(Minghui.org) La mort de deux pratiquantes de Falun Gong a été confirmée récemment, toutes deux ayant subi plus de dix ans de persécution impitoyable et brutale. Mme Yu Qunfang était âgée de 63 ans et Mme Tang Xiaoyi de 51 ans.

Mme Yu Qunfang

Mme Yu Qunfang, âgée de 63 ans, du district de Jiangbei de Chongqing, est décédée vers 14 h, le 9 juillet 2014. Elle avait été arrêtée illégalement à plusieurs reprises et condamnée trois fois à des camps de travaux forcés. Elle est devenue émaciée suite à la torture et aux mauvais traitements, elle ne pesait qu'environ 55 livres quand elle est morte.

Mme Yu a été arrêtée le 30 juin 2000. Elle a été détenue pendant 15 jours dans un centre de détention, puis elle a été détenue dans un centre de lavage de cerveau pendant 20 jours, et plus tard elle a été condamnée à un an de travaux forcés. Au camp de travaux forcés pour femmes de Maojiashan, on lui a attaché les mains derrière le dos et on l'a suspendue pendant 20 jours. Les gardiens, Ai et Xu, lui ont mis des chaussettes sales dans la bouche et lui ont scellé la bouche avec du ruban adhésif. Elle a également été battue, forcée de rester debout et de s'accroupir pendant de longues périodes chaque jour, et elle n'avait pas le droit de prendre une douche. Sa peine a été prolongée de six mois parce qu'elle refusait de renoncer à sa croyance.

Reconstitution de torture : Suspendu avec les mains liées derrière le dos.

En 2002, les agents du Département de police de Yubei l'ont de nouveau arrêtée parce qu'elle parlait aux gens à propos du Falun Gong. Elle a été condamnée à deux ans de camp de travaux forcés. Pendant sa détention, elle a été forcée d'assister aux sessions de lavage de cerveau, a été placée en isolement et on a restreint son usage des toilettes. Elle a également été soumise à un travail difficile pendant plus de 10 heures par jour, ce qui a provoqué la déformation de ses doigts. Elle a encore été contrôlée par les autorités après avoir été libérée, ce qui a gravement perturbé sa vie normale.

Mme Yu a été rapportée aux autorités dans l'après-midi du 8 juillet 2008, alors qu'elle parlait aux gens à propos du Falun Gong. Elle a été arrêtée par des policiers de la Division de la sécurité intérieure et du Département de police de Qijiang. Plus tard, elle a été condamnée à deux ans de travaux forcés, au camp de travaux forcés pour femmes de Shabao. Elle a été torturée à nouveau en étant suspendue par les bras attachés derrière le dos.

Les détenues du camp de travail étaient forcées d'emballer de grandes quantités de bonbons dans des conditions insalubres. Elles n'étaient pas autorisés à se laver les mains après être allées aux toilettes. Tous les bonbons étaient destinés à approvisionner des supermarchés.

Mme Yu avait reçu un quota de travail quotidien d'emballage d'environ 71 livres de bonbons. Pour atteindre le quota, elle devait travailler de 7 h à 22 h chaque jour. Les plus jeunes pratiquantes devaient emballer entre 77 à 99 livres. Leurs peines étaient prolongées si elles ne pouvaient pas atteindre le quota qui leur était attribué. Les pratiquantes étaient autorisées à utiliser les toilettes deux fois par jour, le matin et l'après-midi. Comme Mme Yu n'avait pas pu terminer son quota de travail, sa peine a été prolongée et elle a en outre été torturée en étant forcée à rester debout face à un mur pendant une longue période et elle a également été contrainte à rester debout sous un soleil ardent pendant des heures sans boire de l'eau.

Chaque soir, les pratiquantes étaient poussées à écrire les trois déclarations, indiquant qu'elles renonçaient à leur croyance. Si elles refusaient, elles n'étaient pas autorisées à aller au lit et devaient rester debout toute la nuit. Les gardes ont ordonné aux détenues de faire écrire aux pratiquantes des « rapports de pensée », dans lesquels elles déclaraient ce qu'elles pensaient à propos du Falun Gong. Si les pratiquantes n'écrivaient pas ou ne pouvaient pas écrire, les détenues rédigeaient un rapport de la pensée pour elles et ensuite elles les forçaient à mettre leur empreinte sur celui-ci.

