(Minghui.org)

Renoncer à l'attachement à la vie et à la peur de la mort

Au cours de l'été 2007, j'ai soudain vu apparaître sur mes jambes cinq ou six taches violettes. Quand ma sœur l'a appris, elle a insisté pour que j'aille à l'hôpital pour faire un bilan de santé. Elle m'a dit : « Notre tante a eu le même symptôme et plus tard on lui a diagnostiqué une leucémie. Elle est décédée dans les trois mois suivant la déclaration des symptômes. » Je sentais que comme j'étais disciple de Dafa et que le Maître me protège, je ne voulais pas d'autres arrangements. Quand les résultats du test sont arrivés, ma sœur était paniquée. Le médecin a dit : « Elle n'a plus du tout de plaquettes. Elle pourrait faire une leucémie à tout moment. » Je suis restée très calme et me suis souvenu des paroles du Maître :

« Vous êtes une divinité si vous abandonnez la vie et la mort ; vous êtes un homme si vous ne pouvez pas y renoncer. Voilà la différence. » (« Enseignement du Fa dans la ville de New York » dans Conférences de Fa aux États-Unis)

Je me suis dit : « Quelle leucémie ? Je peux me détacher de la vie et de la mort, je suis une divinité. »

Ma famille avait très peur et m'a emmenée dans un grand hôpital pour avoir des médicaments. Je ne voulais pas y aller. Mon mari a pleuré en disant : « Je t'en prie, fais ça pour moi et notre enfant », à quoi j'ai répondu : « As-tu déjà entendu dire que ce type de cancer a été guéri par les médecins ? Non seulement mon cancer ne sera pas guéri, mais en plus vous serez ruiné financièrement. Je vais agir selon les exigences d'un pratiquant. Rien ne m'arrivera. Je serai sauvée et notre famille ira mieux aussi. » Mais il ne pouvait pas l'accepter. Il m'a donné les médicaments personnellement tous les jours. Il n'y avait pas moyen de s'en sortir, j'ai donc accepté toutes les pilules qu'il m'a données, mais je mettais les médicaments dans ma poche quand il ne faisait pas attention. Je n'allais pas mieux.

J'ai fait un cauchemar qui m'a fait peur et quelque chose m'a dit : « C'est un cancer. » J'ai dit : « Ne rêvez même pas que je vais accepter votre arrangement. Mon Maître va me protéger. » Une fois réveillée, j'ai pensé qu'importe quand ma vie prendra fin, tant que je suis en vie, je vais sauver les êtres. J'ai donc distribué comme d'habitude les documents pour clarifier la vérité.

À ce moment-là, mes jambes avaient enflé du double de leur taille normale et les taches violettes étaient devenues plus foncées. Je n'y ai pas fait attention. J'ai continué à monter des étages pour distribuer les documents. Dès que la pensée que je pouvais avoir une leucémie se présentait, je m'en débarrassais tout de suite. La pensée dans mon cœur n'a jamais changé : je peux renoncer à la vie et la mort, je suis un être divin.

Pour finir, les symptômes de leucémie ont complètement disparu. Mon mari a regardé les résultats des tests et a déclaré : « Tu es obligée de croire à la science maintenant. Est-ce que ta pratique peut guérir cette maladie ? » Je lui ai montré les pilules qu'il m'avait données et que j'avais gardées en lui disant : « Je n'ai pris aucune des pilules que tu m'as données. » Il était très surpris et m'a dit : « Alors tu crois vraiment dans le Falun Gong ? Tu n'as pas du tout peur de la mort ? » J'ai répondu : « Ceci prouve que je suis capable de renoncer à la vie et la mort. »

Les pensées droites nous portent

Maintenant toute ma famille croit en Dafa et elle m'est d'un grand soutien dans ma pratique. À une occasion, je suis allée avec cinq autres pratiquants dans un canton voisin pour distribuer des documents clarifiant la vérité. Un véhicule de police était arrêté en plein milieu de la route pour vérifier chaque véhicule qui passait. Nous savions qu'ils étaient à la recherche de pratiquants.

