Écrit par une pratiquante de la province du Shandong, Chine

(Minghui.org) J'ai commencé à cultiver en 1998, à 18 ans. Comme je n'avais pas compris le Fa en profondeur à ce moment-là, plus tard je me suis relâchée dans ma pratique et me suis comportée comme une personne ordinaire.

Avec l'aide d'autres pratiquants et ma mère, je suis revenue à la cultivation dans Dafa. J'ai abandonné beaucoup d'attachements et mon environnement a aussi changé pour le mieux.

Comme pratiquants, nous devons bien faire quoi que nous fassions. Cependant, j'ai été prise par la sentimentalité, le renom et le gain personnel après m'être mariée en 2003. Mon mari est fils unique, il a donc été gâté par sa mère. Je ne pouvais pas compter sur lui pour faire le ménage parce que ma belle-mère se serait mise en colère si je le lui avais demandé.

Plus tard, j'ai eu un fils. Mon mari n'a jamais changé ses couches, même pas une seule fois. Il disait toujours qu'il était fatigué et qu'il ne pouvait pas bien dormir. J'ai dû prendre soin de lui et de notre enfant. Mon niveau de xinxing a chuté et je me disputais tout le temps avec lui.

« Je suis aussi la plus jeune de ma famille », lui ai-je ai dit. « Pourquoi suis-je devenue ta maman après qu'on se soit mariés ? Cherches-tu une épouse ou une mère ? »

J'étais très en colère. Je ne pouvais plus le supporter. J'ai renoncé à cultiver ma nature de l'esprit et j'ai choisi de me battre.

Nous avons fini par nous séparer. Nous nous sommes relayés pour faire le ménage. Nous nous disputions si l'un de nous faisait plus de travail que l'autre. La jalousie, l'attachement à l'injustice, l'attachement à la concurrence, le ressentiment, etc. m'ont amenée à lutter avec mon mari et ma belle-mère.

Les disputes ont continué jour après jour, ce qui m'a épuisée. Plus tard, avec l'aide des compagnons de cultivation, j'ai réalisé, après avoir étudié le Fa, à quel point je m'étais mal comportée. J'ai échoué à tous les tests parce que je ne m'étais pas améliorée et n'avais pas abandonné mes attachements. Tout cela avait été organisé par le Maître pour mon élévation !

Le Maître a mentionné dans le Zhuan Falun :

« Cela a aussi un lien avec l’égalitarisme absolu qu’on pratiquait auparavant: si le ciel s’écroulait, de toute façon tout le monde mourrait ; s’il y a quelque chose de bon, chacun devrait avoir part égale ; quand les salaires augmentent, pas question de pourcentages, chacun doit avoir la même part. En apparence, une telle pensée semble juste, tout le monde est mis sur pied d’égalité. Mais en réalité, comment pourrait-on être tous pareils ? » (Zhuan Falun)

N'étais-je pas jalouse de mon mari ?

Le Maître a écrit dans Hong Yin :

« Cent épreuves tombent en même temps,

Voyons comment il peut vivre. »

Est-ce que ce peu de difficultés est vraiment pénible ? Suis-je une pratiquante ? Pour qui est-ce que je cultive ? Après avoir eu cette prise de conscience, j'ai élevé mon xinxing. J'ai arrêté de me disputer et de me plaindre de ma belle-mère. J'ai commencé à prendre l'initiative de faire le ménage et de traiter mes beaux-parents comme mes propres parents.

Une fois que mon xinxing s'est élevé, mon environnement familial a complètement changé ! Comme nous vivions séparément, ma belle-mère ne nous a pas invités à dîner pendant plus d'un an. Maintenant, elle nous appelle quand elle cuisine des bons plats et nous donne aussi souvent maintes choses.

Mon mari a aussi changé. Il a commencé à faire le ménage et a pris la responsabilité d'amener notre enfant à l'école.

Parfois, mes pensées humaines veulent réapparaître. Je pensais en nettoyant la vaisselle : « Pourquoi suis-je encore la seule à nettoyer ? Pourquoi est-ce que je fais encore ce travail ? » Mais je voulais tout de suite arrêter ces pensées : « Cette pensée n'est pas la mienne. C'est mon travail. Je veux vraiment éliminer ces mauvaises pensées. Non seulement je vais faire le travail, mais je le ferai avec plaisir ! »

Une fois, le scooter de mon mari s'est cassé, donc nous en avons acheté un nouveau. Mon mari me l'a laissé conduire, car mon lieu de travail était loin. Je suis passée par chez ma belle-mère et je lui ai montré le scooter. Elle a dit tout de suite : « N'a-t-il pas été acheté pour mon fils ? Comment se fait-il que vous le conduisiez ? »

Après être rentrée, j'ai dit à mon mari : « Ta maman t'aime vraiment. Elle m'a demandé pourquoi je conduisais le scooter qui avait été acheté pour toi. Elle doit regretter d'avoir dit ça maintenant. N'est-ce pas pareil, peu importe qui le conduit ? »

Mon mari a ri et a dit : « Pourquoi ne lui as-tu pas dit que je vais le conduire ! » J'ai répondu : « Je n'aurais pas dû dire cela. Je suis une pratiquante. » Un conflit a été résolu par le rire.

