(Minghui.org) La dame dont l'histoire de cultivation est racontée ici est âgée de 76 ans. Elle est illettrée.

Commencer à pratiquer le Falun Dafa

Début 1997, ma fille m'a dit qu'un cours de Falun Dafa avait lieu dans notre village. Elle m'a encouragé à y aller parce qu'elle avait entendu dire des bonnes choses à ce sujet.

Quand je suis entré dans le cours ce soir-là, j'y ai vu beaucoup de monde qui regardaient des conférences données par Maître Li Hongzhi, le fondateur de la pratique. Je me suis assise et j'ai regardé avec eux. Chaque phrase du Maître était convaincante. Au fur et à mesure que j'écoutais, les larmes me recouvraient le visage. Je me demandais pourquoi je n'avais pas entendu parler de cette pratique avant ce jour-là.

Après avoir écouté le Fa, les pratiquants ont commencé à lire le livre. J'étais illettrée, mais je pensais que ce serait bien si je pouvais lire ce grand Fa. Tôt le lendemain matin, je suis allée au centre d'assistance de notre canton pour acheter le Zhuan Falun, le livre principal de la pratique.

Je ne peux pas décrire ma joie quand j'ai tenu cet exemplaire du Zhuan Falun entre les mains. Je me suis dit qu'il fallait que je le lise. Rentrée chez moi, j'ai préparé un repas pour mon mari, je suis parti dans la cour avec un coussin, je me suis assise et j'ai commencé à lire le livre.

Par miracle, pendant que je lisais, c'était comme si quelqu'un me disait les mots et je pouvais me rappeler ce que j'avais entendu dire par le Maître au moment où j'écoutais l'enregistrement. Mon fils était surpris : « Ma maman ne peut pas lire du tout, mais elle est capable de lire le Zhuan Falun d'un bout à l'autre ».

Progressivement, j'ai pu lire tous les livres de Dafa en plus du Zhuan Falun.

J'étais invisible pour la police et ils étaient invisible pour moi

Après que le Parti communiste chinois (PCC) ait commencé à persécuter le Falun Dafa en 1999, des pratiquants sont allés à Pékin faire appel pour le droit de pratiquer. J'y suis allée en décembre 1999 et suis restée 20 jours. Il y avait des véhicules de police partout dans la ville. Chaque jour des compagnons de pratique étaient arrêtés.

Un jour, une autre pratiquante et moi-même étions sorties distribuer des documents d'information sur le Falun Dafa. J'ai commencée à donner des documents dans le bus. Après être descendue du bus, j'ai aperçu un mur lisse, idéal pour y placer des autocollants. J'ai longé le mur et j'y ai posé des autocollants. Quelqu'un m'a demandé ce que je faisais, ce à quoi j'ai répondu : « Lisez vous-même ». C'est à ce moment que je me suis rendu compte que l'autre pratiquante qui était avec moi n'était plus là. Je ne me souvenais pas à quel moment nous avions été séparées.

Je me suis demandé : « Comment vais-je faire pour rentrer ? » Mais j'ai pensé alors que le Maître m'aiderait à retrouver mon chemin. J'ai marché, je suis passé par les trois passerelles dont je me souvenais, j'ai tourné pour entrer dans une ruelle, et là il y avait la maison où j'étais installé.

Tout le monde était content de me voir. L'autre pratiquante était déjà rentrée. Elle avait dit qu'il y avait trois véhicules de police et des agents partout là où je me trouvais et que quelqu'un me parlait. Elle pensait que j'avais été arrêtée, donc elle est revenue seule. Je lui ai dit : « Je n'ai vu aucun policier ni de véhicules de police. Tout ce que j'avais en tête était de terminer le plus vite possible pour que les gens puissent apprendre la vérité ».

Suivre les enseignements du Maître afin de sauver davantage de personnes

Au cours de ces dernières années, parler aux gens du Falun Dafa fait partie de ma vie quotidienne. Je prend des documents avec moi chaque jour et je parle aux gens partout où je vais. Je suis déjà allée dans toutes les villes proches. Beaucoup de gens savent que je suis pratiquante de Falun Dafa. Dans ma rue de nombreux retraités me connaissent très bien. Il me demandent souvent de nouveaux documents.

