(Minghui.org) Les échecs chinois sont un passe-temps très populaire en Chine. Certains jouent pour le plaisir ; d’autres jouent pour gagner de l'argent. Un groupe de personnes jouant aux échecs dans la rue ou dans des restaurants est une scène courante dans les villes, les faubourgs et les villages. C'est aussi une façon courante de se faire des amis et de développer des amitiés.

Ce qui suit est l'histoire d’un pratiquant de Falun Gong, propriétaire d’un magasin, qui a aidé un maître d'échecs chinois à démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et ses organisations affiliées en le battant à son propre jeu.

Le maître d'échecs a fait une entorse au règlement « pas d'argent, pas de jeu » et a décidé d'aider le pratiquant à améliorer ses compétences. En retour, il a été exposé à la sagesse d'un pratiquant et en est venu à croire en l'avis de son nouvel ami de démissionner du PCC.

Les affaires ont ralenti dans mon magasin depuis le Festival de Qingming (5 avril, 2014). De nombreux habitants ont quitté la ville pour des contrats à court terme.

Pendant quelques jours d’affilée, plusieurs personnes sont venues à la boutique pour jouer aux échecs chinois avec moi. Comme homme d'affaires, je ne peux pas refuser les invitations de mes clients. Mes compétences sont dans la moyenne. Cependant, je tiens à clarifier les faits pendant la partie. La plupart des gens acceptent de démissionner des organisations du PCC à la fin des trois parties, qu’ils aient gagné ou perdu.

Au début de mai, un homme dans la soixantaine a lentement poussé son vélo vers mon magasin.

Je me suis approché de lui : « Vous êtes bon aux échecs, non ? » Il a été surpris : « Comment le savez-vous » J'ai dit : « Je vous connais depuis longtemps. J'ai vu que vous preniez des défis de prétendants dans la rue. Je sais que vous êtes un maître ! »

L'homme a commencé à me raconter comment il avait remporté des grandes parties et ne garait pas son vélo pendant plus d’une demi-heure. Ma femme et moi avons écouté ses histoires et avons appris qu'il avait grandi dans un village de maîtres d'échecs. Il avait gagné beaucoup de récompenses et ne rencontrait guère d'adversaires dignes de lui ces derniers temps. Quand je lui ai suggéré de jouer une partie, il a répondu : « Pas d'argent, pas de jeu. »

Quelques jours ont passé

Le 6 mai, il est de nouveau passé par mon magasin. Je l'ai invité à jouer une partie. Il a fait une entorse à la règle et a accepté de jouer : « OK. Je vous ai vu jouer il y a deux jours. Aujourd'hui, je tiens seulement à vous aider à améliorer vos compétences. » Probablement qu’à son niveau, il avait de bonnes raisons d'être arrogant. J’ai rapidement mis en place l'échiquier dans mon magasin.

Il a insisté pour que je commence en premier. Je lui ai fait plaisir, pensant que probablement il me mettrait bientôt dans sa poche de toute façon. Comme je faisais le premier mouvement, j'ai demandé : « Êtes-vous un membre du PCC ? » Il a dit : « Oui, les cotisations sont déduites de ma retraite. »

Comme je lui clarifiais les faits sur la persécution et que je lui disais que le PCC rencontrerait des représailles en raison de ses crimes de persécution des pratiquants de Falun Gong, pour ne pas mentionner des générations de chinois, il a secoué la tête et a répondu à chaque fois : « Absurdités. »

J'ai perdu la première partie rapidement. L'homme passait un bon moment et a commencé à me donner des indications pour chaque déplacement des pions, comme si j'étais un débutant. Je ne pouvais pas parler en retour. Après tout, j'avais perdu.

À mi-parcours de la deuxième partie, je ne pouvais pas continuer ma clarification de la vérité. Chaque fois que je faisais un commentaire, il disait : « Absurdités. »

J'ai réalisé ce qu'il avait en tête. Il pensait : « Vos compétences pour les échecs sont tellement médiocres. Comment puis-je faire confiance à votre jugement ? Si un maître d'échecs comme moi se fait avoir par un bleu comme vous, ne vais-je pas devenir la risée de tout le monde ? Sauf si vous pouvez me battre, tout ce que vous dites est absurde. »

Une idée m'est venue à l'esprit : « Pour votre bénéfice, je voudrais que vous démissionnez des organisations du PCC. Maître, veuillez m’aider à le battre à son propre jeu. » Je suis immédiatement devenu lucide, comme si mon cerveau avait été plongé dans l'eau froide.

La deuxième partie a été un match nul

L'homme a commencé la troisième partie et a joué en premier. J'ai réalisé qu'il était déterminé à gagner ce match et bloquerait toute chance d'un match nul. Je suis resté calme et je l’ai battu avec un léger avantage.

Il a commencé le quatrième match avec beaucoup d'empressement. Cette fois, il a appuyé sa tête dans sa main gauche et touché sa poitrine avec sa main droite : « J’ai plus de 60 ans. J'ai peut-être une maladie cardiaque. »

J'ai senti que son ton avait changé. J'ai continué la conversation : « C'est vrai. Une bonne santé est plus importante que toute autre chose. Je pratique le Falun Gong depuis plus de 10 ans. J’ai l’air jeune, et je suis fort. La force physique est mon avantage. Les choses vont changer pour le mieux si vous démissionnez des organisations du PCC. »

J’en suis venu à lui expliquer que tous les membres du PCC seront impliqués lorsque le PCC rencontrera le châtiment.

« Absurdités, » C’est ce qu’il a répondu à mes commentaires, utilisant encore le même mot.

J'ai arrêté de parler pendant le reste de la quatrième et la cinquième partie. En fin de compte, j'en ai gagné trois, perdu une et fait un match nul.

Il était déjà aux alentours de midi. Comme le vieil homme était sur le point de partir avec son vélo, je l'ai accompagné jusqu'à la porte et je lui ai encore demandé : « Démissionner ? » Il a souri et a dit : « Démissionnez ! Démissionnez ! Démissionnez des trois [organisations du PCC] pour moi ! »

J’ai poussé un soupir de soulagement et j’ai remercié le Maître de m’avoir donné la sagesse et la concentration pour gagner les parties. J’ai pensé : « Le Maître est le véritable maître d'échecs ! »

J'étais heureux pour lui qu’il ait pris la bonne décision et heureux pour moi de l'avoir aidé en pourvoyant aux besoins de son bien-être.

Traduit de l’anglais au Canada