Mon beau-père a dit à d'autres personnes : « Ma belle-fille est encore meilleure que mon fils ! »

Je suis allée une fois à une réunion de parents sur le prix de l'écolage de l'école de mon fils. Après que ma belle-mère en a entendu parler, elle m'a appelée le lendemain matin et m'a dit qu'elle avait pris l'argent à la banque pour payer l'école. Après que j'aie rejeté son offre, elle a ajouté : « Vous êtes toujours la seule à contribuer. Je ne vous ai pas beaucoup aidée. Permettez-moi de payer pour cela ! » J'ai été tellement touchée que j'en ai presque pleuré. Le Maître m'encourageait parce que j'avais bien agi vis-à-vis de ma belle-mère. Merci Maître !

Éliminer la peur en travaillant comme un seul corps

Au début de l'année, une pratiquante âgée a été illégalement détenue pour avoir parlé du Falun Gong à des gens au marché. Après avoir entendu cela, chaque pratiquant a regardé à l'intérieur. Certains sont allés à proximité pour émettre la pensée droite, certains ont écrit des articles sur Minghui et d'autres sont allés chez la famille de la pratiquante pour les encourager à demander sa libération. Un corps solide s'est rapidement créé.

J'ai travaillé avec un membre de la famille de la pratiquante détenue pour leur demander la libération de leur parente. Pendant que nous allions au poste de police local, d'autres pratiquants émettaient la pensée droite à l'extérieur. Les policiers étaient intimidants et semblaient grossiers et agressifs. Nous n'avons pas été impressionnés et avons insisté en leur demandant de libérer notre compagne de cultivation.

La police a dit : « Elle ne coopère pas avec nous. Si vous n'étiez pas venu la chercher, nous ne saurions même pas son nom. À chaque question que nous posons, elle dit qu'elle ne connaît pas la réponse. Elle dit simplement ''Dafa est bon'' chaque fois qu'elle nous voit, et elle nous demande de quitter le Parti communiste chinois (PCC) et ses organisations affiliées. Elle nous a presque convaincus. Elle n'est plus au poste de police maintenant. Elle a été envoyée dans un centre de détention pour y être détenue pendant 15 jours. »

Sur le chemin du retour, un membre de sa famille a dit : « J'admire vraiment ma maman. Elle est complètement inculte, mais elle a pu dire toutes ces choses qui ont effrayé les policiers. »

Avant d'entrer dans le poste, j'avais un peu peur. Mais j'ai senti qu'une partie de ma peur avait diminué après cette aventure. Un test était passé. Nous avons partagé nos réflexions sur le chemin du retour : « Nous devons encore aller demander la libération de la pratiquante. Nous ne pouvons pas accepter les 15 jours de détention. Ils doivent la libérer immédiatement ! »

Nous sommes retournés au centre de détention et avons appelé l'officier en charge et lui avons dit : « Pouvez-vous la libérer maintenant ? Nous avons entendu que votre centre de détention demande même les frais pour la nourriture. Nous ne pouvons pas les payer. »

Le policier a dit : « Non, cela a déjà été décidé, nous n'allons pas vous faire payer pour la nourriture. »

Un autre pratiquant est aussi venu pour aider et soutenir la famille de la détenue. Un des parents de la pratiquante nous a dit : « Vous êtes donc ensemble. C'est tellement touchant ! » Je lui ai dit que le fait de l'aider, c'est aussi pour nous aider et que nous sommes un seul corps, de sorte que nous considérons que c'est notre responsabilité d'aider sa famille.

Nous sommes retournés au centre de détention. L'état de cultivation de la pratiquante détenue était très bon et elle croyait fermement dans le Maître et le Fa. Ils nous ont dit qu'elle serait retenue une journée supplémentaire parce qu'ils ne travaillaient pas le 15e jour de sa détention.

