h  le 18 mars 2013, mais le procès a été annulé quelques minutes avant qu'il ne soit sur le point de commencer.


La raison était que les avocats de Pan Youfa ont informé le juge qu'ils avaient plusieurs témoins prêts à témoigner contre la preuve fabriquée dans l'acte d'accusation.

Le juge a été choqué par la révélation : « Pourquoi n'avez-vous pas avisé la Cour de vos témoins à l'avance ? » Il a immédiatement décidé d'annuler le procès.

Les policiers du Sichuan détiennent les témoins au poste de police pendant la session de la Cour

Le tribunal de la ville de Guanghan dans la province du Sichuan a ouvert un procès le 5 juillet 2000, à l'intention des pratiquants Zhuang Keng, Chen Tuoyu et Yu Yufang.


Le procureur a été autorisé à utiliser les preuves fournies par la police dans leur jugement, mais les témoins des trois pratiquants étaient introuvables lors du procès.

Il s'est avéré que la police avait amené tous les témoins au poste de police pour qu'ils n'aient tous aucune chance de témoigner.


En fin de compte, le tribunal a condamné Zhuang Keng à quatre ans, Chen Tuoyu à trois ans et demi et Yu Yufang trois ans.

La police du Liaoning envoie un espion pour falsifier des éléments de preuve contre les pratiquants

Lorsque la Cour du district de Xihu dans la ville de Benxi, province du Liaoning, a ouvert un procès à l'intention de neuf pratiquants le 19 décembre 2012, le procureur s'est appuyé sur la déposition d'un témoin clé contre les pratiquants.

Cette personne du nom de Zhang Chuang (pseudonyme Zhuang Shuang) était bien un espion envoyé par la police pour recueillir des renseignements. Il s'est mêlé aux pratiquants et a gagné leur confiance. Il leur a ensuite demandé des documents du Falun Gong et a aidé la police à créer des soi-disant preuves que les pratiquants possédaient des « objets interdits. »


Bien que les avocats de la défense aient demandé à la Cour d'appeler Zhang Chuang à témoigner, le juge n'a jamais accepté.

Les juges ignorent les blessures des pratiquants dues à la torture

Beaucoup de pratiquants ont été torturés en détention, mais les juges ne se souciaient guère de leurs blessures et ont refusé d'enquêter. Voici quelques exemples.

1. M. Li Tianmin de la province du Shandong


Li Tanmin, âgé d'une trentaine d'ammées, était un coordonnateur bénévole de l'Association du Falun Dafa de la ville de Weifang, province du Shandong. La Cour intermédiaire de la ville de Weifang l'a jugé le 2 février 2000 et l'a condamné à quatre ans.

Lorsque le juge lui a demandé pourquoi il avait signé son nom sur les registres d'interrogatoire de la police, M. Li a retroussé ses manches et ses jambes de pantalon pour exposer les marques de blessures toujours visibles.


Il a dit : « Ceci est le résultat de leur torture. » Les membres de la salle ont tous été choqués.


Le juge est resté sans voix, mais il a refusé d'enquêter davantage.

2. M. Jiang Dexin de la province du Liaoning

Après avoir été détenu pendant huit mois, les pratiquants Jiang Dexin, Meng Qingjie et Zhai Hui ont été jugés le 25 décembre 2012 par la Cour du district de Shenhe dans la ville de Shenyang, province du Liaoning.

Pendant le procès, Jiang Demin a témoigné comment il avait été brutalisé par les policiers. Le jour de son arrestation, les policiers lui ont couvert la tête et l'ont battu pendant toute une journée. En conséquence, quelques-unes de ses dents sont tombées et les autres dents bougaient. Il a même montré une dent cassée à tout le monde, mais le juge a refusé de lui laisser montrer les marques de ses blessures.

3. Mme Zhao Guiling de la province du Heilongjiang

Le 12 décembre 2001, la Cour de Yangming de la ville de Mudanjiang, province du Heilongjiang a ouvert un procès à l'intention de Zhao Jun, Zhao Guiling, Huang Guodong et deux autres pratiquants.

Zhao Guiling a été soumise à de nombreuses tortures différentes. Un jour, les gardes lui ont couvert étroitement la tête pendant plus de dix jours de suite et elle a presque étouffé. En outre, ils l'ont attachée avec des cordes et elle avait encore des marques de corde sur les épaules et les bras.