La route était très étroite et c'était difficile de dépasser la voiture de police. À ce moment-là, deux policiers étaient en train de se rapprocher des portes de la voiture de chaque côté, attendant que nous nous arrêtions et que nous ouvrions les portes. Les trois pratiquants à l'arrière de la voiture avait un peu peur parce que notre voiture était pleine de documents clarifiant la vérité. J'étais assise devant, à la place du passager. Il y avait deux sacs contenant des Neuf commentaires sur le Parti communiste chinois à mes pieds. J'ai dit à brûle-pourpoint : « Émettez les pensées droites. Continue à rouler. » Un compagnon de pratique derrière a dit : « Remontez les vitres. » Notre chauffeur a roulé près du véhicule de police.

Un autre véhicule de police nous a pris en chasse. Nous avons émis les pensées droites : ne jamais laisser la perversité nous persécuter, éliminer complètement toute interférence mauvaise qui nous empêche de sauver les êtres ! Devant nous il y avait un marché avec beaucoup de monde. Partout où nous allions, les gens se séparaient automatiquement pour nous laisser passer. Ensuite la foule remplissait l'espace ouvert. La voiture de police ne pouvait même pas se rapprocher de nous, bien qu'ils utilisassent leur sirène.

Les compagnons de pratique ont dit que mes paroles à cet instant avaient été puissantes, ce qui avait calmé tout le monde. Je leur ai expliqué : « J'ai senti que les paroles venaient de mon cœur, ce qui les rendaient très puissantes. »

Écouter les vraies pensées de mon cœur, mais pas les conceptions humaines

L'année dernière j'ai été arrêtée avec plusieurs autres pratiquants. J'avais de la droiture et j'étais sans peur. La police nous a emmenés dans un centre de détention et ils m'ont demandé mon nom. J'ai répondu simplement que j'étais une disciple de Dafa.

En prison j'ai fait les exercices, récité le Fa, émis les pensées droites et chanté des chansons écrites par des pratiquants de Dafa. J'ai clarifié la vérité sur le Falun Dafa aux détenus quand j'en avais le temps. Des prisonniers m'ont demandé : « Comment se fait-il que tu sois aussi à ton aise ici, comme si c'était ta vraie maison ? » À quoi j'ai répondu : « Je fais comme ça partout où je vais. » Un prisonnier a dit : « Vous aurez un autre comportement quand vous aurez passé une demi-année ici. » J'ai répondu : « Comment pourraient-ils m'enfermer pendant une demi-année. Je vais sortir d'ici en un mois. » Les prisonniers ont ri : « Un mois ? Quel pratiquant de Falun Gong peut sortir d'ici en moins d'une demi-année ? Une fois arrivé ici, sans condamnation, vous êtes détenu ici indéfiniment. » Je leur ai dit : « Ceci ne s'applique pas à moi. »

Il y avait deux compagnes de pratique dans la cellule. L'une d'entre elle m'a conseillé : « La policière responsable de notre cellule est gentille. Tu peux te servir de son téléphone portable pour appeler ta famille pour demander de l'aide. » J'ai dit : « Je suis une pratiquante. Comment une pratiquante pourrait-elle se reposer sur une personne ordinaire ? Ils ne peuvent pas m'enfermer ici. C'est sûr que je vais sortir. » Elle a continué en disant : « Au début je pensais comme ça. Je pensais que ce ne serait pas une grande affaire, mais je suis détenue ici depuis bientôt un an. Ne suis-je pas encore là ? » Une autre pratiquante lui a dit : « Tes paroles ne sont pas dans le Fa. Je pense que ses pensées sont droites. »

J'étais très claire et la pensée était venue du cœur : « Je suis venue dans la prison pour valider Dafa. Après cela, il me faut sortir pour valider Dafa. Ma vie ne peut pas être gaspillée ici. » Mon esprit était vraiment vide. Mes pensées droites étaient très fortes. Quand je faisais la méditation assise, je pouvais aussitôt entrer dans la tranquillité. Avec les années, j'ai fini par me rendre compte que les pensées venant du cœur sont très droites. Je ne devais donc pas penser aux choses avec des conceptions humaines. Dès qu'une pensée humaine est ajoutée, une tribulation va l'accompagner.

Par conséquent, à la fin d'un mois, j'ai bien été libérée du centre de détention. La pratiquante qui m'avait conseillé de me faire aider par ma famille m'a dit avec émotion : « Je sais maintenant ce que sont les pensées droites. » Les disciples de Dafa ne doivent vraiment pas compter sur les gens ordinaires. Avec la pensée droite, tout peut être rectifié.

Traduit de l'anglais en France