Écrit par une pratiquante de Falun Gong de la province du Sichuan, en Chine

(Minghui.org) Le matin du 5 novembre 2015, un policier de ma ville natale m'a téléphoné. Il voulait venir chez moi pour me parler. Je lui ai dit que j'étais une dame plutôt âgée, que je n'avais rien fait de mal et qu'il pouvait aussi bien me parler au téléphone, mais il insistait. Alors j'ai compris qu'il m'appelait probablement parce que j'avais déposé une plainte contre Jiang Zemin, lequel a lancé la persécution du Falun Dafa. Alors je lui ai dit qu'il pouvait venir.

Quand je suis retournée chez moi après notre étude locale de Falun Dafa, cet après-midi-là, j'ai vu trois policiers en civil à l'entrée de mon bâtiment. Je connaissais l'un d'eux. Ils m'ont souri et ont dit : « Chère madame, vous êtes de retour. » J'ai répondu qu'ils pouvaient venir à l'intérieur et s'asseoir. Je leur ai demandé ce que je pouvais faire pour eux.

Zhang (alias) m'a dit qu'ils voulaient juste vérifier des informations au sujet d'une cause. Ils ont dit qu'ils ne resteraient pas longtemps et qu'ils n'avaient pas besoin de s'asseoir.

J'ai d'abord demandé à voir leurs cartes d'identification de police. Wang (alias) m'a montré sa carte d'identification et j'ai écrit son nom et numéro d'identification. J'ai alors demandé à Zhang à voir sa carte. Il a hésité, mais j'ai insisté et j'ai noté ses données.

Les deux m'ont demandé de ne pas rapporter leur identité sur le site Internet Minghui. Je leur ai dit que cela allait dépendre de leurs intentions. Zhang m'a alors montré la plainte que j'avais déposée contre Jiang devant le Parquet populaire suprême – c'était la copie originale.

Le troisième policier prenait des notes. Zhang m'a posé plusieurs questions, auxquelles je n'ai pas répondu. Avant de partir, il m'a demandé de signer le document mais j'ai refusé. J'ai dit : « Puisque vous n'avez pas été envoyé ici par la Parquet populaire suprême, vous ne pouvez pas résoudre mon problème, alors je ne signerai pas. »

Ils ont essayé de me convaincre et m'ont dit : « Vous êtes une bonne personne qui faites de bonnes choses. Pourquoi ne signez-vous pas cela afin que nous puissions terminer notre mission. Sinon nous aurons des ennuis. »

Je lui ai alors demandé le nom de la personne qui les avait envoyés chez moi, car je voulais lui parler. Ils étaient sans voix. Finalement ils ont dit : « Nous sommes tellement désolés de vous avoir dérangée. Nous espérons que vous visiterez votre ville natale bientôt. » Ils sont partis sans ma signature.

Après avoir émis la pensée droite ce soir-là, j'ai réfléchi sur la visite de ces policiers. J'ai compris que leur invitation à visiter notre ville natale était un indice que je devrais retourner et leur parler du Falun Gong et de la persécution.

Je suis arrivée au poste de police local et j'ai trouvé Zhang. Je lui ai clarifié la vérité et lui ai demandé de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. Je lui ai dit que j'étais là pour l'aider à échapper à l'horrible destin qui attendait ceux qui s'étaient alignés avec le PCC. Je l'ai aidé à démissionner du Parti et à renoncer à son adhésion à l'organisation des Jeunes Pionniers. Il m'a remercié et m'a rappelé d'être attentive à ma sécurité.

J'y retournerai encore un jour et je parlerai à Wang. Je pense que c'est ma responsabilité.

Traduit de l'anglais au Canada