Aider des étudiants à démissionner des organisations du PCC à l'école

J'habite très près d'un lycée. Voir les élèves y entrer tous les jours m'a fait penser que presque tous étaient membre de la Ligue de la jeunesse communiste. Ces jeunes devaient être sauvés. Aussitôt que j'ai eu cette pensée, le Maître m'a donné l'occasion de rencontrer des élèves, par petits groupes de deux ou trois à la fois. Ils m'appelaient « Grand-mère ». Je leur ai expliqué la raison pour laquelle ils devaient démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Ils m'ont tous écoutée de bon cœur. J'ai perdu la notion du nombre d'élèves que j'ai aidée, tellement ils étaient nombreux à démissionner de la Ligue de la jeunesse communiste.

Un jour vers midi, j'ai pu rentrer dans les dortoirs de l'école. Je suis allée dans trois chambres et plus de 20 élèves ont accepté de démissionner de la Ligue de la jeunesse communiste.

Mon fils m'a demandé un jour d'aller chercher ma petite-fille à la sortie de l'école primaire. J'ai vu un grand nombre d'enfants porter l'écharpe rouge des jeunes Pionniers autour du cou. Cela m'a peinée alors je leur ai parlé du Falun Dafa et de l'importance de démissionner des Jeunes pionniers. Je leur ai dit : « Si vous comprenez ce que je vous dis, écrivez votre nom et donnez-le moi ». Ma petite-fille m'a vu et m'a demandé ce que je faisais. Je lui ai expliqué que je disais aux enfants de démissionner des Jeunes pionniers. Ma petite-fille a pris un morceau de papier en disant « Grand-mère, laisse-moi t'aider ». Elle a appelé auprès de nous tous ses camarades de classe en leur disant : « Ma grand-mère fait ça pour votre bien. Démissionnons tous ». Tout le monde a accepté de démissionner.

Empêcher la police de commettre des crimes

Un jour après le petit-déjeuner, je suis sortie distribuer des documents. J'ai donné des brochure à chaque personne que j'ai rencontrée et j'ai posé des autocollants. Vers midi, j'ai entendu quelqu'un derrière moi dire : « Vous faites encore ça ? Vous violez la loi. » Je lui ai répondu : « Je sauve les gens. Comment pourrais-je violer la loi ? » Je me suis retourné et j'ai vu quatre agents de police. L'un d'eux a dit : « Suivez nous à l'intérieur et parlons. » J'ai répliqué : « Je ne vous suivrai pas. Vous violez la loi en arrêtant de bonnes personnes ». Les quatre agents m'ont portée à l'intérieur du poste de police. C'est à ce moment-là que vu que je distribuais des documents en plein devant un poste de police.

Au poste de police, je me suis assise les jambes croisées en position du lotus et j'ai commencé à émettre la pensée droite. Plusieurs agents ont dit : « Regardez-la ! Elle est venue ici faire les exercices » Je leur ai dit : « Je peux vous apprendre si vous voulez. »

Ils ont pris des amulettes dans ma poche et demandé d'où elles venaient. Je leur ai répondu : « Ça, je ne peux pas vous le dire.Ce que je peux vous dire est que vous devriez traiter ces porte-bonheurs avec respect et les distribuer à vos parents et amis. Dites-leur aussi de réciter les paroles qui sont écrites dessus. Cela les protégera de tout problème. »

Vers midi, je les ai entendu parler de faire un rapport sur moi à leurs supérieurs. Je leur ai dit : « Ne passez pas ce coup de téléphone. Laissez-moi simplement partir et vous commettrez moins de crimes. Protéger un disciple de Dafa est extrêmement vertueux. Si vous me dénoncez au département de la police et que je finis par être emprisonnée pendant quelques années, alors vous aurez commis un crime qui ne peut pas être réparé. Ces agents sont restés là assis en silence. Après un moment, l'un d'entre eux a dit : « C'est O.K. si vous partez. »

Une année pendant la Fête de la lanterne chinoise, ma fille, également pratiquante du Falun Dafa, a rapporté une grande quantité de brochures. J'étais empressée de sortir les distribuer. J'ai vite terminé de manger et je suis partie rapidement.

