(Minghui.org) Lorsque j'ai reçu mon diplôme de l'école de médecine, j'étais grande et mince, belle et élégante, distante et arrogante, fougueuse avec un esprit de compétition. J'avais l'impression d'être supérieure dans mon alimentation, dans mon choix de vêtements, mon logement et mon mode de transport. Quand d'autres se déplaçaient à bicyclette, je roulais en moto. Quand c'est devenu à la mode de faire de la moto, j'ai commencé à conduire une voiture privée.

On pouvait me voir aller et venir tous les jours avec mon mari, qui était un policier. Nous étions un couple amoureux. Je voyais et sentais les gens nous regarder avec envie.

Dans mon hôpital, j'étais une directrice dans ma spécialité et donc une petite célébrité. J'étais aussi considérée comme un membre exceptionnel du Parti communiste et j'avais été nommée personne régionale et travailleur modèle de niveau supérieur dans ma ville ainsi que dans mon canton.

C'était le moi qui était reconnu de tous comme étant « incomparablement chanceuse » en termes de famille et de carrière.

La bonne fortune ne dure jamais. Passer mon temps et mon énergie à rechercher la renommée et l'argent et à me battre avec tout le monde pour dépasser et conquérir a commencé à affecter mon corps. J'ai commencé à avoir des problèmes cardiaques, une neurasthénie grave, des problèmes cutanés, une dysménorrhée, de la pyélonéphrite, des troubles de la vessie, une cholécystite, une gastrite et des problèmes de dos.

Les médicaments faisaient partie de mon alimentation quotidienne. Vivre devenait de plus en plus pénible. Je travaillais à guérir des maladies et pourtant je n'arrivais pas à me guérir. Finalement, j'ai recouru au qigong comme dernière solution, apprenant une méthode puis une autre, sans aucune amélioration.

Le malheur en attire un autre. Les pires malheurs étaient encore à venir.

J'ai tout d'abord découvert que mon mari avait une liaison. Pendant combien de temps avais-je été tenue dans l'ignorance ? Pour quelle raison mon amour et ma confiance avaient-ils été trahis ? Comment allais-je pouvoir y faire face ?

Un examen de routine a montré que mon mari avait contracté une maladie sexuellement transmissible et me l'avait transmise ! Bonté divine ! Quelle honte ! Quelle désastre ! Quelle horreur ! Comment allais-je pouvoir continuer à vivre ?

Mon monde s'est totalement effondré ! Mon esprit était anéanti. Mon visage a perdu son éclat. Je voulais mourir.

J'ai demandé le divorce, mais mon mari n'était pas d'accord, peu importe combien de fois j'ai essayé et plaidé. Nous nous disputions tous les jours sans fin, sans trouver de solution.

J'étais profondément humiliée et sans espoir.

J'ai finalement demandé discrètement un traitement pour ma maladie sexuellement transmissible, et elle a été guérie. Mais pas mon cœur brisé.

Je souffrais de graves insomnies. Je ne pouvais pas dormir pendant des jours et des semaines. Mon cœur et mon âme étaient remplis de haine. Je rêvais de vengeance. Je manigançais comment rendre le change à mon mari.

J'ai dit à mon mari ce que je pensais. Il a dit qu'il savait que je n'étais pas comme ça. En fait, je suis effectivement allée informer ses amis influents et de haut rang de son comportement immoral, mais mon mari ne pouvait toujours pas croire que je pouvais faire quelque chose comme ça.

En février 1994, quelques amis m'ont conseillée d'apprendre le Falun Dafa. C'est à ce moment-là que j'ai commencé mon parcours de pratiquante de Falun Dafa.

Mon cauchemar était terminé. La lumière éclatante de la Loi de Bouddha me réchauffait. Je suis devenue une nouvelle personne, je regardais vers l'avenir avec assurance, espoir, confiance et fierté.

La purification de mon corps

Après environ quatre mois de cultivation diligente, le Maître a commencé à purifier mon corps. Mes problèmes de vessie et de gastrite ont disparu. Après la naissance de mon bébé, ma vessie avait perdu de son élasticité et j'avais donc des fuites urinaires. Je devais porter et changer de serviettes hygiéniques 365 jours par an. C'était douloureusement gênant.