Nous avons décidé que certains pratiquants resteraient à la maison pour émettre la pensée droite et d'autres iraient au centre de détention pour demander sa libération. Ma crainte était en train de revenir ainsi que quelques mauvaises pensées. J'ai pensé : « Que ferais-je si j'étais emmenée ? Que faire si j'étais aussi touchée ? » Je savais que ces pensées n'étaient pas les miennes, alors j'ai émis la pensée droite pour les éliminer. J'ai dû passer ce test et éliminer la peur.

Nous sommes arrivés le 16e jour, avant 9 heures du matin. La pratiquante terminait de remplir certains papiers. Mais deux hommes lui tenaient les bras. Après qu'ils sont sortis, nous sommes allés vers eux immédiatement. Un des hommes la traînait vers sa voiture. Nous avons juste pu aller vers la pratiquante et avons demandé qui était cet homme.

Il a dit : « Nous sommes du Bureau 610. » Nous avons demandé : « Où est votre licence ? Quel est votre nom ? Comment avez-vous le droit d'emmener cette pratiquante ? » Il a répondu : « Certains papiers ne sont pas encore faits, nous devons aller au Bureau 610. Elle ne peut pas encore rentrer chez elle. »

Nous avons dit : « Non. Pourquoi n'avez-vous pas fait les papiers pendant les 15 jours où elle était détenue, quels documents faites-vous maintenant ? Où est votre licence ? Où irez-vous si vous l'emmenez ? Vous ne pouvez pas l'emmener ! »

Nous avons pris le bras de la pratiquante et leur avons dit : « Le temps de détention de 15 jours est terminé. Allez chez elle si vous avez quelque chose à faire. Sa maison ne bougera pas. » Ils ont insisté pour ne pas la laisser partir et ont dit d'attendre que les gens du bureau de la communauté et leurs superviseurs viennent la chercher.

« Cette vieille dame n'est pas armée. Vous avez toujours peur qu'on dise qu'on a continué. N'avez-vous pas l'intention de mettre en cause ses avantages médicaux, l'école et la carrière des membres de sa famille en impliquant le bureau de la communauté ? Essayez-vous d'impliquer les membres de sa famille ? Est-ce votre loi ? »

Un autre pratiquant a dit à tout le monde de continuer à émettre la pensée droite chez eux.

À ce moment-là, le directeur du Bureau 610 avait davantage d'agents. Ils ont vu que nous avions beaucoup de gens avec nous et que nous étions moins nombreux qu'eux, ils ont donc appelé une voiture de la police spéciale pour nous emmener tous.

La pratiquante et sa famille ont décidé de laisser les membres de la famille aller au Bureau 610. Les membres de la famille nous ont demandé de partir rapidement et d'émettre la pensée droite pour éliminer la perversité dans les autres dimensions. Nous avons appris par la suite que ces officiers voulaient vraiment emmener chacun de nous.

Après être arrivés là, ils étaient déterminés à nier la persécution qu'ils nous imposaient. Ils ont refusé de payer une amende ou de signer les trois déclarations. Autour de 19 heures, la compagne de pratique est revenue. Le directeur du Bureau 610 lui a dit avant son départ : « Vieille dame, vous êtes vraiment beaucoup aimée. »

Le Maître a dit :

    « Vous savez combien le PCC mauvais est pervers. S'il veut mettre à terre quelqu'un, celui-ci ne va pas tenir plus de trois jours, n'est-ce pas. Mais arrive-t-il à mettre à terre les disciples de Dafa ? Ceux-ci cultivent de mieux en mieux, ils deviennent de plus en plus inébranlables, de plus en plus forts et de plus en plus matures, le rôle qu’il joue s’arrête là. » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de Washington DC 2011 »)

C'est seulement les pensées droites que nous avons acquises en cultivant dans Dafa qui font qu'on ne peut pas nous arrêter.

Mais cela ne s'est pas arrêté là. Parce que les membres du Bureau 610 ont arrêté illégalement et interrogé la famille de la pratiquante, ils ont appris mon nom et ont envoyé plus tard un avis à mon entreprise disant que « j'étais en train de créer des problèmes au poste de police. » J'ai de nouveau eu peur. Si cela affectait négativement mon emploi, qu'allais-je dire à ma famille ? Émettre la pensée droite ne fonctionnait pas non plus. J'ai donc décidé tout simplement de me calmer.

Puis j'ai pensé à ce que le Maître a dit :

« Le Maître est là, le Fa est là, qu'y a-t-il à craindre ? » (Enseignement de Fa à Sydney)

Tout est décidé par le Maître. À la réunion d'entreprise du samedi, mon patron a dit, sans dire mon nom, qu'il avait été contacté par le Bureau 610. Je venais d'émettre la pensée droite. Mes collègues me regardaient pour voir comment j'allais réagir. J'ai fait comme s'il n'y avait rien eu de mal. J'ai agi de la bonne façon et la tribulation a passé.