J'ai tendu une brochure à un homme en disant : « Veuillez prendre cette brochure. Elle vous aidera à comprendre le Falun Dafa ». Avant que j'ai pu terminer, il a crié : « Même si il fait froid, vous ne restez pas chez vous pour la fête ! Vous sortez pour distribuer ces choses là ! Savez-vous qui je suis ? » Il m'a saisi par la main et a essayé de me traîner jusqu'au poste de police. Je lui ai dit « Cela m'est égal de savoir qui vous êtes. Je sauve les gens. Je ne vous suivrai pas, c'est vous qui devez me suivre. Je ne peux pas vous laisser commettre des crimes ». Ce que j'ai dit l'a secoué et il a dit : « Vous pouvez partir. Dépêchez vous. »

Passer le test de la vie et de la mort

Pendant l'automne 2010 je suis allée dans un village où j'avais vécu avant pour parler aux gens du Falun Dafa. Vers midi, j'ai commencé à ne pas me sentir bien. Sur le chemin du retour, j'ai vu une femme qui marchait dans ma direction portant son linge sale. Je l'ai vaguement entendu dire : « N'allez pas plus loin ou vous tomberez ». Juste à ce moment-là, c'était comme si quelqu'un m'avait poussé par derrière, j'ai trébuché le long de la digue et je suis tombée dans la rivière.

J'étais assise dans la rivière avec de l'eau jusqu'au cou. J'ai vu du rouge dans l'eau et je savais que mon visage saignait. La dame qui portait son linge sale m'a tirée jusqu'à la berge. Elle voulait m'aider et appeler ma famille. Je lui ai dit : « Je ne me souviens pas du numéro de téléphone. » Puis elle s'est proposé de me ramener à la maison.

Elle m'a fait remarquer : « Vous avez du sang partout sur le visage. À votre âge, votre vie peut être en danger. » Je lui ai répondu : « Ne vous en faites pas, je vais très bien. Je peux rentrer toute seule ». Sur le chemin du retour, j'avais beaucoup de vertige. Dans mon cœur, j'ai dit au Maître « je vous en prie, ne laissez personne sur la route ». Je ne voulais pas que des gens me voient avec du sang sur le visage ce qui pourrait leur laisser une mauvaise perception du Falun Dafa. Du coup, je n'ai rencontré personne.

Chez moi, j'ai regardé dans le miroir. Du sang me couvrait le visage et je ne pouvais pas me reconnaître. Mon visage avait viré au noir. Je pensais que c'était des cendres de charbon, mais je n'ai pas réussi à l'enlever. C'était la couleur de ma peau d'avoir tant saigné. Je me sentais hébétée et je me suis étendue sur mon lit.

Deux heures plus tard, ma fille est rentrée et m'a vue. Je lui ai expliqué que cela aurait pu me tuer, que c'était le Maître qui m'avait sauvée. Elle a répondu : « Nous devrions nier totalement les arrangements des forces anciennes. Le Maître détermine notre destin. Quiconque d'autre essaie d'arranger cela commet un crime. Nous suivrons le Maître.

Ma fille a vu des caillots de sang dans mes oreilles et au nez et je pouvais à peine respirer. Elle a tiré tout doucement sur les caillots pour les enlever. Elle a appelé aussi une autre pratiquante pour qu'elle vienne. Il leur a fallu plus de deux heures pour me nettoyer le visage. Ma fille m'a expliquée alors que la partition nasale sous les orbites oculaires était disloquée. Et un trou à côté continuait à saigner. L'autre pratiquante m'a dit d'émettre la pensée droite pour arrêter le saignement.

Je suis restée allongé sur le lit et j'ai vaguement entendu que l'autre pratiquante était partie. J'ai demandé l'heure à ma fille. Elle m'a répondu « 10h ». Je voulais me lever pour faire les exercices parc que je les fais deux fois par jour commençant à 3h50 le matin et 21h50 le soir. De cette façon, je peux être prête à émettre les pensées droites aussitôt après.

Ma fille et moi avons étudié le Fa et émis la pensée droite ensemble les jours suivants. Les croûtes des plaies sont tombées couche par couche. Le septième jour, toutes les croûtes étaient parties. Le treizième jour, ma fille m'a emmené chez la dame qui m'avait tiré de l'eau pour la remercier.

Elle était étonnée : « C'est vous ? Comment est-ce que vous vous êtes si vite rétablie» ? Ma fille lui a raconté le miracle de Dafa et la vérité sur le Falun Dafa. Elle a aidé la dame à démissionner du PCC et des ses organisations.

Aucune parole ne peut exprimer la gratitude de cette disciple envers le salut bienveillant du Maître !

Traduit de l'anglais en France