Les pratiquantes étaient surveillées en permanence par les autres détenues. Elles étaient battues par les détenues si elles parlaient entre elles ou même si elle s'adressaient un geste. Dans un environnement oppressant et sous de mauvaises conditions de vie, le poids de Mme Yu avait diminué de moitié au moment où elle a été libérée.

Le harcèlement se poursuit après la libération

Mme Yu a été dénoncée et arrêtée pour la troisième fois, le 28 juin 2012, alors qu'elle clarifiait les faits à une personne handicapée. Malheureusement, il s'est avéré que cette personne était un policier en civil qui prétendait être infirme. Cependant, le centre de détention local a refusé de la prendre puisqu'elle avait échoué l'examen physique.

Pendant la détention de Mme Yu, les autorités locales ont forcé son mari à demander le divorce, en le menaçant de lui faire perdre son emploi s'il ne le faisait pas. Mme Yu n'avait nulle part où aller vivre après le divorce, elle est allée à la maison de sa fille cadette. Les policiers du poste de police de Dashiba sont allés à la maison de sa plus jeune fille pour la harceler.

La police s'est également rendue à la compagnie de la fille aînée de Mme Yu pour la harceler. Dans la tentative d'arrêter Mme Yu, ils ont demandé où se trouvait sa mère et l'adresse du domicile de sa sœur.

Persécutée depuis le début de la persécution

Mme Yu était une employée retraitée de l'entreprise Chang'an Automobile n°1. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995 et en a énormément bénéficié. Elle était paralysée de plus de la moitié de son corps et aveugle d'un œil. Mais après avoir pratiqué le Falun Gong pendant un temps, ses maladies ont disparu et elle a retrouvé la vue.

Après que le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution en 1999, Mme Yu est devenue une cible pour la police de Dashiba et le comité résidentiel local parce qu'elle refusait de renoncer au Falun Gong.

Mme Yu est allée à Pékin faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong en 1999 et a été arrêtée. Elle a ensuite été détenue au centre de détention du district de Jiangbei, pendant 37 jours.

Mme Tang Xiaoyi

Mme Tang Xiaoyi, âgée de 51 ans, était du district de Jiangbei et est morte le 12 mai 2014, après des années de persécution par le PCC.

Mme Tang, une gestionnaire au Bureau des aliments de Chongqing, a été arrêtée et condamnée à quatre ans d'emprisonnement dans la prison de Yongchuan, le 7 juillet 2001, parce qu'elle distribuait des documents d'information à propos du Falun Gong.

Elle a été forcée de faire du travail dur pendant plus de 10 heures par jour. Son employeur l'a congédiée après qu'elle a été condamnée. Elle a été libérée en juillet 2005 et a cherché un emploi partout, mais personne n'osait l'embaucher parce qu'elle pratiquait le Falun Gong. Après des années d'épreuves, Mme Tang est décédée le 12 mai 2014.

Informations sommaires

Nom : Yu Qunfang (喻 群芳)

Sexe : féminin

Âge : 63 ans

Adresse : village de Dashiba, district de Jiangbei, ville de Chongqing, province du Sichuan

Profession : employée retraitée de l'entreprise Chang'an Automobile n°1

Date du décès : 9 juillet 2014

Date de la dernière arrestation : 28 juin 2012

Dernier lieu de détention : camp de travaux forcés pour femmes de la ville de Shaobao

Ville : Chongqing

Province : Sichuan

Persécution subie : privation de sommeil, travail forcé, lavage de cerveau, condamnation illégale, passages à tabac, suspension, emprisonnement, isolement, torture, contrainte physique, interrogatoire, détention, refus de l'usage des toilettes

Principaux persécuteurs : Dai Wenjuan, Wang Jin, Liang Shibin, Dai Yong

Nom : Tang Xiaoyi (唐孝毅)

Sexe : féminin

Âge : 51 ans

Adresse : zone de Dashiba, district de Jiangbei, ville de Chongqing, province du Sichuan

Profession : gestionnaire

Date du décès : 12 mai 2014

Date de la dernière arrestation : 7 juillet 2001

Dernier lieu de détention : prison de Yongchuan

Ville : Chongqing

Province : Sichuan

Persécution subie : lavage de cerveau, condamnation illégale, emprisonnement, torture, licenciement, contrainte physique, interrogatoire, détention

Traduit de l'anglais au Canada