Le juge a fait examiner Zhao Guiling par une capitaine de gendarmerie et elle a confirmé qu'en effet, Zhao Guiling avait toujours des cicatrices de ses blessures sur le corps.


Mais le juge n'a rien fait.

Le procureur public s'en fichait que ses fausses preuves soient dénoncées

Lorsque la Cour de Laiyuan dans la province du Hebei a jugé Mme Li Yanping le 25 janvier 2007, tous les éléments de preuve présentés par le procureur Wang Yanmin avaient été falsifiés.


Le mensonge le plus ridicule disait que le mari de Li Yanping aurait témoigné contre elle. Cependant, il était là, dans la salle d'audience et il ne pouvait pas en croire ses oreilles. Il s'est levé pour dire la vérité, mais a été empêché de parler davantage.

Li Yanping a témoigné qu'elle avait été interrogée par la torture, mais le juge a refusé d'écouter en disant qu'il allait enquêter sur son compte plus tard.

Lorsque le mari de Li Yanping s'était rendu au parquet le 1er février pour en savoir davantage sur les résultats de l'enquête de la torture, Wang Yanmin lui a dit : « Nous avons fait notre enquête et n'avons trouvé aucune preuve soutenant une violence policière. » Interrogé s'il avait parlé à Li Yanping elle-même de son expérience, il a dit : « Non, ce n'est pas nécessaire. »

Le mari de Mme Li a dit à Wang Yanmin : « Lors du procès ce jour-là, vous avez affirmé que le mari de Li Yanping avait dit quelque chose contre elle. Savez-vous que je suis son mari et je n'ai jamais dit du mal de ma femme ? »


Wang Yanmin a répondu : « Ce ne sont pas tes affaires. »

Le juge Hu Chunwei ordonne la confiscation de la preuve de torture, une chemise tachée de sang

Le 10 juillet 2007, la Cour de Chuanying dans la ville de Jilin, province du Jilin a jugé Liu Yuhe, Zhao Guoxing, Zhao Yingjie, Wang Liqiu et Mu Chunhong.

Pendant le procès, Zhao Yingjie a déclaré que les policiers lui avaient donné des coups sur les parties génitales avec un bâton en bois recouvert de clous, mais le juge Hu Chunwei l'a fait cesser de témoigner davantage sur la brutalité des policiers.

En prison, Zhao Guoxing a été battu si violemment que sa chemise était mouillée de sang. Il a réussi à garder la chemise tachée de sang pendant quatre mois, et n'a pu être que choqué quand le juge a ordonné aux autorités judiciaires de la lui arracher alors qu'il la montrait à tout le monde.

La Cour du Sichuan refuse d'écouter l'interrogatoire de police sur vidéo et condamne M. Zhou Yubao à une peine de trois ans

Lorsque le tribunal de la ville de Shifang dans la province du Sichuan a jugé M. Zhou Yubao le 6 décembre 2012, il a témoigné comment il avait été frappé à la tête à plusieurs reprises par la police.


Son avocat a également présenté les résultats d'une scanographie en date du 15 mai 2012, le jour de l'arrestation de Zhou Yubao. La police l'a battu si fort qu'il a subi une lésion cérébrale grave.

Lorsque l'avocat a demandé au tribunal d'écouter la vidéo de l'interrogatoire de police, juge Tang Xin a annoncé une pause de 10 minutes à la place.


Quand tout le monde est revenu après la pause, Tang Xin a affirmé qu'écouter la vidéo au procès serait trop long et a condamné Zhou Yubao à trois ans de prison. Dans ses mots, quiconque est contre le Parti communiste est en violation de la loi.

Le juge Wu Jianhui fait une demande déraisonnable auprès de l'accusé, en le défiant d'appeler un témoin

La Cour centrale de Zhengzhuangzi du district de Kaiping, ville de Tangshan, province du Hebei, a ouvert un procès le 10 août 2012, à l'intention des pratiquants Li Wendong, Yue Changcun, Zhang Guochen et Yang Zheng.

Lorsque M. Zhang Guochen a témoigné qu'il avait été battu un jour au centre de détention, le juge Wu Jianhui l'a défié d'appeler ses témoins.

L'avocat de la défense Wang a répondu au nom de son client : « Ayant été détenu durant toute cette période, mon client n'a pas eu la chance de chercher des témoins et ne peut que présenter les faits de ses passages à tabac. »

Traduit de l'anglais au Canada