(Minghui.org) Dans la nuit du 18 octobre 2013, huit pratiquants de Falun Gong de la ville de Jinzhou ont été illégalement arrêtés pendant qu'ils distribuaient des documents d'information sur le Falun Gong à une population locale.

La police a aussi saccagé les domiciles des pratiquants et ont emmené beaucoup d'objets personnels. Le lendemain, les pratiquants ont été envoyés au centre de détention de la ville de Jinzhou. La police locale avait auparavant suivi et surveillé les huit pratiquants pendant plusieurs jours.

Les pratiquants arrêtés étaient : M. Wang Lin, Mme Zhu Ying, Mme Wang Guixia, Mme Qin Jielan, M. Yang Yufan, Mme Lou Mengli, Mme Cao Yuhuan et Mme Sun Lijun. Les agents de police Bai Ning, Li Meishan et encore d'autres du département de police de la ville de Jinzhou ont participé à l'arrestation.

M. Wang Lin attend d'être jugé sous de fausses accusations et est incarcéré au centre de détention de la ville de Jinzhou. Il a été assujetti à des tortures brutales pendant quatre mois sous la direction de Ma Ming, directeur du centre de détention. Les sept autres pratiquants ont également été torturés au centre de détention. Leurs familles ont été obligées de payer de 30 000 à 60 000 yuan chacune avant que les pratiquants ne soient libérés le 2 novembre 2013.

La police interroge et torture brutalement Mme Wang Guixia, âgée de plus de 70 ans.

Mme Wang Guixia a refusé de coopérer avec la police, soutenant qu'elle n'avait rien fait de contraire à la loi. Elle avait 70 ans, mais elle a été torturée brutalement pendant qu'elle était détenue en cellule d'isolement. Elle a été blessée et affaiblie à cause des mauvais traitements et sa famille a dû la porter pour la sortir du centre de détention.

1. Interrogée au département de police

Lors de l'arrestation du 18 octobre, une policière a fouillé Mme Wang et lui a pris les clés de sa voiture et de son domicile. Le policier Shan Xuezhi et d'autres personnes ont saccagé son domicile à minuit et ont emporté l'ordinateur de son petit-fils, deux haut-parleurs, un lecteur MP4, un téléphone portable et une souris sans fil.

Le policier Shan Xuezhi a interrogé Mme Wang, qui lui a dit qu'elle cultivait et pratiquait Authenticité-Bienveillance-Tolérance et qu'elle devrait être traitée comme une bonne personne et non comme une prisonnière. Elle a refusé de répondre aux questions de Shan Xuezhi et a refusé également de signer des documents. Shan Xuezhi lui a dit : « Même si vous ne signez pas, nous vous condamnerons de toutes façons ». Mme Wang a crié « Falun Dafa est bon ». Shan Xuezhi l'a giflée quatre fois sur chaque joue.

2. Envoyé au centre de détention de Jinzhou

Le 19 octobre 2013, Ms. Wang Guixia et d'autres pratiquants ont été envoyé au centre de détention de la ville de Jinzhou. En chemin vers le centre de détention, la pratiquante Mme Lou Mengli a fait des convulsions. Mme Wang a dit au policier Bai Ning : « Elle fait de graves convulsions. Vous devriez l'emmener à l'hôpital » Bai ning a répondu : « Laisse-là donc tranquille. Nous aimerions encore mieux qu'elle meure. Cela nous épargnera beaucoup de travail ».

Au centre de détention, la gardienne de prison Shi Hong a forcé les prisonniers à se tenir debout face au mur. Mme Wang n'a pas coopéré et a dit : « Nous ne sommes pas des prisonnières ». Un gardien a sorti une matraque électrique et l'a déchargé pour lui faire peur. Mme Wang a clarifié la vérité à propos du Falun Gong aux gardes. Ils ne lui ont pas prêté attention mais l'ont disputée. Les gardes lui ont donné ordre de mettre une veste de prison. Elle a refusé. La garde Shi Hong a ordonné à quelques prisonniers de lui mettre la veste de force. Ensuite la garde l'a menottée à un cadre de fenêtre jusqu'à 4h du matin. Tout en protestant sans arrêt contre l'injustice, Mme Wang Guixia a crié « Falun Dafa est bon ».