Un soir, après le travail, je rentrais à la maison et j'ai dû me soulager. Mon troisième œil s'est ouvert et j'ai pu voir à l'intérieur de mon ventre. Il y avait une poignée d'environ 40 centimètres de long et 20 centimètres de large de ce qui ressemblait à des cheveux gris-argent. Ils ont commencé à descendre et ont été rapidement évacués.

Mon troisième œil a également vu une chose qui ressemblait à un crabe rose rampant dans mon estomac. Il a commencé à monter jusqu'à ma gorge. Je l'ai alors craché.

Dès lors, mon problème de vessie dont je souffrais depuis plusieurs décennies a disparu. J'ai aussi été guérie de la gastrite et je peux maintenant manger n'importe quoi sans irriter mon estomac.

Retour de l'harmonie dans le couple

La liaison extraconjugale de mon mari m'a brisé le cœur. Je le haïssais profondément de m'avoir transmis une maladie vénérienne. Après avoir cultivé le principe d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Dafa, mon profond ressentiment envers mon mari s'est tranquillement dissipé. Non seulement je lui ai pardonné mais je l'ai traité mieux qu'avant.

Quand mon mari a commencé à souffrir de diabète, de problèmes cardiaques, a eu un accident vasculaire cérébral et une insuffisance rénale, nous avons cherché partout un traitement, mais en vain. Il a dû rester à la maison pour se reposer et prenait des médicaments. Je me suis occupée de lui à temps plein.

Il est devenu totalement incontinent. Je ne l'ai pas méprisé ni ne me suis plainte de la puanteur et de la saleté. Au lieu de cela, je le frottais et le lavais patiemment et méticuleusement. Parfois, plusieurs fois par jour.

Un jour, il a dit à notre fils, « Je vais mourir. Quand je serai mort et enterré, je veux être certain que tu n'oublieras jamais ceci. Rappelle-toi toujours que tu as une très bonne mère qui fait honneur à notre famille. Tu dois la respecter. Tu dois respecter ta mère tant qu'elle vivra. »

Mon mari avait peur que notre fils oublie, il a donc répété ce qu'il a dit maintes et maintes fois. Moins d'une semaine plus tard, il est décédé en paix.

Dafa est extraordinaire

J'ai étudié la médecine à l'université. Je croyais dans la science empirique. Le parti communiste a empoisonné le peuple chinois avec l'endoctrinement hérétique de l'athéisme, alors comme tout le monde, j'ai grandi en croyant que les dieux et les bouddhas ne sont rien que des contes de fées et de la superstition.

Après avoir cultivé Dafa, c'était comme si je me réveillais d'un rêve. J'ai réalisé que Shakyamuni et Jésus étaient en fait des personnages historiques réels, et que tout ce qu'a dit Maître Li Hongzhi (le fondateur du Falun Dafa) est la vérité. Après avoir commencé à pratiquer, le Maître a ouvert mon œil céleste pour que je puisse être témoin de l'immense splendeur du Falun Dafa.

Nous étions dans la première moitié de 1999. Un jour, après le dîner et après m'être occupée des tâches ménagères, je suis allée chez ma voisine pour étudier le Fa. Nous lisions le Zhuan Falun. Tout d'un coup, j'ai vu ma poitrine s'ouvrir. J'ai vu toutes mes vertèbres alignées. J'ai vu le sang qui coulait lentement dans mes veines. J'ai vu mon cœur rouge palpiter. La vision a duré une minute ou deux.

J'ai été bouleversée. J'étais dans la profession médicale depuis des décennies, j'avais assisté à des autopsies, mais n'avais jamais tout vu si clairement. Dafa est vraiment extraordinaire.

Au fil des ans, j'ai souvent vu une partie des mots dans le Zhuan Falun changer de couleur, parfois mauve, parfois bleu. J'ai aussi vu des auréoles d'un blanc transparent de la taille de haricots flotter, planer au-dessus des mots. C'était incroyable.

Parfois, je voie un Falun (Roue de la Loi) pendant la méditation, à environ deux pieds au-dessus du sol. Quand je pense qu'il descend, il descend. C'est exactement comme le Maître l'a décrit. Il y a beaucoup d'autres phénomènes que la science moderne ne peut pas expliquer.

Même les pratiquants dont l’œil céleste est complètement fermé sentiront toutes sortes de changements physiques extraordinaires.

Dans notre société matérialiste actuelle, tournée vers l'argent, une société moralement corrompue, les catastrophes humaines et naturelles sont en augmentation. Si les gens ne pratiquent pas Authenticité-Bienveillance-Tolérance, comment le monde pourra-t-il changer pour le mieux ?