Une aide précieuse

En raison de la nature de mon travail, je n'ai pas beaucoup de temps libre. Mais je suis en mesure de gérer mon temps. Si je suis occupée avec des choses personnelles à faire, je peux ne pas aller travailler pendant un jour. Par conséquent, je peux faire beaucoup de travail pour valider le Fa.

S'il n'y avait pas assez de monde pour faire des DVD de Shen Yun, je les aidais à couper du papier pour les emballer et les sceller. Lorsque nous n'avions plus de dépliants clarifiant la vérité, j'en apportais pour l'impression. Si c'était nécessaire, j'achetais du matériel et de l'équipement.

J'ai aussi un site de production de documents où je peux imprimer des documents pour clarifier la vérité. Outre ce travail, je publiais également des listes de noms pour les démissions des organisations du PCC et je distribuais des documents pour en démissionner. Chaque fois que les pratiquants demandaient quelque chose, j'apportais rapidement ce dont ils avaient besoin. Je ne veux pas manquer même une minute puisque le temps est si limité pour aider plus de gens à comprendre le Falun Dafa.

Cependant, je devenais nerveuse lorsque d'autres personnes étaient plus lentes que moi. Un pratiquant m'a dit : « C'est bien d'être rapide. Mais on devrait aussi cultiver pour se débarrasser de la nervosité ! » J'ai alors réalisé cela. J'étais reconnaissante envers ce pratiquant qui me l'avait rappelé.

Je ne suis pas toujours en mesure de prendre les suggestions d'autres pratiquants avec un cœur calme. L'année dernière, quand nous faisions des couvertures pour les DVD de Shen Yun, une pratiquante est venue voir comment nous faisions. Après avoir vu les couvertures, elle a dit : « J' ai coupé les couvertures pour vos DVD. Si vous pensez que c'était trop lent, n'êtes-vous pas en train de dire que je ne fais pas bien ? » Mon attachement de ne pas être capable d'accepter la critique a surgi.

Elle a poursuivi : « J'ai dû faire 200 DVD en un seul après-midi. Donc, il y a 600 couvertures au total. Pourquoi n'essayez-vous pas ? Vous critiquez les autres personnes, mais vous n'aidez jamais. »

La jalousie, l'attachement à l'esprit de compétition et l'attachement à ne pas pouvoir accepter la critique, tout cela a surgi. Je n'ai rien dit sur le moment, mais j'en ai été gênée sur mon chemin du retour. Ensuite, j'ai pensé que je devrais regarder à l'intérieur. Comment faire une coupe propre pour les DVD ? Si trois personnes sont ensemble et découpent, une autre les enveloppe, n'est-ce pas assez ? Le Maître ne nous dit-il pas de faire le mieux possible ? Cette compagne de cultivation était responsable envers le Fa, mais je me plaignais encore à son sujet. J'ai trouvé tellement d'attachements. Je devrais la remercier ! »

Un autre pratiquant a parlé à celle qui m'a critiquée : « Elle (parlant de moi) a un emploi, elle doit s'occuper d'un enfant, étudier le Fa et faire beaucoup de choses. Ne lui mets pas trop de pression. »

J'ai dit : « Je ne me sens pas sous pression. » Je n'ai jamais pensé au mot « pression ». Je pense juste que c'est ce que je suis censée faire. Une fois, alors que je faisais des calendriers clarifiant la vérité, j'ai pensé : « Maître, qu'est-ce que le bonheur ? Que ressent-on ? » À ce moment-là, une sensation de chaleur a rempli mon cœur. C'était très confortable et joyeux. C'est difficile de décrire cela avec des mots. C'était un vrai bonheur.

Une compagne de cultivation a installé le logiciel sur mon ordinateur. Quel devrait être le mot de passe ? Elle a dit : « Je vais faire une tâche facile pour vous. » Après l'avoir fait, elle m'a montré le mot de passe : « Yong meng jing jin, chi heng zhi yi (faire preuve de diligence et persistante). »

J'ai été choquée. N'est-ce pas ce qui me manque le plus ? Je sais bien que j'ai beaucoup d'attachements, mais je n'ai pas la volonté de cultiver pour les enlever. Est-ce que le Maître ne me les montre pas à travers cette compagne de cultivation ? Je vais devenir diligente !

Le Maître a dit :

« C’est pourquoi on dit qu’en continuant à cultiver et pratiquer comme au début, on parviendra assurément au fruit juste. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de la grande région de New York 2009 »)

Traduit de l'anglais en Suisse