(Minghui.org) Le 28 mars 2014, Mme Vani Selvarajah, représentante de Lawyers’Rights Watch Canada, a soulevé la question des prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en Chine, lors de la réunion du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. Dans son allocution, elle a aussi condamné les violations des droits des avocats par le Parti communiste chinois pour ceux qui défendent les pratiquants.

La question des prélèvements d’organes soulevée à nouveau

C’était la deuxième fois que la question du prélèvement d’organes était soulevée lors d’une réunion du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, suite au discours de Mme Anne-Tamara Lorre représentante du Canada aux Nations Unies, le 12 mars.


Mme Selvarajah a exprimé l’inquiétude de son organisation sur la question et cité la Résolution 2013 du Parlement Européen, concernant la même question, ainsi que les 1,5 millions de signatures de DAFOH (Médecins contre le Prélèvement Forcé d’Organes) collectées et remises au Président de la Haute Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies.

Les affirmations selon lesquelles la situation des droits de l’homme s’améliore sont inappropriées

Le Rapport des Droits de l’Homme 2013 du Département d’État américain par pays déclarait sur la Chine : « Lorsque les accusés ont réussi à engager des avocats pour des affaires politiquement sensibles, les autorités ont parfois empêché ces avocats d’organiser une défense efficace. Les tactiques employées par les tribunaux et les représentants du gouvernement incluent la détention arbitraire, la radiation du barreau, le harcèlement, l’intimidation physique et le refus d’accès aux témoignages et à leurs clients.


« En avril [2013], un tribunal de la province du Jiangsu a placé l’avocat Wang Quanzhang en détention judiciaire pendant 10 jours pour ‘graves violations des procédures judiciaires’. Les dites violations consistaient en l’utilisation d’un téléphone portable pour copier une série de documents originaux soumis au tribunal lors du procès d’un pratiquant de Falun Gong. »


L’avocat Gao Zhisheng est toujours emprisonné pour sa défense des activistes et des minorités religieuses et pour avoir documenté les abus des droits en Chine.


Considérant les crimes de prélèvement d’organes, l’obstruction de la justice et le déni aux avocats des droits des citoyens, Lawyer’Rights Watch Canada a souligné que l’argument selon lequel la situation des droits de l’homme en Chine s’améliore est inappropriée.

Des avocats en grève de la faim pour protester contre la persécution

En mars 2014, les avocats Tang Jitian, Jiang Tianyong, Wang Cheng et Zhang Junjie ont été arrêtés et torturés en raison de leur aide légale à des pratiquants de Falun Gong illégalement détenus dans le Centre de lavage de cerveau de Jiansanjiang, dans la province du Heilongjiang.


Le 25 mars, les avocats Li Jinxing et Zhang Lei ont entrepris une grève de la faim à l’extérieur du Centre de détention de Qixing à Jiansanjiang, afin de protester contre le refus du PCC de les laisser voir les quatre avocats détenus. Le 27 mars, leur grève de la faim avait dépassé 48 heures. Ils étaient extrêmement faibles.


M. Zhang Junjie a été libéré le 27 mars. Trois de ses côtes ont été cassées lors d’une garde-à-vue policière. Dans la matinée du 29 mars, tous les avocats et sympathisants à l’extérieur du centre de détention de Qixing ont été rassemblés. Seuls les policiers sont restés là.


Les expériences passées de persécution de M. Tang et de M. Jiang ont été documentée dans le Rapport national sur les Droits de l’Homme du Département d’État des États-Unis : « En mai [2013], les autorités de la province du Sichuan ont détenu et battu les avocats Tang Jitian et Jiang Tianyong, alors qu’ils tentaient de visiter une sombre prison à Ziyang, qui aurait détenu des sympathisants du mouvement interdit, Falun Gong. »

Traduit de l'anglais en Europe