(Minghui.org) Deux femmes de Changchun, dans la province du Jilin, ont été récemment jugées lors de deux procès consécutifs pour leur pratique de la discipline spirituelle du Falun Gong persécutée par le Parti communiste chinois.

Le 28 mai 2015, le juge Dong Yihong, qui a présidé les audiences au tribunal du district de Kuancheng, a tenu les avocats dans l’ignorance concernant les procès. Mme Wang Shuyan et Mme Liu Xiangge ont boycotté leurs audiences respectives au tribunal en remarquant l’absence de leurs avocats.

Comme les deux femmes refusaient de répondre à toute question ou de faire des déclarations, le juge Dong a ajourné leurs sessions sans prononcer de verdict. Les deux pratiquantes sont encore détenues au moment de l’écriture de cet article.

Le juge joue le même tour avec les deux accusées

Mme Wang a été jugée la première et a immédiatement noté l’absence de son avocat. Elle a interrogé le juge Dong : « J’ai engagé l’avocat Xu Fugui de la province du Shandong. Où est-il ? »

M. Xu s'est rendue au tribunal seulement deux jours avant le procès, mais le juge Dong a refusé de le rencontrer ou de lui permettre l’accès aux documents du dossier de Mme Wang. Dong a également tenu secrète l’audience imminente.

En l'absence de son avocat à l'audience, Mme Wang a solennellement déclaré : « Je ne reconnais rien. » Le juge Dong et les procureurs ont continué pendant plus de dix minutes, mais ont échoué à la faire parler à nouveau. Finalement, Dong a mis fin au procès en déclarant : « L’accusée n’ayant rien dit, j’ajournerai le procès. »

Une scène similaire s’est déroulée dans la salle du tribunal lorsque le tour de juger Mme Liu est arrivé. Mme Liu n’a pu trouver son avocat et a déclaré : « Je ne répondrai à aucune question sans la présence de mon avocat. » Son avocat, M. Li de Pékin, est allé trouver le juge Dong le 27 mai, mais n’a jamais été informé du procès prévu pour le lendemain.

Le procès de Mme Liu a aussi été ajourné en moins de dix minutes.

Seul un membre de la famille de chaque pratiquante a été autorisé à entrer dans la salle du tribunal après des contrôles de sécurité répétés, mais le couloir était plein de personnes envoyées par les autorités locales. Les routes tout autour ont été fermées tôt dans la matinée et la salle du tribunal gardée par des agents en uniformes et en civil, ainsi que des citoyens engagés comme gardes de sécurité.

Des véhicules banalisés et des agents en civils à l’extérieur du tribunal

Des citoyens engagés comme gardes de sécurité.

Traduit de l'anglais