Le 19 octobre, le centre de détention n'a rien donné à manger aux pratiquants de toute la journée. Shi Hong a dit aussi à Mme Wang : « Plus de cris. Vous devez suivre mes ordres pour faire le travail ». Mme Wang a répondu : « Je ne peux pas faire ça. Je n'ai rien fait contre la loi. Tout ce que nous avons fait est de parler aux gens pour leur bien. Qu'y a-t-il de mal à suivre Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être une bonne personne ? La police est dans son tort de nous arrêter ». Ce à quoi Shi Hong lui a répondu : « Vous êtes dans mon centre de détention et vous devez suivre mes règlements ». Mais Mme Wang a répliqué : « Je ne peux pas faire ça ».

3. Torturée et placée en isolement.

Le 21 octobre, les gardes ont appelé quelques pratiquants pour leur prélever du sang. Un garde a demandé à Mme Wang de donner son nom, ce à quoi elle a répondu : « Disciple de Dafa ». Le garde l'a giflée deux fois et a crié contre elle. Après avoir pris du sang aux pratiquants, ils se sont préparés à prendre des photos. Mme Wang a refusé. Deux détenus et deux gardes l'ont prise en photo de force. Ils ont ensuite essayé de prendre ses empreintes digitales. Elle a encore refusé.

Tout le long du parcours pour retourner à sa cellule de détention, Mme Wang a crié fort : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Quand elle croisait des gardes, elle leur disait que le régime communiste ment à propos du Falun Gong. Wu Yan, la directrice adjointe, est venue à plusieurs reprises la gifler. Ensuite, avec l'approbation de Ma Ming, Wu Yan a donné ordre de placer Mme Wang dans une cellule d'isolement. Les gardes lui ont attaché les bras et les pieds à une planche pour qu'elle ne puisse plus bouger.

Illustration de torture : Pieds et mains enchaînés

La cellule d'isolement et la planche étaient très froides. Après trois jours de cette torture, ses jambes étaient raides et engourdies, elle avait des douleurs au niveau de l'abdomen, des vertiges et des vomissements, les lèvres sèches et du mal à parler.

Quand les gardes ont enlevés les menottes et les chaînes de Mme Wang, elle ne pouvait pas bouger les jambes. Sa jambe droite était enflée et elle ne pouvait pas marcher. Plus tard, la garde Shi Hong a donné ordre aux détenus de lui mettre une veste de prisonnier mais Mme Wang l'a rapidement enlevée. Chaque jour, cela recommençait. Un jour, Shi Hong a dit aux détenus de coudre sa veste sur ses vêtements mais elle est arrivée quand même à l'enlever.

4. La santé souffre de la torture constante

L'après-midi du 28 octobre, Li Meishan, un responsable de la police et d'autres personnes sont venus interroger Mme Wang. Deux détenus l'ont portée jusqu'à l'escalier. Un des gardiens, doté encore d'une conscience, a dit : « La vieille dame est vraiment en mauvaise état. Comment fera-t-elle pour descendre ? Serons-nous blâmés s'il lui arrive quelque chose ? » Plus tard, il a parlé avec les représentants de la police et leur ont demandé de monter à l'étage pour l'interroger.

