(Minghui.org) « La police ne me laissera pas vous donner de traitement pour votre bras cassé. J'ai utilisé de la gaze pour panser votre bras et le mettre dans un plâtre. Vous devez être très prudent, de sorte que les fragments d'os n'endommagent pas vos vaisseaux sanguins ou vos nerfs », a déclaré le Dr Cao comme il mettait mon bras dans une écharpe. Deux policiers et la sécurité de l'hôpital m'ont surveillé de près pendant que cette procédure était faite.

Battu en cours d'interrogatoire

Je suis allé place Tiananmen pour parler du Falun Gong aux touristes. Je leur ai parlé des bénéfices que j'ai obtenus par la pratique et que la présentation du Falun Gong faite par les médias était fausse.

Soudain, quelqu'un m'a attrapé par derrière. C'était un policier qui m'arrêtait et il m'a emmené dans un poste de police.

Plusieurs policiers m'ont interrogé, mais j'ai refusé de répondre aux questions ou de coopérer et je n'ai pas permis une fouille corporelle ou que ma photo soit prise. Je savais très bien que cette information pouvait être utilisée pour menacer ma famille et me faire licencier.

Un officier m'a frappé dans les genoux et les mollets et je suis tombé. Plusieurs officiers m'entouraient, m'ont tiré par les cheveux et m'ont battu. Des touffes de mes cheveux ont été arrachées et éparpillées par terre.

Transféré à l'Office de liaison de Tangshan à Pékin

La police a deviné par mon accent que j'étais de Tangshan. J'ai été menotté et transféré au Bureau de liaison de Tangshan à Pékin. À l'entrée, j'ai crié « Falun Dafa est bon ! » Après voir fait ça, un policier m'a frappé la tête quatre ou cinq fois.

Un homme qui prétendait être directeur adjoint du département de police de Tangshan a retiré mes menottes et m'a interrogé. J'ai refusé de lui parler, alors il a menacé d'utiliser de plus grandes menottes. J'ai dit : « Le Falun Gong est bon. Le gouvernement ne devrait pas persécuter le Falun Gong. C'est un crime de battre les pratiquants. Je vais vous poursuivre en justice. »

En réaction, plusieurs policiers m'ont plaqué au sol et m'ont maintenu la tête et les bras vers le bas, tandis que d'autres m'ont frappé. Ils ne se sont arrêtés que lorsqu'ils m'ont cassé le bras gauche.

Le directeur adjoint a dit qu'ils allaient m'emmener dans le meilleur hôpital de Pékin, mais à la place, trois policiers m'ont escorté à l'hôpital orthopédique de la ville de Tangshan, qui était à une distance de près de 160 kilomètres.

Le Dr Cao a pris soin de mon bras fracturé. Il a dit : «  La police ne me laissera pas vous donner de traitement pour votre bras cassé. J'ai utilisé de la gaze pour panser votre bras et je l'ai mis dans un plâtre. Vous devez être très prudent, de sorte que les fragments d'os n'endommagent pas vos vaisseaux sanguins ou vos nerfs. »

S'échapper par la porte de derrière

J'ai été emmené dans un service où j'ai parlé aux patients des coups de la police et de la façon dont ils m'ont fracturé le bras. J'ai utilisé cette occasion pour expliquer aux gens les faits sur le Falun Gong et ce qui est arrivé sur la place Tiananmen. Les gens étaient très compatissants et m'ont dit que je pouvais m'échapper par une porte de derrière.

Plusieurs policiers, des infirmières et des médecins sont passés le lendemain matin et ont tenté en vain d'obtenir mon nom et d'autres informations. Je n'ai fait que parler du Falun Gong.

Je suis allé à la boutique de l'hôpital et j'ai acheté une serviette dans l'après-midi. Au bout d'un long couloir, je suis tombé sur une porte latérale qui conduisait à une porte dérobée de l'hôpital. Je n'ai pas hésité et je suis sorti. Comme il n'y avait pas de police en vue, je me suis échappé et je suis rentré chez moi.

Traduit de l'anglais au Canada