Affronter la persécution avec une foi inébranlable

Le Falun Dafa a été rendu public en Chine en mai 1992. Des centaines de millions de personnes ont embrassé la pratique. Le nombre dépassait de loin le nombre des membres du Parti. Même les hauts fonctionnaires du gouvernement sous Jiang Zemin (l'ancien chef du Parti communiste) ont rejoint la pratique.

Jiang était inquiet et envieux, et cela s'est transformé en haine. En juillet 1999, il a lancé une campagne brutale contre cent millions de personnes croyant et pratiquant l'Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Dafa dans le pays. Des millions de personnes ont été arrêtées en masse. J'étais l'une d'entre elles.

J'ai été détenue et interrogée au poste de police local pendant plus de 12 jours. Lorsque j'ai été libérée, je suis retournée travailler à l'hôpital.

Un jour, le directeur de l'hôpital m'a demandé : « Pratiquez-vous toujours le Falun Dafa ? »

Ma réponse a été immédiate et définitive, « Bien sûr. Absolument. Je pratique toujours le Falun Dafa. Comment pourrais-je ne pas pratiquer ! »

Le directeur a été pris de court, mais a continué, « Avez-vous l'intention d'aller faire appel à Pékin ? »

J'ai répondu, « Oui. »

Il voulait savoir quand. Je lui ai dit que je ne savais pas encore, mais que j'irais quand le moment serait venu.

Le directeur avait peur de se retrouver impliquer et que l'hôpital soit affecté, il a donc recueilli des informations sur moi et les a remises au Bureau 610 local, bureau établi par Jiang uniquement pour persécuter les pratiquants du Falun Dafa.

À la veille du Nouvel An chinois de l'an 2000, le directeur m'a convoquée à nouveau pour un interrogatoire.

Avec un air renfrogné, il a demandé : « Pratiquez-vous toujours ou allez-vous arrêter ? »

Je savais qu'il pensait que je venais tout juste d'être libérée et que j'avais sans doute peur de continuer la pratique du Falun Dafa, alors je lui ai répondu fermement et sans équivoque : « Bien sûr. Je pratique toujours et je continuerai à pratiquer. »

« Avez-vous toujours l'intention d'aller faire appel à Pékin ? »

J'ai répondu « Oui, j'en ai encore l'intention. »

Il a réfléchi un moment, puis a demandé : « Pourquoi pratiquez-vous le Falun Dafa ? »

Je lui ai dit, « Le Falun Dafa est bon ! J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa et toutes mes maladies ont disparu. Je n'ai plus besoin de prendre de médicaments ni d'avoir de piqûres. Si je ne pratiquais pas, je serais morte. Comment puis-je ne pas pratiquer ? »

Mes paroles sont venues naturellement : « Quel est le problème de vivre selon le principe d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance ? Lorsque les médecins rédigent des ordonnances, un pourcentage est automatiquement déduit à titre de commission.

« Quand j'écris des ordonnances pour des patients ayant des difficultés financières, je n'inclus pas de commission. Je leur remets aussi leurs ordonnances pour qu'ils puissent acheter leurs médicaments dans des pharmacies locales, car c'est moins cher qu'à la pharmacie de l'hôpital.

« Une fois, il y avait une dame âgée d'une maison de retraite. Je suis même allée avec elle à la pharmacie et j'ai payé pour son médicament de ma propre poche. On m'a dit que c'est quelque chose qu'aucun médecin n'avait jamais fait. Honnêtement, si je ne pratiquais pas le Falun Dafa, je ne l'aurais pas fait non plus. »

J'ai vu qu'il écoutait attentivement, alors j'ai continué, « Je suis directrice de mon département à l'hôpital. Les directeurs de départements sont constamment transférés. Quand ils sont transférés, les directeurs emportent toujours tous les fond accumulés dans le département, ne laissant que quelques dollars derrière eux. Lorsque j'ai été transférée du service des urgences pour être directrice du département de la santé, j'ai laissé 28 000 $ pour le nouveau directeur. C'est aussi quelque chose qui n'avait jamais été fait par un directeur de département depuis la création de cet hôpital. »

Le directeur m'a dit tranquillement, « C'est bon. Vous pouvez aller. »

Depuis lors, personne ne m'a plus jamais dérangée.

Traduit de l'anglais au Canada