En allant à la cellule en solitaire, Shi Hong n'a pas permis à des détenus d'aider Mme Wang et a donné ordre aux détenus de lui enlever ses chaussures et la faire marcher pieds nus. Mme Wang s'appuyait contre le mur et a marché lentement et avec difficulté. Shi Hong l'a critiquée de marcher trop lentement et lui donnait sans arrêt des coup de pieds par derrière. Le garde Li Meishan, accompagné de deux autres gardes, est venu dans sa cellule d'isolement en disant : « Vieille femme, comment se fait-il que vous soyez en si mauvaise état alors qu'avant vous aviez tant d'énergie ? » Mme Wang lui a répondu : « Cela m'est égal. Je suis une femme de 70 ans. J'ai de nombreuses enfants et petits-enfants. J'ai déjà complété ma mission dans la vie et j'ai déjà renoncé à la vie et à la mort. Mais je me fais du souci pour votre avenir. Vous êtes dans la fleur de l'âge et vous avez tous des parents, des femmes, des enfants. En persécutant le Falun Gong, vous avez commis des crimes. Comment ferez-vous face à la justice dans l'avenir ? ». Li Meishan a demandé : « Où êtes-vous allée le 18 octobre ? » Mme Wang a répondu : « Je suis allée sauver les gens ». Ensuite, Li Meishan l'a menacée : « Laissez-moi vous dire que dans votre cas nous pourrions vous condamner de sept à huit ans ». « Vos paroles ne comptent pas pour moi », lui a répondu Mme Wang.

Après que Mme Wang ait été torturée en cellule pendant huit jours, elle a été renvoyée dans une cellule ordinaire. Shi Hong a essayé sans arrêt de lui faire porter la veste de prisonnier, donner son numéro de prisonnière et accomplir des tâches de force. Shi Hong a donné ordre à Wang Jiaying et Hu Qiuxia de mettre la veste sur Mme Wang. Mme Wang a failli s'évanouir. Une fois remise, elle a crié : « Falun Dafa est bon ». Le directeur adjoint Wu Yan l'a à nouveau mise en cellule d'isolement.

Au cours des huit jours suivants, Mme Wang a été détenue en cellule d'isolement pendant presque toute la journée et n'a été renvoyée en cellule ordinaire qu'à la nuit. La nuit, quand les prisonnières devaient donner à haute voix le numéro qui leur était assigné, Mme Wang criait : « Disciple de Dafa Wang Guixia ». le prisonnier Gao Hongchun l'a frappée et menacée : « Si vous recommencez ça demain, je vous ferai gifler par tous les prisonniers dans la pièce ». Un jour, des autorités supérieures sont venues au centre de détention pour inspection. Shi Hong craignait que Mme Wang ne révèle les crimes du centre de détention et elle a à nouveau été enfermée en cellule disant que c'était parce qu'elle ne voulait pas donner son numéro de prisonnière..

Un matin, Shi Hong a convoqué tous les détenus dans la cour pour les travaux forcés. Mme Wang Guixia a fait remarquer que : « Les lois sur le travail en Chine stipulent que les personnes qui ont plus de 60 ans peuvent prendre leur retraite et que celles qui ont 70 ans peuvent prendre le bus gratuitement. Pourquoi voulez-vous encore que des gens âgés fassent encore des travaux forcés ? » Shi Hong a hurlé : « Tais-toi ». Mme Wang a dit : « Vous avez contrevenu à la loi tout en connaissant la loi » Shi Hong l'a giflée quatre fois sur chaque joue devant tout le monde. Shi Hong a donné des coups de pied tellement fort sur la cheville de Ms. Wang que sa cheville a beaucoup enflé et n'est toujours pas guérie. En retournant dans sa chambre, Shi Hong lui a à nouveau donné des coups de pied.

Mme Wang Guixia a été soumise à plusieurs reprises à une torture qui consiste à lier les bras et les jambes alors qu'elle était enfermée en cellule d'isolement. Sa santé s'est détériorée de jour en jour. Sa jambe droite s'est raidie et était froide. Ses bras la faisaient souffrir et à certains moments elle souffrait de convulsions. Quand sa famille est venu la chercher au centre de détention, son fils a dû la porter sur son dos pour la sortir du centre de détention.

Traduit de l'anglais en France